Une directrice de l’ONG avait été licenciée pour avoir dénoncé le soutien d’Amnesty International à un activiste terroriste. L’actualité vient de lui donner raison.
Moazzam Begg, un Anglo-Pakistanais, est sous les verrous depuis quelques semaines, arrêté par la police britannique. Il est accusé d’avoir utilisé des fonds de son association pour soutenir des djihadistes syriens.
Cette arrestation donne raison à Gita Shagal, directrice à Amnesty International, qui avait dénoncé le soutien de son ONG à cet homme, ce qui avait conduit à son licenciement. Cet ex-prisonnier de Guantanamo était devenu porte-parole d’une organisation « humanitaire » de défense des musulmans, CagePrisoners, groupe-couverture lié à Al Qaïda. Moazzam Beggg est inculpé d’activités terroristes.
Petit rappel extrait de « Boulevard de l’islamisme » :
Accusée de collaboration avec des djihadistes
«Partager une plate-forme avec les plus célèbres partisans des talibans de Grande-Bretagne, que nous traitons comme des défenseurs des droits humains, est une grossière erreur de jugement.» Après deux ans d’efforts pour tenter d’amener ses patrons à la raison, Gita Sahgal, directrice de l’unité sur la discrimination sexuelle d’Amnesty International, a décidé de dénoncer publiquement la compromission. Amnesty l’a licenciée.
Salman Rusdie la soutient dans le Times en ligne du 21 février 2010: « Amnesty International a très gravement terni sa réputation en s’alliant à Moazzam Begg et son groupe Cage Prisoners, et en les présentant comme des défenseurs des droits humains. Tout se passe comme si les leaders d’Amnesty souffraient d’une sorte de faillite morale et avaient perdu la capacité de distinguer le bien du mal. L’organisation a fortement aggravé sa faute en suspendant la redoutable Gita Sahgal pour le crime d’avoir publiquement fait état de ses inquiétudes. Gita Sahgal est une femme extrêmement intègre et de très grande qualité, et je lui suis personnellement reconnaissant des positions courageuses qu’elle a prises au temps de la fatwa de Khomeini contre Les versets sataniques.»
Aujourd’hui, l’association persiste et signe: « Amnesty se soucie des droits de l’Homme et la souffrance qu’a subie Moazzam Begg relève de notre action. » Dans le Wall Street journal, Gita Sahgal explique ces alliances par l’impossibilité en Occident de traiter l'islam comme n'importe qu'elle autre religion. « Amnesty réagit au quart de tour pour les chrétiens évangéliques, par exemple en Ouganda avec le problème de l'homophobie. C'est comme si ces organisations, Amnesty ou d'autres, se sentaient le devoir de défier leur propre gouvernement sur le terrain des droits de l'Homme dès que l’on aborde l’islam. »
Cette thèse est parfaitement illustrée par la politique que mène Amnesty dans les pays occidentaux (extrait de « Boulevard de l’islamisme » :
« Dans un document distribué aux députés suisses début 2012, Amnesty leur demande de s’abstenir de lancer des initiatives dont la mise en œuvre s’avérerait impossible sans violation du droit international. C’est un appel clair à la limitation des droits populaires. Elle réclame aussi le respect strict des normes internationales sur le droit d’asile, ce qui exclut tout durcissement. Enfin, Amnesty recommande l’adoption d’une loi contre toute forme de discrimination, entre autres contre les personnes de confession musulmane.
Dans une étude parue en avril 2012, l’organisation revient une fois encore sur les discriminations que rencontreraient des musulmans d’Europe. Elle voudrait que les nations coupables (Belgique, France, Espagne, Pays-Bas, Suisse) votent davantage de lois pour les protéger.
Cet organisme qui devrait savoir ce que signifie couvrir les femmes dans les pays musulmans, s’oppose fermement à une interdiction du niqab et ne voit absolument pas pourquoi le port du foulard suscite la méfiance des (vrais) opposants à la discrimination. »
La « genevoise » Alkarama
La collusion d’Amnesty avec Begg rappelle l’habileté des islamistes à utiliser l’appui de grandes ONG (et de l’ONU) sous couvert de défense des droits humains. On en a vu un autre exemple récemment avec l’association Alkarama, basée à Genève (voir cet article), une organisation de défense des droits humains dans les pays arabes. Son président a été dénoncé par le Département du Trésor public américain. En cause là aussi le financement de groupes liés à Al Qaïda.
L’organe dirigeant d’Alkarama était composé presque exclusivement de membres du FIS (à l’exception de deux Qataris), ce que tout un chacun pouvait savoir en lisant leur CV dans le site. Ça n’a pas empêché Human Rights Watch de collaborer avec elle, collaboration qui a cessé sitôt la nouvelle de l’implication islamiste du président connue. Selon le JDD, Alkarama a depuis cet épisode subi une diminution drastique de son personnel composé d’une vingtaine d’employés.
Mireille Vallette, 28 mars 2014
Sources : Poste de Veille et le JDD : Amnesty et terrorisme, liaisons dangereuses.
Solliciter également Mme M.Schick, sur le massacre des chrétiens en Afrique et au moyen Orient et exiger de sa part qu’elle prenne également une position claire à ce sujet. En Islam, la convention internationale des droits de l’homme n’est pas ratifiée. Les gourous islamiques sont cependant très habiles lorsqu’ils s’agit de faire appel au Tribunal de Strassbourg aux fins de défendre leurs seuls intérêts. La charia n’est pas compatible avec les droits de l’homme, Amnesty Suisse ferait bien de s’en rappeler. Au risque de multiplier, dans un avenir proche des gaffes de moins en moins pardonnables et de se discréditer complètement.
Lui écrire et publier l’interpellation en lettre ouverte.
Bien entendu, comme avec ce que j’avais fait l’année passée avec MBG au sujet du voile, elle pourrait bien nous fournir une réponse insipide.
Une solution est de ne plus faire de dons à cette ONG KOLLABO.
Et qu’en pense Manon Schick, notre directrice d’Amnesty suisse ?
On attend sa réaction (habituelle) dans nos médias bien-pensants !