Par Charles Sannat : diplômé de l'Ecole Supérieure du Commerce Extérieur et du Centre d'Etudes Diplomatiques et Stratégiques. Il commence sa carrière en 1997 dans le secteur des nouvelles technologies comme consultant puis Manager au sein du Groupe Altran - Pôle Technologies de l’Information-(secteur banque/assurance). Il rejoint en 2006 BNP Paribas comme chargé d'affaires. Il est actuellement le directeur des études économiques d'AuCOFFRE.com et rédacteur du Contrarien Matin, 'Décryptage quotidien, sans concession, humoristique et sarcastique de l'actualité économique'.
Le 25 novembre j’écrivais un édito sur le plan des marchés pour une attaque contre la dette italienne entre Noël et le jour de l’an 2014. Vous pourrez le lire ou le relire ici . C’est important de l’avoir en tête car cela est bien sûr à relier avec cette information qui est tombée vendredi soir dernier, à la veille du week-end et après la fermeture des marchés européens évidemment.
D’ailleurs, selon le principe de l’information auquel nous sommes tous soumis, à savoir qu’une information chasse l’autre dans un flot totalement ininterrompu, plus personne ne sait que l’Italie a été dégradée vendredi dernier il y a tout juste 3 jours. D’ailleurs, vendredi soir vous étiez occupé à autre chose, samedi il fallait commencer à jouer le Père Noël dans les centres commerciaux bondés et dimanche, ces même centres étant « exceptionnellement » ouverts aussi, eh bien on poursuivait les achats… Résultat : la dégradation de l’Italie, tout le monde s’en fiche, même la Bourse de Paris qui bondissait de plus de 2 % en clôture mais c’est normal, l’annonce a été faite après, mais lundi les marchés pourront aussi aller de l’avant puisque… finalement, la dégradation de l’Italie aura « bien été digérée » et que cela « forcera » l’Italie à faire des réformes et la Banque centrale européenne à « intensifier » encore un peu plus ses préparatifs en cas d’intervention… le tout sous le regard allemand courroucé…
Et vous, qu'en pensez vous ?