La rédaction du Soir a reçu peu après 14h30 un coup de fil menaçant : « Ca va péter dans votre rédaction. Vous ne nous prenez pas au sérieux. ». La personne a appelé le numéro général du Soir qui le reliait à la personne de garde au central téléphonique.
La rédaction ainsi que toutes les personnes présentes dans le bâtiment (les rédactions de La Capitale et Soir magazine) ont été immédiatement évacuées. A ce stade, les locaux sont toujours évacués. La police procédant à des vérifications. Elle est également en train de procéder à l’interpellation d’un suspect. Il s’agirait de Thierry Carreyn, âgé de 53 ans, ex-imprimeur et qui a déjà été arrêté pour un dépôt de bombe en 1999 devant les locaux du Vlaams Blok, aujourd’hui Vlaams Belang. L’individu qui a contacté le journal « Le Soir » a décliné cette identité, précisant qu’il voulait ainsi, au nom de « l’extrême gauche », arrêter la couverture médiatique de l’attentat contre Charlie Hebdo, qui selon lui nourrirait l’ « extrême droite ».
Thierry Carreyn avait en 1999 réussi à faire exploser une cabine téléphonique devant le Vlaams Blok, à l’aide d’un explosif composé d’un extincteur. Il n’y avait à l’époque eu que des dégâts matériels.
Il avait déjà commis certains faits en 1996 qualifiés d’attentat en crevant les pneus d’une voiture. L’identité du suspect est donnée à titre conditionnel. La police étant également en train de localiser un couple, également au titre de suspects éventuels.
@M. Hofer
…et alors, qu’est-ce que vous en déduisez ?
@ Christian
« Le Soir » a décliné cette identité, précisant qu’il voulait ainsi, au nom de « l’extrême gauche » arrêter la couverture médiatique de l’attentat contre Charlie Hebdo.
Qu’est-ce que vous ne comprenez pas?
C’est curieux, vous parlez de l’extême- gauche, alors qu’il s’agit de l’acte d’un individu ! Pourriez-vous m’expliquer votre raisonnement ?