Dans Le Temps du jour.
Des Suisses qui savent bien mieux que quiconque ce que l'étranger attend de la libre circulation.
Selim Matar, irakien d'origine, suisse:
"Pour Selim Matar, ce vote ne s’oppose pas aux étrangers, mais à «une minorité de capitalistes», dans les banques, l’administration et les entreprises, qui profitent des richesses du pays et ne laissent «que les restes» à la majorité. «Le peuple a dû opter pour une solution extrême contre les extrémistes qui ont laissé les portes ouvertes pour accueillir la main-d’œuvre bon marché».
[...] «Je souffre tous les jours de la délinquance des immigrés: je subis leur mauvaise réputation. Limiter l’immigration est un service rendu aux étrangers.»
[...] «Les Suisses, dit-il, doivent arborer fièrement leur indépendance.»"
Matthias Estermann, allemand d'origine, bientôt de nationalité suisse:
"«Il ne s’agit pas de stopper l’immigration, mais de la limiter.»
«Ce n’est pas un vote contre les étrangers», assure ce spécialiste en assurances, marié à une Suissesse depuis quatre ans. «Il y a toujours eu des contingents et il y en a maintenant en Suède, au Liechtenstein. C’est un bon système.»
[...] «Si quelqu’un sonne à votre porte, vous aimeriez avoir la possibilité de ne pas le laisser entrer dans votre maison, non? C’est pareil ici, on ne peut pas laisser entrer tout le monde.»"
Geneviève Descloux, d'origine camerounaise et indienne, UDC, a renoncé à sa nationalité camerounaise pour devenir suissesse:
"«Dès le départ, j’étais contre la libre circulation. La Suisse est vue comme un eldorado à l’étranger, or nous n’avons pas assez de place pour accueillir tout le monde»
[...] Geneviève Descloux rejoint la section genevoise de l’UDC en 2007. «C’est ma façon de montrer ma reconnaissance envers la Suisse» [...] «Nous ne sommes ni racistes, ni contre les étrangers, mais contre les abus, contre ceux qui profitent du système social.»
[...] «La Suisse était un pays sûr et paisible; ce n’est plus le cas. Aujourd’hui, avec tous ces dealers, où chacun contrôle un quartier, c’est la guerre», tonne-t-elle, en pointant un doigt en direction de la gare de Genève. «Mais ce n’est pas qu’ici, c’est dans toute la ville! On a perdu un aspect de notre culture» [...]
«Avant d’aider les pauvres des autres pays, la Suisse doit d’abord s’occuper des siens, ainsi que de ceux qui ont contribué au développement du pays.»"
Ils ont tout compris.
Source
Je fréquentais il y a quelques années, très régulièrement, un petit bar tunisien, au centre de Genève, où le café était délicieux et pas trop cher! Les clients, dont quelques chauffeurs de taxi, me donnaient toujours, les prospectus du MCG et de l’UDC! En me demandant de voter pour eux! Beaucoup d’entre eux avaient été volés, en par qui je vous le donne entre mille, et bien des gens du maghrebe!
De nationalité Française,arrivé en Suisse en 1963,(après l’Algerie)Je n’ai pas le droit de vote federal.
Si j’avais pu voté,j’aurais voté pour l’inititative UDC,ma famille proche vivant en suisse,affiche les nationalitées Française,Allemande,Italienne,Norvegienne,Kosovar,Anglaise,USA,et biensur Suisse de toutes les régions linguistique,mais tous nous sommes une famille qui a du plaisir de se retrouver en parlant chacun chacune de se que l’on a laissé la-bas………..
Ce qui me blesse le plus c’est de voir et d’entendre,certaines personnes dites etrangeres ou mème frontalieres parler avec arrogance de la Suisse.
Si la Suisse n’avait pas existée en 1963,j’aurais certainement fait partie de la plus grande entreprise française l’ANPE,pendant plusieurs années.
@Anne Lauwaert et G.Vuilliomenet; Je ne saurais souligner suffisamment la pertinence de cette idée de rechercher des collaborations en dehors de l’union européenne !
Nous avons – je crois – de bonnes relations avec les pays que vous citez et ils sont loin d’être à la traîne de l’ue.
Et puis il ne sera certainement pas interdit à certains pays amis et voisins, membres de l’ue, de se joindre à ces collaborations (à condition bien entendu de laisser leurs dogmes et diktats en dehors). L’Angleterre pourrait être le premier de la série …
Anne@
Vous avez entièrement raison au sujet du rapprochement de la Suisse avec des pays comme Israël ainsi qu’avec les pays du BRIC. C’est d’ailleurs une proposition de François Schaller dans “La question suisse”. Cela permettrait à la Suisse de se retrouver avec des pays suffisamment important économiquement afin de ne pas devoir subir les diktats de son voisin, l’UE.
Il est juste dommage que cette UE soit totalement incapable de comprendre que notre pays de par sa petite taille n’ait aucune envie d’être absorbé, avalé, broyé et de devenir plus rien.
Français par mon père puis devenu citoyen helvétique il a 15 ans, je suis reconnaissant à la Suisse de m’avoir inculqué des valeurs civiques essentielles au vivre ensemble dans un société démocratique et de m’avoir accepté dans ma différence (ex-pied noir d’originaire italienne, espagnole et alsacienne). Pour moi, la suissitude a un sens : esprit civique, sens des responsabilités, pondération, modération, discrétion, tolérance, professionnalisme, etc.
J’ai voté OUI pour un contrôle du flux migratoire qui menace ce pays.
Je crois qu’il est grand temps de se poser la question essentielle (CF et le souverain), sans se voiler la face, allez-nous laisser la médiocrité européiste de L’€RRS progressivement ronger et gangréner cette suissitude pour détruire tout ce qui fait l’attractivité de notre économie.
Les entreprises étrangères viennent-elles uniquement en Suisse par pur profit ou bien ne sont-elles pas également attirées par cette suissitude, cette qualité de savoir-faire?
Sommes-nous prêts à nous laisser envahir par cette mentalité de socialopithèques assistés, totalement sclérosés par 40 ans + d’étatisme (droite ou gauche aucune différence) et qui mettra fin à toute cette suissitude qui fait notre force ?
Pour résumer mon propos à la façon Goscinny, je dirais
“Helvetix contre les socialopithèques”
Citoyenne belge, j’ai demandé mais pas encore reçu la nationalité suisse, si je l’avais eue j’aurais voté pour limiter l’immigration, car je ne voudrais pas que la Suisse devienne comme la Belgique.
Je suis scandalisée par la mauvaise foi de la presse et des politiciens à l’égard de la Suisse.
Limiter ne signifie pas supprimer. D’ailleurs chacun a le droit d’être maître chez soi !
Quant aux menaces et chantages de Bruxelles… Bruxelles n’est pas le nombril du monde !
Il convient d’examiner si la Suisse n’a pas intérêt à privilégier ses rapports avec d’autres pays comme Israël (combien de prix Nobel?) ou la Russie ou la Chine ? ces pays ont un potentiel scientifique pour nos universités et économique pour notre tourisme etc…
D’ailleurs je doute que l’UE aille tellement bien qu’elle puisse se permettre tant d’arrogances.