Islamophilie et terrorisme : situation schizophrénique

Bernard Antony (président de l'AGRIF et de Chrétienté-Solidarité, auteur de plusieurs ouvrages sur l'islam), sur son blog, dénonce le « grand détournement » opéré depuis les attentats islamistes à Charlie Hebdo et à l'hyper-cacher.

D'abord, dit Bernard Antony, on nous empêche d'ouvrir les yeux sur l'islam, comme ce qu'il est : une « idéologie théocratique totalitaire faisant sans cesse surgir depuis ses origines des courants de conquête jihâdiste par la terreur, des massacres et des exterminations ». Nos gouvernants se retrouvent alors dans une situation extrêmement paradoxale : d'un côté ils doivent protéger le pays des islamistes, de l'autre, il veulent lutter contre l'islamophobie pour éviter le « pas d'amalgame ».

Le pire, continue Bernard Antony, c’est « qu’en réaction dialectique à ce que j’appelle « l’islam mains rouges », on encourage sans discernement ce que j’appelle « l’islam pattes blanches » ; sous ce dernier pourtant s’épanouit un islamisme prudemment non jihâdiste ou terroriste mais qui encadre de plus en plus, avec l’appui gouvernemental à ses aumôneries et à ses institutions « culturelles », l’ensemble des populations d’origine musulmane ».

Un commentaire

  1. Posté par Pierre-Henri Reymond le

    Schizophrénie: trouble mental, classe des troubles psychotiques. Apparaît généralement au début de l’âge adulte et affecte environ 1% de la population. Se manifeste par une perte de contact avec la réalité et une anosogonie, la personne n’a pas conscience de son trouble.
    Littéralement: esprit fendu!
    Esprit fendu? On ne saurait mieux dire, car: le rendement commence avec la séparation entre lumière et ténèbres. Se poursuit avec celle des eaux et du sec. Et enfin, « Dieu créa l’homme à son image, mâle et femelle il créa eux »( ce qui, premier symptôme de schiszophrénie, ne se voit pas en français!). Homme=eux, mâle et femelle! Donc double. Double en un!
    Je ne sais si l’institution, le sacrement du mariage vient de là. Mais l’affirmation: « que l’homme ne sépare pas ce que Dieu a joint », appliquée au mariage, me semble hors sujet! j’invite à la laisser de côté pour revenir à l’unité duale: homme un, mâle et femelle eux.
    Deux sont un, mais fendus ils ne le sont plus!
    Vous remarquerez la quête d’unité, pour se faire un nom (pour être), manifestée dans le récit de Babel. Le paradoxe y est mis en évidence puisque ils « parlaient langue une ». Autrement dit, si j’ose le dire, ils n’étaient pas conscient de l’unité. Ils avaient perdu conscience de leur unité, du réel. Ce qui implique que la démarche de Babel est vouée à l’échec! Le texte fait porter pudiquement le chapeau au Vieux (il me plaît de nommer ainsi Dieu) en disant qu’il confondis leur (au singulier) langage. Un point rassurant est qu’ils abandonnèrent la construction de la Tour! André Neher, dans le chapitre de son livre (de l’hébreu au français) consacré à Babel, fait remarquer que dans cette démarche de construction de lendemains chantants, l’homme est réduit à l’objet de la construction, à une brique. A une élément interchangeable. Notons que les hommes de Babel sont, selon André Neher, « désorientés », ils n’ont pas conscience de leur trouble! N’est-ce pas le cas aujourd’hui! Plus que jamais! Il me semble même que nous vivons simultanément Babel et le déluge (mabboul en hébreu!), la dissolution dans le même.

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