EIIL (État islamique en Irak et au Levant) ou ISIS pour état islamique en Irak et en Syrie, l’organisation pas si dissidente d’al Qaïda qu’on veut le dire dans les médias en langue française, ont capturé aujourd’hui deux points de passage, un entre l’Irak et la Jordanie : Turaibil et Al Walid entre l’Irak et la Syrie, renforçant leur contrôle sur la partie ouest de la province d’Anbar en Irak, et l’artère stratégique entre l’Irak et la Jordanie.Plus tôt dans la journée, un membre d’ISIS a déclaré : « Jérusalem est notre prochaine cible ».
Le premier ministre Binyamin Netanyahu a informé Barack Obama, le 20 juin, ainsi que le roi Abdullah de Jordanie et le président Mahmoud Abbas que seul Israël a les moyens de freiner « la rapide avancée des combattants islamistes sunnites d’Irak qui se dirigent maintenant vers la frontière jordanienne et représentent une menace pour les Palestiniens et le royaume de Jordanie et la sécurité d’Israël ».
Selon Netanyahu, l’armée israélienne est la seule armée de la région qui possède les capacités et l’expérience en contre-terrorisme pour affronter ISIS et protéger le règne du roi de Jordanie et de Mahmoud Abbas à Ramallah contre l’incursion des jihadistes.
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Il a ajouté qu’il est essentiel de maintenir le partenariat entre l’armée jordanienne et Tsahal le long de la frontière du Jourdain contre une éventuelle poussée d’ISI vers l’ouest.
Le sénateur américain Lindsey Graham vient de déclarer : “nous avons eu al-Qaida, prédécesseur d’ISIS en Irak, et ISIS va ensuite marcher sur la Jordanie et le Liban”.
Il est important de préciser que des membres d’ISIS ont été entraînés en 2012 pas des instructeurs américains sur une base secrète en Jordanie, selon des révélations d’officiels jordaniens.
L’objectif du gouvernement Obama était alors d’apporter une aide discrète aux rebelles contre le régime du président syrien Bashar al-Assad en Syrie. Les officiels, sous couvert d’anonymat, ont ajouté que l’entrainement ne devait pas servir à une campagne future en Irak.
Concernant la crise en Syrie, Netanyahu a déclaré, en direction d’Obama : “je pense que la clef du problème syrien et irakien va résider entre une combinaison de ce qui va se passer à l’intérieur de ces pays et notre capacité à mettre en place une plate forme de contre-terrorisme qui permette à tous les pays de la région d’avancer dans la même direction ».
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Mais bien sur…. qui d’autres peut arrêter le train que le conducteur… quand même !
Merci à tous les islamophiles d’occident : l’autobus en pleine gueule c’est maintenant.