« Je suis favorable au droit de vote des étrangers », a rappelé François Hollande, lundi, durant son discours d’inauguration du musée de l’Histoire de l’immigration ouvert en 2007. Alors que sa popularité est au plus bas, François Hollande souhaite unifier la gauche, et peut-être trouver des électeurs de remplacement, en reprenant un de ses thèmes favoris : l’accueil des étrangers. Il compare l’arrivée des 200 000 immigrés par an sur le sol français à une accumulation de « talents » et de « chances ».
Dans le même temps, le président a attaqué le FN, traité de démagogue, dénoncé la poussée des nationalismes en Europe, tout en assurant que l’islam est tout à fait compatible avec les lois de la République. Nicolas Sarkozy est aussi sur cette même ligne.
Le président semble ignorer la réalité ! Seulement 9% des immigrés légaux viennent en France pour travailler, les autres étant réfugiés, étudiants ou rejoignent leur famille. En 2013, 264 000 personnes ont officiellement bénéficié de l’Aide médicale d’Etat, qui permet aux clandestins d’être soignés gratuitement.
Le président ignore la révélation de son ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, que 20 % des djihadistes français sont des convertis.
Le président ignore aussi les Français de souche, qui pourtant, comme l’indique un récent sondage de nationpresse info, sont 60 % à s’opposer à l’immigration.
Pourtant, l’immigration n’est pas une fatalité, contrairement à l’idéologie bien-pensante qui sévit en France. En Espagne, une loi de sécurité citoyenne a été adoptée jeudi dernier par le congrès des députés qui prévoit une reconduite immédiate des immigrés clandestins à la frontière.
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