Loïc, d'origine tunisienne, installé depuis un an dans ce quartier, doit déposer plainte dans la journée.
Ce commerçant subit des pressions et des menaces depuis des semaines. Il est accusé par plusieurs individus d'être un "mauvais musulman" parce qu'il utilise de l'alcool dans ses préparations pâtissière et qu'il vend des sandwiches au jambon.
Trois suspects sont sous contrôle judiciaire depuis vendredi dans cette affaire
À l’instar de la relaxe des Femens de Notre-Dame, il est à craindre que la plainte se retourne contre le plaignant, le condamnant à une peine exemplaire pour trouble à l’ordre publique et que les « grands frères donneurs de leçons » ne soient pas inquiétés par une justice repentante et rampante.