Article du Temps du 17 octobre 2014.
On remerciera au passage ces générations de Suisses qui ont mis de l'argent dans les caisses du social pour constater où il est dépensé aujourd'hui.
Les principales sont liées à la structure sociodémographique. En ligne de mire, les étrangers. Leur taux n’est pas excessivement important à Bienne (29,3%), mais plus d’un étranger sur cinq recourt à l’aide sociale, alors qu’ailleurs c’est moins de 15, voire de 10%.
«Nous avons une importante population qui provient d’Afrique et d’autres régions, sans formation, difficilement intégrable dans un marché du travail industriel qui utilise de moins en moins les petites mains, ou alors les paie faiblement. A Bienne, il faut de surcroît apprendre deux langues, ce qui complique la tâche.» Plus de la moitié (52,9%) des bénéficiaires de l’aide sociale à Bienne, ce sont des étrangers.
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