Robert Ménard a prononcé un discours à l’ensemble du personnel municipal de Béziers le 25 septembre. Extraits :
« [...] A Béziers, comme ailleurs, il y a de très bons agents, de bons agents, des agents corrects, des agents passables qui peuvent s’améliorer ; il y a aussi de mauvais agents qui sont une plaie pour la ville, qui sont précisément le type de personnes à cause desquelles les fonctionnaires sont, si souvent, trop souvent, moqués et méprisés. Ces quelques agents font du tort à tous les autres et aux Biterrois. Je vous dirai plus loin comment je compte faire la distinction entre les uns et les autres, entre la qualité et la médiocrité, mais je vous dis tout de suite que les agents qui ne donneront pas satisfaction à l’avenir n’en seront certainement pas récompensés. Finis les passe-droits et le clientélisme ! J’y veillerai personnellement. Et, bien naturellement, tous les cadres seront responsables devant moi de cette vigilance que l’éthique et l’intérêt collectif exigent. Car, ici, désormais, la règle du jeu a changé. Le mot d’ordre est simple : tout, tout pour Béziers ! [...]
Beaucoup de mesures que nous allons prendre sont d’abord et avant tout dictées par la loi. En effet, il se trouve que celle-ci n’est pas toujours appliquée à la mairie de Béziers. Un exemple : la durée légale du temps de travail annuel est de 1 607 heures en France. A la mairie de Béziers, cette durée est seulement de 1 544 heures. Soient 63 heures de moins ! Je le redis : c’est parfaitement illégal. [...]
Monsieur MENARD bravo et merci pour votre action !
Claude Toulouse
Robert Ménard a raison de tenir un discours civique au personnel de la ville. Dans les municipalités socialistes -et encore, s’il n’y avait que dans celles-ci ! -, clientélisme et passe-droits ont tellement élimé le service publique que c’en est devenu un vrai scandale. Il faut même, dans de telles municipalités, posséder “la bonne carte” pour être embauché, c’est-à-dire militer et voter socialiste. Et le travail pour le bien public n’est pas fait, ou, au mieux, il est fait avec négligence. Donc il est temps de moraliser le service public, comme le fait Ménard. À tous les échelons, jusques et y compris à l’échelon gouvernemental. Mais nous manquons de Ménard, dans ce pays !