France

« La théorie du genre qui n'existe pas a encore frappé »

 

L’académie de Nantes a invité les lycéens (garçons) de 27 établissements à se mettre en jupe hier vendredi, dans le cadre d’une opération de sensibilisation visant à déconstruire les stéréotypes et lutter contre le sexisme, baptisée « Ce que soulève la jupe ».

La polémique n'a pas tardé à éclater : les réseaux sociaux se sont enflammés, à l’Assemblée nationale la députée Véronique Louwagie a interpellé le ministre de l’Education Benoît Hamon à ce sujet, et la Manif pour tous a protesté et organisé une manifestation sur place.

Malgré le baccalauréat à préparer, une centaine de jeunes gens, guidés par quelques activistes socialistes, ont arboré une jupe et ont hué les manifestants. Des « rebelles » en carton qui ne font en réalité que suivre les idées du temps sans en comprendre les enjeux. Où sont passés les (vrais) hommes ?

 

 

La vente d'Alstom au cœur des élections européennes

 

Ce jeudi a été publié au Journal officiel un décret qui étend le mécanisme de protection des entreprises stratégiques françaises. Ce décret vise à soumettre à l’autorisation préalable du ministre de l’Economie les investissements étrangers dans certains domaines stratégiques. Concrètement, il s'agit d'empêcher que la branche énergie d'Alstom puisse être rachetée par des sociétés étrangères, par exemple General Electrics aux Etats‑Unis.

Selon un sondage CSA, 59 % des personnes interrogées jugent, je cite : « Que le fait de privilégier des produits ou des entreprises françaises dans le contexte actuel de mondialisation » est « efficace pour redresser l’économie française ».

Ce « patriotisme économique » du gouvernement, qui tombe curieusement à une semaine des élections européennes, apparaît pourtant bien limité. Comme l'a souligné Marine Le Pen : « [Le décret] sera probablement retoqué par l'Union européenne puisque l'UE interdit le patriotisme économique ». Ajoutant, je cite : « Le patriotisme, ça consiste à conserver Alstom en France avec la maîtrise française de cette société absolument stratégique ». Fin de citation. Cette seconde option n'est apparemment pas à l'ordre du jour pour le gouvernement qui a affirmé, je cite : « Qu’une entrée de l’Etat au capital n’est pas à l’ordre du jour ».

 

Budget de la Défense : la Grande muette encore et toujours cible facile

 

Les craintes sur la préservation de notre outil de défense semblent se vérifier. Le député UMP Philippe Meunier évoque un risque d’économie de 1,5 milliard d’euros, sur les 30 milliards de budget annuel. Ces coupes budgétaires induiraient une réduction du financement des OPEX (opérations extérieures) et même à la suppression d’une composante nucléaire.

Pour mémoire, la Défense injecte 16 milliards par an en moyenne dans l’industrie française ; une nouvelle réduction de voilure aurait pour conséquence directe la mort de PME et même de l’entreprise Nexter employant plus de 2 400 salariés. Pour l'instant, rien n'est décidé clairement, mais c'est le branle‑bas de combat : à bout de nerfs, l'état‑major des Armées menace de démissionner en bloc, tandis que les présidents des commissions de la défense de l'Assemblée nationale et du Sénat, mais aussi les sept plus grands patrons de l'industrie de la Défense, viennent de demander rendez‑vous à François Hollande.

 

 

La génération « anti‑racaille » se mobilise dans le métro

 

Kaway jaune, teeshirt noir, vous les avez peut‑être croisés vendredi soir 9 mai, dans le métro parisien. Une trentaine de jeunes appartenant au groupe Génération identitaire ont formé une patrouille « anti‑racaille » afin de sécuriser les transports en commun.

Leur but : rassurer et pallier le manque d’effectifs de police. Déroulée sans incident, cette opération, qui a déjà eu lieu à Lille et à Lyon en mars dernier, dérange la presse de propagande qui n’hésite pas à accuser ces jeunes de former une « milice ». Cependant, l’opinion publique n’est pas de cet avis ; puisque l’action a été saluée par 91 % des téléspectateurs de M6 lors d’un sondage en ligne.

Saluons donc cette initiative qui survient alors que, face au laxisme de la police française, et lassée de voir ses touristes se faire agresser lors de leur voyage en France, la Chine enverra cet été des policiers chinois veiller à leur sécurité dans les sites touristiques les plus fréquentés de l'Hexagone. Belle image de la France, alors que le gouvernement ne cesse de nous dire que la délinquance est en régression. Mais ce sont les identitaires, les méchants…

 

 

Sortie du film « Cristeros » en France : mépris des élites, succès auprès du public

 

« Cristeros » est un film mexicain d’action à grand spectacle, qui raconte le soulèvement populaire et rural des Mexicains contre un gouvernement dictatorial maçonnique et anticatholique, pour défendre leur liberté de conscience, entre 1926 et 1929. En trois ans, 250 000 hommes, femmes et enfants seront massacrés. Le film suit plusieurs personnages pris dans ces événements, partagés entre tentation de la soumission et le choix du martyre.

 

Sorti en salles mercredi, le film est très mal perçu dans la grande presse. Plusieurs journaux parlent de « propagande de la foi », tandis que La Croix, journal censément chrétien, fustige au contraire la violence du film et lui refuse une inspiration vraiment chrétienne. En revanche, Le Figaro, La Vie française ou Valeurs actuelles, soutiennent le film.

 

Néanmoins, le public est au rendez‑vous. Le 14 mai, jour de sa sortie, le film a réalisé plus de 3 000 entrées. Les avant‑premières de Versailles et de Lyon ont fait salle comble. Le nombre de salles, d’abord limité, est passé de 22 à 67 en une semaine. Ce bon début pourrait se confirmer dans les jours à venir.

En France, le film était attendu par tout un public, un an après la Manif pour tous, qui a marqué le réveil des consciences de nombreux Français face à un gouvernement jugé antichrétien.

 

Vous pouvez trouver les séances proches de chez vous sur le site cristeros‑lefilm.fr. Dépêchez‑vous, le film ne restera pas longtemps à l’affiche !

Monde

Ukraine : deux régions demandent l’indépendance par referendum

 

Dimanche dernier, plus de sept millions d’Ukrainiens de l’Est ont massivement voté pour l’indépendance des républiques populaires autoproclamées de Donetsk et de Lougansk. Les organisateurs du scrutin revendiquent 90 % d’approbation pour un taux de participation de 75 %.

Lundi dernier, la république de Donetsk a autorisé la création d’une armée, afin de chasser les troupes ukrainiennes, et a demandé à adhérer à la Fédération de Russie.

La Russie ne semble pas pressée d’accueillir ces nouveaux venus, en pleine crise avec les occidentaux, qui ont condamné ce vote comme illégal. Prudemment, le Kremlin a appelé à respecter le peuple et a considéré l’absence de dialogue de Kiev avec son propre peuple comme criminel.

Dimanche 25 mai, une élection présidentielle, convoquée après le renversement en février de Viktor Ianoukovitch, aura lieu en Ukraine. Les sondages donnent l’oligarque pro‑occidental Petro Porochenko favori.

Les Etats‑Unis, qui ont menacé la Russie de représailles économiques en cas de pression sur l’élection, sont eux‑mêmes accusés de disposer de mercenaires sur place au travers de l’entreprise Academi, ex‑blackwater, selon le journal allemand Bild…

 

 

Cette crise en Ukraine peut‑elle rendre possible une autre politique pour les nations européennes de l’Ouest et de l’Est ?

 

Mardi soir, la fondation Polemia organisait un forum consacré aux enjeux identitaires et géostratégiques de la révolution en Ukraine, autour de spécialistes du monde slave.

Ils ont rappelé les origines de la révolution de 2014, à savoir la proposition de l’Union européenne de conclure avec l’Ukraine un accord d’association. Cet accord était incompatible avec la coopération militaire entre l’Ukraine et la Russie : il aurait vraisemblablement conduit à terme à une adhésion de l’Ukraine à l’UE et à l’Otan. C’est le revirement brutal du président Ianoukovitch en décembre dernier qui a mis le feu aux poudres.

 

La contestation populaire animée par une minorité nationaliste a eu raison de son gouvernement. Ce, dans des circonstances troubles et sans que la Russie ne soutienne Ianoukovitch. Depuis, l’Ukraine est divisée et affaiblie, l’Europe de l’Ouest a révélé son impuissance à contrôler la situation, la Russie sauve les meubles, mais voit son image se dégrader ; les Etats‑Unis remplissent le vide laissé par les Européens.

 

Un fossé semble s’être creusé entre Européens de l’Ouest et Russes. Ce fossé existe surtout entre la Russie et son « proche étranger ». Il sanctionne la « politique du knout », dont la Russie est familière à l’endroit de ses anciens Etats satellites. La Russie n’a pas su développer de politique de séduction en Ukraine, ni réussi à promouvoir son développement économique.

 

L’intérêt commun des nations européennes serait de construire une Ukraine qui puisse être un trait d’union entre Europe de l’Ouest et de l’Est. Cela suppose que l’Union européenne cesse de s’aligner sur la politique de la tension mise en œuvre par les Etats‑Unis et que la Russie renonce à toute crispation impériale.

 

 

Italie : le feuilleton de l’immigration se poursuit

 

Après Chieti, petite ville des Abruzzes, c’est au tour de Modica en Sicile d’être confronté aux problèmes d'une immigration clandestine intarissable. Le 30 avril dernier, 1 100 migrants accompagnés par la marine italienne y ont débarqué, malgré les protestations du maire. On se croirait en plein roman « Le camp des saints », de Jean Raspail !

Le problème sanitaire est celui qui inquiète le plus les habitants : à Modica et ses environs, certains migrants sont atteints de la tuberculose, de la gale, parfois du sida. Les habitants d'une autre ville de Sicile, Augusta, ont recueilli plusieurs milliers de signatures à leur pétition, demandant aux autorités d’utiliser la marine non pour récupérer les immigrants, mais pour bloquer les ports africains d’où ils partent. Eux aussi s'inquiètent de la prolifération de maladies contagieuses portées par les clandestins.

Mais selon la journaliste et députée européenne Silvia Costa, membre du Parti Démocrate, c’est l’inverse qui se produit habituellement ! Il n’y a pas qu’en France, que la gauche est coupée de la réalité…

 

 

Conchita Wurst victorieuse à l’Eurovision : le nouveau visage de la tolérance européenne ?

 

Femme à barbe ou homme‑sirène, Conchita Wurst, née Tom Neuwirth, est le…pardon… « la » grande gagnante de l’Eurovision 2014. La victoire de ce travesti de 24 ans a aussitôt été saluée par les médias de l’oligarchie et repris à des fins politiques. Le Parlement européen en France a salué sur Twitter cet « hymne à la tolérance ».

L’Europe serait‑elle en train de devenir folle ? C’est en tout cas la question que se posent la Russie, l’Ukraine, la Biélorussie, ainsi que de nombreux internautes. l’Eglise orthodoxe russe dénonce la décadence morale de l’Occident. Pour elle, « c’est encore un pas vers le rejet de l’identité chrétienne de la culture européenne ».

 

 

Drame chez les anglicans : l'évêque homosexuel Gene Robinson annonce son divorce d'avec son compagnon

 

C'est un choc pour les médias anglo‑saxons, car cette figure médiatique avait été le pionnier de la soumission de l'Eglise épiscopalienne aux revendications homosexualistes. Cette branche américaine de l'église d'Angleterre avait conduit son église mère aux schismes successifs avec des églises africaines pour pouvoir accepter l'évolution libérale dont Gene Robinson était le symbole. Il a aussi progressivement nié les bases de sa foi et fini par démissionner de son poste.

 

 

La « fille aux loups » va devoir rembourser 22,5 millions de dollars à son éditeur

 

Sale temps pour les faussaires. Misha Defonseca, Monique de Wael de son vrai nom, avait fait fortune grâce à un ouvrage classé parmi les « meilleures ventes internationales », Survivre avec les loups, publié en 1997 et qui racontait son histoire de petite rescapée de la Shoah. Une histoire en fait inventée de bout en bout. Parlera‑t‑on un jour des autres supercheries des profiteurs du malheur ? C’est moins probable…