Secret bancaire: «Les pays de l’UE ne vont pas faire de cadeau»

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Les experts estiment que Berne a lâché, avec le secret bancaire, sa meilleure monnaie d'échange. Dans ce dossier, la Suisse agit sur le plan bilatéral, avec certains Etats ou avec l'Union Européenne (UE), précise le Secrétariat d'Etat aux questions financières internationales (SFI). Et aussi au plan multilatéral, comme au sein du Conseil de stabilité financière ou de l'Organisation mondiale du commerce.

«Maintenant que la Suisse a lâché le secret bancaire, les pays de l'UE ne vont pas faire de cadeau», déplore pour sa part Carlo Lombardini, expert en droit bancaire et professeur à l'Université de Lausanne. En écho aux craintes pour l'emploi et les recettes fiscales de la Fondation Genève Place Financière, il prédit une contraction pour la place helvétique et une perte de compétitivité.

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3 commentaires

  1. Posté par andrea le

    On disait que lorsque l’on aurait vu autant de conseillères fédérales aussi nulles que peuvent être des conseillers fédéraux, on aurait pu considérer que l’égalité hommes-femmes serait atteinte:
    ouvrons les boutilles de champagne. On y est!

  2. Posté par Christian Hofer le

    Ah tiens, après que cette chère EWS ait bradé totalement notre principal atout avec les USA, les menaces continuent. Nous sommes dans un monde qui ne respecte jamais les faibles et notre CF ne le sait pas. Quelle adorable crédulité!

    Je rappelle que nous nous sommes alignés sur les sanctions contre la Russie. Voilà comment l’UE nous remercie.

    Nous avons perdu cette partie d’échecs, sans que le peuple n’ait son mot à dire. Nos pions se font avaler et nous n’avons rien en retour. La naïveté et la stupidité de nos dirigeants étaient déjà notre talon d’Achille lors de l’affaire libyenne.

    Il faut dire qu’avec un CF qui se prétend l’élite intellectuelle du pays, cela laisse rêveur.

  3. Posté par Economico le

    Je partage entièrement la position du Prof Lombardini. Le milieu bancaire et le CF a cédé à des pressions pour accéder au marché financier de l’UE, sans que l’on ai la moindre avancée dans ce domaine. On motive maintenant l’abolition des forfaits fiscaux à nouveau pour permettre aux banques d’accéder à ce même marché. http://www.hebdo.ch/les-blogs/rossi-sergio-les-non-dits-de-léconomie/les-«forfaits-fiscaux»-nuisent-à-la-suisse

    Nous faisons trop confiance à l’UE et ses membres dont la stratégie est de faire avancer nos pions pour mieux les avaler. Une grande partie de nos voisins ne veulent qu’extraire de la Suisse sa substantifique moelle. En affaiblissant notre avantage concurrentiel principal qu’est l’indépendance, nous deviendrons un proie facile pour l’UE. L’entrée dans l’espace Schengen agit comme les métastases d’un cancer qui est en passe de devenir incurable.

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