Les communications entre la Crimée et le reste de l’Ukraine étaient coupées, vendredi 28 février dans la soirée, confirmant la prise de contrôle de cette région par les troupes russes. «Nous assistons aujourd'hui à une invasion armée russe [...]. L'espace aérien est fermé en raison du grand nombre d'atterrissages d'avions et d'hélicoptères russes», a déclaré le représentant du président ukrainien en Crimée, Sergueï Kounitsyne, à la chaîne de télévision ART. Vendredi, à l’aube, des troupes de marine russes venues des bases sur la mer Noire et des parachutistes avaient pris le contrôle des principaux aéroports de Crimée ainsi que des principaux ponts, nœuds routiers et centrales électriques. Et cela même si les sources occidentales décrivaient seulement comme «des hommes armés» les parachutistes qui ont saisi l’aéroport de la capitale de la Crimée, Simferopol, et qui la veille ont pris le contrôle du Parlement régional et des bâtiments publics de la ville. Si des doutes subsistaient, ils ont été levés par le ministre de l’Intérieur ukrainien, Arsen Avakov, qui a appelé un chat un chat et a parlé «d’une invasion armée et d’une occupation qui viole toutes les lois internationales». Jeudi, Moscou a pu mesurer le manque de volonté des Etats-Unis de s’engager quand le secrétaire d’Etat américain John Kerry a appelé le ministre des Affaires étrangères russe Sergeï Lavrov pour proposer un dialogue afin de ... Lire la suite
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