Un Suisse de 35 ans a été licencié après six mois de travail. Il n’a pas droit au chômage et n’a pas touché un franc des services sociaux.
Des jours, des semaines et des mois qui défilent et un compte bancaire déficitaire, qui ne fait même plus un saut de puce vers le haut... Congédié en septembre par son ancien employeur, un Suisse de 35 ans ne sait plus à quel saint se vouer. «Après avoir longtemps été photographe indépendant, j’ai été embauché en avril. Puis j’ai été licencié après six mois. Je n’ai donc pas droit aux indemnités de chômage. Avec une fille de 4 ans à ma charge, je croyais pouvoir au moins bénéficier d’une aide des services sociaux. Mais on me répète sans cesse que mon dossier est en traitement.»
Rappel: Lorsque la Suisse récompensait les criminels étrangers
Oh non qu’il n’est pas le seul… Il y a une multitude de personnes en train de s’enfoncer dans des situations de plus en plus pénibles et difficiles à supporter au quotidien. Au début… c’est supportable, car on se dit qu’on va s’en sortir, que c’est une mauvaise passe. Puis, la mauvaise passe s’installe et devient chronique, et peu à peu les chances d’y arriver s’amenuisent. Déjà car l’espoir et l’optimisme nous quittent, la force de se battre également, puis la résignation montre le bout de son nez. Comment ne pas baisser les bras après des années de lutte et d’efforts incessants, après des années à subir le regard réprobateurs des personnes actives qui méprisent ceux qui n’ont pas leur chance… que ce soit pour des raisons de santé, de situations familiales compliquées, et j’en passe… Même les fameux “cartons du coeur” au lieu de vous soutenir vous accablent de reproches, et précisent que lorsque l’on est aux services sociaux, l’on vit très bien et qu’il est donc inconcevable de demander un carton… Evidemment, cela mine… Quant aux différences de traitement, j’en avais remarqués au début de ma dégringolade, certaines personnes sont mieux traitées que d’autres. Mais, au fil des années, cela ne m’a plus importé. Je n’ai plus vu qu’une seule chose: “Mon dieu, mais comment donc je vais nous sortir de là, mon fils et moi?”… J’ai tout essayé, j’ai accepté des situations inacceptables, j’ai reçu une “aide au placement” de l’AI, gaspillée par un conseiller verreux qui n’a fait que me placer dans des entreprises qui n’avaient aucune intention de me garder, mais juste avoir une employée gratuitement pendant un temps… et qui, bien entendu, étaient des amis du conseiller en question. A aucun moment, il ne m’a été proposé une solution acceptable alors que je me suis pliée à tout ce que l’on me demandait. Aujourd’hui, je suis désespérée, je me débats dans une vie qui ne me ressemble pas. J’ai des capacités, j’ai de la volonté, j’aime travailler… mais ma santé instable fait qu’aucun employeur ne peut souhaiter me garder et donc qu’aucune opportunité correcte ne s’offre à moi. Je ne peux que rester à végéter aux services sociaux et je hais la passivité dans laquelle je suis forcée de vivre.
Alors, non… cet homme n’est pas le seul… je ne suis pas la seule… tous les autres ne sont pas les seuls! Je connais bien des gens qui voudraient s’en sortir mais ne le peuvent pas, même jouissant d’une bonne santé car, comme il l’a été soulevé plus haut, les employeurs préfèrent prendre de la main-d’oeuvre bon marché et donc étrangère. Je ne veux pas accuser la Suisse, le système suisse que je trouve parmi les meilleurs au monde et je tiens à préciser que je suis extrêmement reconnaissante à mon pays de l’aide dont je bénéficie. Mais n’y a-t-il vraiment aucun autre moyen de vivre qu’à travers les services sociaux lorsque l’on souffre d’une maladie non reconnue par l’AI? Pourquoi rien n’est-il prévu pour que les personnes désireuses de travailler puissent accéder à des solutions plus viables et n’aient pas comme seul recours… les services sociaux?
Personne ne veut s’attaquer au problème du dumping salariale dans le secteur privé, alors il faut mettre en place des taxes pour assurer un revenu à ceux qui en subissent les effets collatéraux! Ce genre d’initiative peut clairement amener une réponse à condition que les entreprises qui utilisent la main d’oeuvre locale soient exemptées de ces taxes.
http://www.admin.ch/ch/f/pore/vi/vis423.html
http://inconditionnel.ch/pourquoi/
Votre dossier sera traité mais les étrangers sont prioritaires . numéro suivant ! Bonjour c’est à quel sujet …
C’est une honte! une véritable honte! Comme Schiess, je pense effectivement qu’il n’est pas le seul Suisse dans cette situation. En tant que Suisse, nous sommes entrain de vivre dans notre propre pays ce que d’autres européens vivent dans le leur. Nous sommes laissés de côté par des employeurs qui engagent de la main d’oeuvre moins chère (alors que nous serions certainement prêt à accepter de gagner moins pour avoir un job), puis par des services sociaux qui soit nous laissent poireauté pendant des mois, soit nous donnent un strict minimum bien moins élevé que certaines personnes. Et je sais de quoi je parle étant moi-même dans cette situation. Je ne suis pas raciste, mais j’ai des amis réfugiés et j’ai pu constater qu’ils ont pour vivre plus que ce que mes enfants et moi-même avons, et bien plus… Je pense très sincèrement que l’état Suisse à un sérieux problème et qu’il serait temps qu’il y remédie, ou que le peuple cesse de jouer les moutons et se rebelle…. En attendant, pour ce monsieur Suisse, qui est dans cette situation, faite-lui savoir qu’il peut trouver des aides de logements et alimentaires auprès de la fondation d’Emmaus, et de l’Armée du Salut, il peut bénéficier des cartons du coeur, et dans certaines régions Caritas. Oser le dire et trouver de l’aide est important pour s’en sortir…
Et bien moi je pense qu’il ne doit pas être le seul Suisse dans ce cas, et que nous, Suisses, n’avons jamais su nous défendre, moi la première. Quand je dis ça autour de moi, dans un certain milieu, on me saute dessus en me traitant de parano…et de raciste. Je suis écoeurée par le cas de ce monsieur. Un jour viendra où le peuple suisse se révoltera, du moins je l’espère.