Le président du PLR défend Schneider-Ammann

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Le président du PLR Philipp Müller a apporté son soutien au ministre de l'économie dans le dossier des pratiques fiscales du groupe Ammann.

Philipp Müller prend la défense du conseiller fédéral Johann Schneider-Ammann dans le dossier des constructions "offshore" de son ancienne entreprise. Le président du PLR s'en prend vertement à la nouvelle enquête sur les pratiques fiscales controversées du groupe Ammann.

L'entreprise bernoise de machines de construction a reçu le feu vert des autorités fiscales, déclare Philipp Müller dans une interview diffusée samedi par la "Nordwestschweiz" et la "Südostschweiz". A l'instar de M. Schneider-Ammann, il dénonce avec force l'annonce des autorités de passer encore une fois au crible les pratiques fiscales du groupe Ammann.

"C'est vraiment un coup de massue", tonne M. Müller. "Si l'on commence à remettre en cause rétroactivement un arrangement légal entre les autorités fiscales et une entreprise, l'entreprise - veuillez excuser mes mots - se fait baiser". Il en est de la sécurité du droit, selon lui.

Compte tenu de l’intérêt médiatique et politique que suscite l’imposition du groupe Amman, la direction des finances du canton de Berne a annoncé jeudi l'ouverture d'une nouvelle enquête en collaboration avec l'administration fédérale des contributions. Elle estime judicieux que la Confédération et le canton aient sur ce dossier une position convergente et claire.

Des millions

L'émission de la télévision alémanique "Rundschau", suivie par d'autres médias, avait dévoilé ses constructions "offshore". Des millions ont été investis dans des sociétés filiales sises au Luxembourg et à Jersey. Au terme de la première enquête, le fisc bernois n'avait découvert aucune activité illégale en lien avec les anciennes sociétés financières installées au Luxembourg et à Jersey.

L'ancienne société de M. Schneider-Ammann ne s'est pas comportée illégalement, poursuit M. Müller dans l'interview. Avec cette décision, l'Etat veut essayer d'encaisser plus d'argent. "Ce n'est pas le moment de brandir des principes moraux", s'insurge-t-il.

Les accords entre entreprises et autorités fiscales sont courants en Suisse. Et les entreprises devraient pouvoir se fier à ces accords, relève encore M. Müller. Le conseiller national argovien souligne que le groupe Ammann occupe 1300 personnes en Suisse, dont 10% sont des apprentis.

 

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