Message aux populations du Valais, du Jura et du Gros de Vaud.
( Edito du journal allemand Die Welt, traduction Bruno Pellaud, 27 mars 2014)
Tant que les éoliennes se cachaient le long de côtes peu peuplées, cette forme de production d'énergie verte n'était guère remise en question. Voilà que maintenant ces tours éoliennes se déplacent vers le sud; elles sont implantées dans des forêts, sur des chaînes de montagnes pittoresques, dans les zones touristiques, dans des réserves naturelles et des zones de protection des eaux. L'opposition de la population locale devant les tribunaux et les services administratifs n'avait aucun sens; les opposants se voyaient rabroués avec mépris au nom de la transition énergétique qui, du point de vue du législateur, justifiait presque tous les moyens. Amis des forêts et protecteurs des animaux échouaient également devant les organisations de conservation de la nature, sourdes parce que la lutte contre le changement climatique leur était plus importante. Au niveau politique, toutes les critiques envers les projets de parcs éoliens ont échoué. [Mais, les opposants s'organisent]. L'objectif - réunir 50 000 signatures jusqu'au 3 avril - est ambitieux: la nouvelle initiative, soutenue par des bénévoles sans assistance juridique professionnelle, se trouva d'abord confrontée à un délai extrêmement serré prescrit par la Commission des pétitions du Parlement. Néanmoins, les organisateurs persévèrent. Sur le site www.ber.de on peut maintenant télécharger des listes à signer avec la possibilité de signature en ligne. "Protéger notre population, notre nature et notre environnement contre cette folie éolienne", demande le message….
Pendant ce temps, des dizaines de milliers de citoyens peuvent voir les effets de l'éco-révolution devant leur propre porte - littéralement, sous la forme d'éoliennes et les pylônes électriques. Ils se posent des questions quant à la pertinence et au sens de ce qu'ils voient. Mais à qui peuvent-ils s'adresser? Ils entendent bien que des scientifiques de renom mettent en doute, voire contestent, le rôle du virage énergétique pour la protection du climat. Les villages sont divisés. Les marchands d'éoliennes, les profiteurs des subventions écologiques combattent ceux qui ne veulent pas accepter cette atteinte au paysage, ou ceux qui craignent simplement pour la valeur de leur propriété. Le virage énergétique - avec ses villages bio et ses entrées de trésorerie dans des régions périphériques - était autrefois considéré comme une aubaine pour lutter contre l'exode rural. Aujourd'hui, c'est devenu une épreuve pour la cohésion sociale.
Source : édito Die Welt, 27 mars 2014
Il est déplorable de devoir faire autant d’heures de travail juste pour demander des informations et des mesures contres les nuisances de ces installations malheureusement,voire dangereusement, implantées à proximité des habitations. À mon sens elles symbolisent la désinformation au profit de l’industrie, la complaisance des autorités, l’incompétence des pouvoirs publiques à protéger la population, l’arrogance de certains politiciens et la malhonnêteté de promoteurs sans scrupule. Elles sont aussi à l’image du gaspillage et du pillage de l’argent public directement encaissé par des sociétés privées. C’est un scandale qui se profile dans les airs avec la couleur de la paix et les promesses d’un monde meilleur, comme un mensonge qui tourne inlassablement au-dessus de nos têtes, dans ces lieux que nous aimions et que l’on nous vole avec des histoires de transition énergétique qui endorment les plus naïfs.
l’écologie le Bio tout cela c’est du blabla .Surtout quand on sait les dégâts psychiques dont souffrent beaucoup de populations racontant les divers drames auxquelles elles ont survécu pour qu’enfin ils soient retransmis pas la presse internationale, par des reporters indépendants non à la solde de Greenpeace ou autres Et ceci toujours au nom de la sacré sainte dame nature qui n’a jamais exigé des suicides d’Inuits interdits de chasser juste pour se nourrir .Et qui aujourd’hui n’ont plus que les yeux pour pleurer leurs anciens complètement déboussolés par les écoterrroristes qui doivent rêver d’imiter les fumistes d’hygiénistes ayant sévi dès 1923