Simonetta Sommaruga: “Le droit d’asile ne tolère aucune discussion”

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Christoph Blocher a basé son traditionnel discours sur le respect de la démocratie directe. Simonetta Sommaruga sur les droits humains.

Christoph Blocher ne compte plus les atteintes à notre État. Outre le pouvoir illégitime des tribunaux qui contredit la volonté du peuple, il y a la menace d’une immigration incontrôlée, avec un système d’asile alourdi par des procédures trop lentes et trop clémentes.

«Le droit d’asile ne tolère cependant aucune discussion, poursuit Simonetta Sommaruga. Les droits internationaux ou de l’homme non plus. Celui qui envoie des messages obscurs sur les droits humains, joue avec le feu.»

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13 commentaires

  1. Posté par Pierre H. le

    “Il paraît que notre présidente est très populaire.”

    En Syrie ? En Turquie ? En Irak ?

  2. Posté par JeanDa le

    Plus je relis les paroles de madame la présidente de la Confédération, plus je me dis que notre pays est en train de se transformer en dictature.
    Il y est maintenant explicitement interdit de discuter de certains sujets, et en plus, la présidente a recours à la menace pour gouverner (“celui qui envoie […] joue avec le feu”).
    De quel feu parle-t-elle ? De quel bûcher ? D’où lui vient le droit de décider qui doit être brûlé ?

    Noir noir le futur … comme la fumée d’un camp de concentration.

  3. Posté par JeanDa le

    @Pierre H: Je fais le même rêve ! Il va falloir renvoyer les étrangers criminels afin de faire de la place dans nos prisons, car il y aura du monde à enfermer …

  4. Posté par Walls Hol le

    Que cette femme puisse confondre “Droit d’asile” et “Immigration” relève d’un handicape mental ! Ne lui en déplaise le vote du 9 février 2014 n’avait rien à voir avec le droit d’asile ! Le Ps n’a rien à faire au Conseil Fédéral : le droit d’asile ne concerne pas l’immigration en aucun cas… que le Levrat et cie arrêtent leurs mensonges !

  5. Posté par Pierre H. le

    Je me prends des fois à rêver… Des chars d’assauts et l’armée devant et dans le palais fédéral… Un putsch… Des arrestations… Des jugements pour haute trahison, manipulations… Des haut-gradés patriotes excédés par le désastre socialiste et par la montée du crime due à l’immigration massive… Des journalistes arrêtés pour complicité et apologie des crimes et du terrorisme… Je pense que ça arrivera en France !

  6. Posté par top gun le

    Si elle n’a pas persévéré dans le piano c’est peut-être qu’elle ne jouait pas si “juste” que ça. En se lançant en politique, elle nous la joue “railleuse” et dictatoriale! Mais dans les deux cas, elle n’a pas l’oreille musicale, gare à elle, car l’orchestre sans “directeur” et la salle vide, dont les spectateurs ne supportant plus une telle cacophonie, l’ont désertée? Jouez devant un miroir madame, ainsi la narcissique qui est en vous, n’effraiera pas grand monde. Vous aviez juste raison de paraître nerveuse, vous le serez toute cette année, parce que les évènements internationaux actuels, ne vous feront pas de cadeaux, les suisses encore moins!
    http://s2.lemde.fr/image/2013/12/11/534×267/3529283_3_9e3c_la-pianiste-martha-argerich-pendant-les_b4ff6a9a6c40d961cff34eef60ceed34.jpg

  7. Posté par Pierre H. le

    Madame Sommaruga fait fi de la constitution de notre pays dont elle est pourtant la présidente (que je ne reconnais pas comme telle puisqu’elle ne la respecte pas), constitution qui jusqu’à preuve du contraire est la clé de voûte et la pierre angulaire de notre nation. L’inconscience et la légèreté politique de Madame Sommaruga et de tous socialistes en général, avec leurs théories de droit international (il n’y a pas de constitution internationale) feront que, dans une décennie ou moins, la Suisse deviendra comme l’un de ces pays dont on accueille les ressortissants aujourd’hui. Je ne comprends pas où est la logique car il n’y en a pas ! Vous, Madame Sommaruga, en tant que membre du gouvernement de notre pays, vous êtes sensée protéger vos citoyens alors que vous, vous les jetez en pâture au terrorisme. Enfin, sachez une chose, Madame Sommaruga, dans la psychologie humaine, il n’y a rien de tel que se sentir trahi, bafoué, non respecté et de subir de l’injustice ! C’est vous qui jouez avec le feu !

  8. Posté par JeanDa le

    “Le droit d’asile ne tolère cependant aucune discussion, poursuit Simonetta Sommaruga. Les droits internationaux ou de l’homme non plus”
    C’est un comble ! Elle aurait pu dire par exemple “Le droit d’asile mérite d’être défendu” …
    Mais affiremr “NE TOLERE […] AUCUNE DISCUSSION”, signifie qu’îl est interdit d’en discuter, peut-être même d’y PENSER ?

    En disant cela, madame sommaruga se montre une fois de plus sous son vrai visage : un dictateur totalement fermé à la liberté d’expression ! Et c’est un tel personnage qui préside notre pays ??? A MOI LA PEUR !

  9. Posté par Pierre H. le

    “…Je sais, Messieurs, qu’à côté du socialisme soi-disant scientifique qui procède par déduction, il y a le socialisme sentimental, le socialisme imaginatif qui met le sentiment ou l’imagination à la place de la raison, s’inspirant uniquement d’un vague humanitarisme et de ce qu’on a nommé la religion de la souffrance humaine. Est-ce la peine de montrer que ce n’est pas là une méthode scientifique ? C’est ce que j’appellerai du mysticisme réaliste (réclamations) ; et si le mysticisme peut être de mise dans les régions abstraites de la philosophie ou de la religion, il est le plus dangereux des guides dans la sphère concrète par excellence, dans les études sociales. (Bruit, cris, applaudissements prolongés.)…”

    “…S’il est une notion aujourd’hui admise par tous les hommes de science, c’est que les sociétés humaines ne sont point, comme on l’imaginait encore au dernier siècle, un mécanisme inerte, une machine que l’on peut démonter et remonter à volonté, rouage par rouage, en supprimant une pièce, en ajoutant une autre. Une société est un organisme, un corps vivant qui croît et se développe à la façon des êtres vivants ; et un organisme ne se laisse pas impunément tailler et découper à plaisir ; un organisme ne se laisse pas refaire à volonté sur un plan préconçu. (Murmures et applaudissements.) C’est là une notion aujourd’hui banale ; mais, si banale qu’elle soit devenue, je vous conjure de remarquer combien elle cadre mal avec les prétentions des socialistes. Qu’ils s’en défendent ou non, ils sont, bon gré mal gré, prisonniers de la théorie mécanique des sociétés. Car leur prétention se résume à refaire la société artificiellement, suivant un plan nouveau, un plan idéal ; et, encore une fois, on ne refait pas, à volonté, un corps vivant, lui enlevant ses organes, pour les remplacer par d’autres ou les ranger dans un ordre nouveau. (Protestations et applaudissements.) Si les sociétés se modifient, si elles grandissent, si elles se transforment, si elles évoluent selon l’expression contemporaine, c’est à la façon des corps vivants, lentement, conformément à leurs fonctions organiques, suivant les lois de la vie et les conditions normales de leur existence. Avoir la présomption de traiter une société comme une matière inerte, comme une argile plastique que l’on pétrit à son gré, s’essayer à la refaire à neuf de toutes pièces, c’est le plus souvent, au lieu de la réformer, la déformer, l’estropier, la mutiler. (Exclamations et applaudissements.) Vous vous rappelez, Messieurs, le procédé de régénération recommandé par les magiciennes mythologiques. Il consistait à prendre un homme, un vieillard, à le couper en morceaux et à le faire bouillir dans la chaudière pour le faire rajeunir. C’est à cela, laissez-moi vous le dire, que ressemble la méthode de la plupart des socialistes ; et vous me permettrez de trouver que c’est là un procédé de rénovation dont on a le droit de se défier. (Cris, applaudissements prolongés, tumulte.)

    Messieurs les socialistes, vous avez annoncé l’intention de nous répondre. Si vous voulez nous réfuter, commencez par nous écouter. (Applaudissements.)

    La société est un organisme et non un mécanisme. Ce n’est point, Messieurs, que nous croyions les sociétés à jamais figées, à jamais raidies dans des formes immuables et dans des cadres inflexibles. Non, Messieurs, par cela même que nous regardons les sociétés comme des êtres vivants, nous croyons qu’elles sont perfectibles, – et quant à moi, j’oserai dire indéfiniment perfectibles ; mais toujours à condition de respecter, chez elles, les organes essentiels ; et si je ne craignais de paraître pédant, je dirais, à condition de respecter les lois de la biologie sociale. (Approbation.) Car, en dépit d’un préjugé trop répandu autour de nous, le progrès n’est pas chose fatale. Loin de progresser fatalement, par une sorte de nécessité inhérente à la vie sociale, les peuples qui violent les lois de la vie, les nations qui méconnaissent les conditions matérielles et les conditions morales du progrès des sociétés humaines sont condamnées à rétrograder, à déchoir, à périr. (Applaudissements.)…”

    “…A côté du devoir social, nous plaçons la liberté, parce que nous voyons, dans la liberté et dans la libre initiative privée, le premier moteur de tout progrès social. C’est un des points par où nous différons des socialistes de toutes les écoles. Le socialisme, Messieurs, aboutit à la contrainte ; il ne pourrait s’établir, il ne pourrait durer que par la contrainte. Qu’il le veuille ou non, le socialisme, le collectivisme serait la contrainte organisée. (Non ! non ! Oui, oui ! Bruyantes protestations et applaudissements prolongés.)

    A cet égard encore, permettez-moi de vous le dire, le socialisme est une conception rétrograde. Il ne s’inspire point de l’esprit moderne. Il n’est point dans la grande voie de l’évolution des sociétés humaines ; il veut les faire revenir en arrière sur les conquêtes des grands siècles de l’histoire. A la contrainte militaire, à la contrainte théocratique, à la contrainte féodale, si durement reprochées aux époques anciennes, il prétend substituer une contrainte nouvelle qui risque d’être autrement tyrannique, parce qu’elle s’étendrait à toute la vie publique et privée, la contrainte sociale. (Applaudissements.) Le joug qu’il ferait peser sur la société et sur l’individu serait si lourd que je ne m’étonne point, quant à moi des révoltes que provoque, chez les anarchistes, la perspective de la servitude collectiviste. (Applaudissements mêlés de protestations.)…”

    “…Au devoir social et à la liberté, nous associons l’idée de patrie. (Murmures.) Quelques-uns d’entre vous, paraît-il, trouvent cela suranné : – La patrie – c’est bien vieux ! disent-ils sans doute ; la patrie, cela a fait son temps. Pour nous, Messieurs, la patrie est une chose toujours vivante, toujours jeune ; plus les enfants d’un même pays nous semblent divisés, plus nous croyons nécessaire de raffermir dans les âmes ce sentiment de la patrie qui, lui aussi, est un lien social et je dirai le plus solide comme le plus doux des liens sociaux. Prenez garde à ceux qui veulent le briser, et demandez-leur par quoi ils comptent le remplacer. (Applaudissements redoublés.)

    Certains voudraient substituer à la patrie l’humanité. L’humanité, Messieurs, c’est une grande et noble chose, mais l’humanité c’est bien vague, et je doute que le cosmopolitisme possède, de longtemps, la vertu du patriotisme, et qu’il sache jamais inspirer les mêmes dévouements. (Applaudissements.) Mais est-ce bien l’amour de l’humanité que les socialistes et les internationalistes opposent à l’amour de la patrie ? Regardez au fond des doctrines et scrutez les actes ; écartez les mots et les formules, et vous trouverez autre chose. Au sentiment de la patrie, à la solidarité nationale, ce que veulent en réalité substituer les socialistes, c’est un nouvel esprit de caste, c’est la solidarité ouvrière, ou comme ils disent, la solidarité prolétarienne internationale. Or, Messieurs, qui ne voit la différence et qui peut dire que ce soit là un progrès ? A un principe d’union, on cherche à substituer un principe de division. L’amour de la patrie était un lien entre tous les habitants d’un même pays ; le sentiment de classe, la jalousie de classe est une cause d’égoïsme et de désaffection ; et s’il venait à l’emporter, cet esprit de division aboutirait à remplacer les rivalités nationales par les haines de classes et les démêlés avec l’étranger par les luttes intestines et les guerres civiles. (Applaudissements prolongés mêlés de protestations.)

    Tel est le fait, Messieurs ; les dénégations des socialistes n’y peuvent rien changer, et je terminerai en vous conjurant de réfléchir à cette vérité, hélas ! trop manifeste. Alors même qu’il réussirait à se disculper de tout internationalisme, – par le seul fait qu’il fomente les haines de classes, le socialisme est, qu’il le veuille ou non, l’ennemi né de la cohésion nationale ; le socialisme est, pour les nations modernes, un agent de dissolution,un agent de désagrégation. (Cris, Oui ! oui ! Non, non ; Vive la France ! A bas les sans-patrie, applaudissements répétés.)

    L’on se demande souvent avec anxiété, en face de notre Europe transformée en camp retranché, devant les compétitions nationales déchaînées ou aggravées par l’ère bismarckienne, quel sera le vainqueur, pacifique ou militaire, de la course entre les nations ? Pour moi, Messieurs, j’ose le dire en toute franchise, le vainqueur sera le peuple qui se laissera le moins entamer par le socialisme. (Oui ! oui ! Applaudissements mêlés de protestations.)…”

    EXTRAIT DU DISCOURS DE M. ANATOLE LEROY-BEAULIEU
    SÉANCE DU MERCREDI 9 JANVIER 1895

    LEROY-BEAULIEU, Anatole (1842-1912) : Pourquoi nous ne sommes pas socialistes.- Paris : Comité de défense et de progrès social, 1895.- In-8, 31 p.

    http://www.bmlisieux.com/curiosa/bolieu01.htm

  10. Posté par patrick lévy le

    …, Simonetta + Facebook = traitres. Patrick Lévy.

  11. Posté par Pierre H. le

    C’est l’anti-démocrate Simonetta Sommaruga, que je ne reconnait pas comme notre présidente, qui joue avec le feu !

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