Derrière leurs sourires de circonstance, les vingt-six chefs d’État et de gouvernement, qui se sont entendus, vendredi dernier, pour soumettre à l’approbation du Parlement européen la nomination de Jean-Claude Juncker à la tête de la Commission de Bruxelles, ne sont pas dupes de l’arithmétique : ils savent qu’au-delà de ce plébiscite, l’opposition du Royaume-Uni et de la Hongrie à cette décision pourrait déboucher sur une crise sans précédent depuis l’adhésion de Londres au Marché commun, en 1973.
Il suffit pour cela que le premier ministre britannique, David Cameron, gagne les législatives de 2015. Une éventualité plus qu’envisageable et dont personne ne doute qu’elle le conduira à tenir sa promesse de janvier 2013 : organiser, d’ici à 2017, un référendum sur le maintien du Royaume-Uni dans l’Union. « Je fais ce que je dis », a insisté Cameron, vendredi soir, en prenant acte de sa défaite.
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