A la galerie Sala Murat, à Bari (dans le sud de l’Italie), une femme de ménage a jeté à la poubelle des papiers, du carton et des miettes de biscuit… Qui se révélaient être en fait une œuvre d’art, de l’artiste new-yorkais Paul Branca, une œuvre estimée à 10.000 euros, selon la BBC.
Mercredi matin, à l’ouverture de la galerie, la sécurité s’était aperçue qu’il manquait des objets. Après enquête, il est apparu que c’était une erreur commise par la femme de ménage, qui «faisait juste son travail», a déclaré la société Chiarissima, dont elle est salariée. Elle pensait qu’il s’agissait de détritus abandonnés par les personnes chargées de monter l’exposition.
Rien que du bon sens.
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Pour mieux comprendre: L’hiver de la culture, un livre de Jean Clair
Allez donc lui expliquer que le tas de déchets qu’elle a mis 1/4 d’heure à débarasser coute plusieurs mois de son salaire… Paradoxalement cet évenement questionne de manière pertinente le monde de l’art et ses pratiques, bien plus que l’oeuvre en question d’ailleurs… Je propose d’exposer le balai et la pelle de cette femme de ménage, accompagné d’une photo et d’une notice explicative relatant cet évenement et son contexte.
Excellent : si on pousse le raisonnement, par ce geste la poubelle elle-même devient une oeuvre d’art et la femme de ménage une artiste !
J’ai eu peur, en lisant le gros titre, je pensais que c’était un truc à plusieurs millions d’euros, mais non, 10’000.- malheureux euros.
AU fait, comment déterminer la valeur réelle d’un objet d’art? Finalement, c’est subjectif.
L’art contemporain dégénéré dans toute sa splendeur….