C’est arrivé dans « le ghetto de Rignano », près de Foggia, dans les Pouilles, un vaste campement où, depuis des années, dans des conditions sanitaires épouvantables, se sont entassés des immigrés clandestins, employés au noir comme ouvriers agricoles : la police est au courant mais se garde bien d’intervenir. L’autorité est assurée par « les chefs noirs, des Africains qui sont là depuis longtemps » et qui servent d’intermédiaires entre les propriétaires et les travailleurs, en prélevant au passage leur (large) part.
Depuis quatre jours, Simon Couloubali, un Malien de 32 ans, persécutait une Nigériane de 57 ans, qui tient un petit point de restauration à l’intérieur du camp. « Il ne supportait pas qu’elle porte au cou un crucifix, symbole de sa foi religieuse.
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