La Commission nationale d’éthique pour la médecine humaine veut libéraliser le diagnostic préimplantatoire, pour que les couples puissent choisir les embryons sains. Elle veut aussi autoriser les "bébés-médicaments".
Débat entre Jean Martin, membre de la Commission nationale d’éthique pour la médecine humaine, et Yannick Buttet, conseiller national PDC valaisan.
Une commission d'éthique qui a perdu le sens commun et bascule dans le déterminisme consumériste.
Il est assez clair que les comités d’éthique ont été inventées pour valider les dérives sans limite de l’éthique.
Les pratiques actuelles auraient été vues comme démoniaques par nos ancêtres.
Au nom de quoi sont-elles aujourd’hui admises?
Ce qui nous attend serait vu aujourd’hui comme démoniaque.
Au nom de quoi cela deviendrait-il admissible?
Il est probable que les pratiques du début du 21e siècle seront vues dans un certain nombre d’années de la même façon que nous voyons aujourd’hui la barbarie nazie et d’autres barbaries anciennes.
A condition toutefois que l’homme réalise enfin qu’il est indispensable qu’il auto-limite sa puissance et ne confonde plus autorité sur la nature et domination de la nature.
Ne serait-il pas possible de penser aujourd’hui notre barbarie au lieu de repousser indéfiniment la prise de conscience?
Bravo ! Pour de l’éthique, ça c’est de l’éthique !
Autoriser les bébés-médicaments ou bébés-recharges ou bébés-pièces-détachées c’est magnifique ! On autorise ainsi une classe de sous-hommes sur le corps desquels on se donne le droit de prélever des organes au bénéfice de la classe des sur-hommes.
C’EST DU GRAND N’IMPORTE QUOI, a fortiori pour une commission d’éthique !
Décidément, nous sommes en fin de civilisation.