4 commentaires

  1. Posté par marker le

    JDV,
    Babylone symbolise aussi la ville intérieure de l’homme ancien, reptilien avec ses désirs égoïstes au ras de pâquerettes, ne voyant pas plus loin que son propre intérêt.
    Jérusalem symbolise la ville sainte intérieure de l’homme, la présence éternelle du Verbe en nous et nous en Lui.
    On comprend dès lors pourquoi l’âme (le peuple de Dieu) est appelée, par les prophètes, adultère et prostituée.
    Dans tous les modèles historiques, il y a un empire qui grandit, jusqu’à s’emparer du centre divin en l’homme.
    L’empire babylonien a été remplacé par celui des Mèdes et des Perses, celui des Grecs et celui des Romains, mais n’a pas couvert le monde entier, ce qui n’est pas le cas de l’empire actuel occidental, son mode de vie, ses gadgets. Les empires se sont succédé tout au long de l’histoire et les empereurs se sont fait appeler Dieu.
    Y a-t-il encore une contrée dans le monde qui ne porte pas ses symboles ? Même le vizir qui veut être vizir à la place du Vizir les porte.
    Y a-t-il encore en nous une part qui n’ait pas fait allégeance à l’homme reptilien qui veut survivre dans ce monde où tout a une fin ?
    La part éternelle du divin en nous, la Colombe si elle n’est pas affectée par le venin du serpent.
    Langage difficile à accepter, il est vrai, mais Jésus n’a jamais fait dans la dentelle.

  2. Posté par JDV le

    concernant le post de Marker:
    C’est une exégèse surprenante, pas démente, mais vraiment suprenante, qui a au moins le mérite de faire ouvrir la Bible, lire, s’informer, découvrir d’autres valeurs, celles que nous avons perdues et se tourner vers Dieu. Cette interpretation de Marker ouvre la perspective d’aborder cette réalité qui nous attend: l’accomplissement des prophéties bibliques, qu’on le veuille ou non.

  3. Posté par Vautrin le

    Il y a peut-être dans l’inconscient collectif des réminiscences de la Peste et des invasions. On ne saurait ni le démontrer ni le réfuter. Mais il est évident que la trop large ouverture des frontières favorise la pénétration de l’une et des autres. Comme si les sociétés occidentales, longtemps anallactiques, laissant entrer l’étranger au compte-gouttes et appliquant des critères raisonnables de sélection, étaient soudain devenues synallactiques, allant jusqu’à modifier leurs lois fondamentales pour accueillir un étranger auquel on ne ne demande plus de s’intégrer, donc de renoncer à sa culture d’origine. Cette attitude est dangereuse pour une société qui voit soudain ébranlées les bases conventionnelles sur lesquelles elle s’est édifiée. On pourra toujours incriminer les “élites” : ne voit-on pas que les castes politiques agissent ainsi tant qu’elles ne reçoivent pas un coup d’arrêt ? Or si celui-ci n’intervient pas, c’est que les peuples n’ont pas conscience du fait que l’allochtone n’est jamais dissuadé de s’installer et d’importer ses mœurs contraires. Certes, la propagande les dirige dans ce sens, mais il y a toujours des gens raisonnables pour donner l’alarme. S’ils ne sont pas écoutés, voire s’ils sont persécutés par les pouvoirs en place, c’est qu’il s’opère un effondrement civilisationnel. On a trop longtemps, ainsi, trouvé des circonstances atténuantes au barbare, au nom d’un humanisme totalement dépassé. Que l’Occident ait aujourd’hui des velléités de s’éveiller devant l’horreur des islamistes ne révèle rien de plus, ce me semble, qu’un sentiment trop tardif de ses propres abandons.

    Cela dit, que notre monde soit, comme il est dit par Boulevard Voltaire, ” ploutocratique et globalisé”, je l’admets; encore ai-je des doutes sur la “globalisation” : chaque société, en dépit des apparences, fait son propre brouet des ingrédients qu’elle trouve, et ce brouet n’est pas nécessairement goûté par les voisins. Mais les rédacteurs de BV ne voient pas la contradiction qui existe entre “ploutocratique” et “libéral”. Tout dépend, en fait, de l’acception du terme “libéral”. S’il s’agit d’un synonyme de “libertaire” ou “dépravé”, je l’admets volontiers comme tel. S’il vise une organisation sociale dans laquelle tout citoyen est autonome quant à sa responsabilité, ne reçoit pas d’entraves pour entreprendre, exerce directement son pouvoir par la démocratie directe, alors je ne comprends pas que l’on puisse soupçonner le libéralisme d’être la cause de la déliquescence contemporaine. Bien au contraire : c’est par manque de démocratie et donc de libéralisme que nous en sommes là. La ploutocratie, c’est ce que les marxistes d’hier appelaient “capitalisme monopoliste d’État”, cette collusion entre très grands trusts et États, qui draine de l’argent public dans les caisses de ces trusts et infléchit la politique. Dans cette perspective, il n’est pas douteux que, par exemple, les intérêts monopolistes des majors du pétrole aient joué dans l’ahurissant “politique arabe” de la France. Mais c’est très exactement l’opposé du libéralisme, cela. Car le libéralisme ne joue que sur la libre-concurrence et n’admet pas de collusion entre l’État et les entreprises : “La politique de la France ne se décide pas à la corbeille” (de la Bourse), disait de Gaulle.

  4. Posté par marker le

    Il faut lire le 17ème chapitre de l’Apocalypse http://www.aelf.org/bible-liturgie/Ap/Livre+de+l%27Apocalypse/chapitre/17
    et en particulier les versets 11 à 17.

    Pour situer les personnages selon l’Apocalypse elle-même :

    La Bête : le commerce international, la consommation effrénée et sa propagande. Personne ne peut acheter ni vendre sans sa marque qui est 666, symbole de l’argent (en référence aux 666 talents d’or que Salomon recevait chaque année, en guise de taxes)
    10 cornes : ce sont les 10 rois, les dirigeants du monde. Le chiffre 10 est l’ensemble de ces rois.
    La prostituée : la civilisation séduite par les artifices de la Bête.

    Il faut donc comprendre que la Bête qui était et qui n’est plus mais qui reparaîtra pour un peu de temps, c’est le système babylonien, son commerce, sa science qui gouverne. Ce qui, dans l’ancien testament est considéré comme une idolâtrie. L’idole est un dieu fait à la convenance des hommes, une vision fausse et égocentrique de l’homme.
    Le verset 17 dit bien que c’est Dieu qui veut en finir avec ça et laisse donc les maîtres du monde réaliser ce projet, en laissant dériver le coeur des dirigeants de la planète vers l’expansion du système babylonien et de ce fait détruire toute civilisation. Et c’est bien l’impression qu’on en a ….
    Mais c’est bien la civilisation qui n’en a jamais assez et qui en redemande, c’est donc elle qui exerce sa royauté sur les rois de la terre.
    Ce qu’est Armageddon :
    Les 4 cavaliers sont les protagonistes de toute l’histoire humaine.
    Le blanc : le symbole des guerres justes faites au nom de Dieu, le cavalier croit qu’il est investi par Dieu
    le rouge : suite logique aux guerres “justes” : guerre de sang, le peuple contre le peuple
    le noir : il est question de balance et de produits de consommation : guerre économique
    le verdâtre : les épidémies.
    Armageddon c’est tout cela ensemble, le jugement final sur cette terre.
    Dans l’ancien testament, Dieu a toujours “suscité” un ennemi pour réveiller son peuple (Ex. le pharaon)

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