Pour le patron de Swatch Group, qui embauche des frontaliers, le vote sur l’immigration est une démonstration de force et d’indépendance de la Suisse.
Extrait de: Source et auteur
Pour le patron de Swatch Group, qui embauche des frontaliers, le vote sur l’immigration est une démonstration de force et d’indépendance de la Suisse.
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Dans le fond, beaucoup de questions pour pas grand-chose. Aujourd’hui, les employeurs suisses peuvent engager de la main d’œuvre européenne en vertu de la libre circulation des personnes. Demain, une fois les effets de l’initiative en place, les employeurs suisses pourront engager autant d’européens et d’étrangers que nécessaire en vertu d’autorisation que le gouvernement suisse ne pourra pas leur refuser s’ils ont le travail nécessaire. Pour les indépendants il faudra autorisation.
Hormis les coûts et les effets de complication qu’engendrera le système administratif à créer, la situation sera la même. M Nick Hayek a donc raison, il suffira de choisir ses collaborateurs en vertu de leurs compétences et non du passeport et le tour sera jouer. Un coup d’épée dans l’eau cette initiative, elle n’apporte rien sinon le fait qu’elle flatte l’égo du peuple suisse et lui donne un puissant sentiment de maitrise et de gestion des étrangers en Suisse et partout dans le monde.
En résumer, les employeurs devront faire contresigner leurs contrats de travails pour étrangers par l’administration. Dans le fond un formidable retour en arrière et un coup d’arrêt à la liberté de commercer de travailler et de produire. Ceci pour donner l’illusion a des citoyens jaloux de la liberté utilisée par d’autre, qu’ils ont leur mot à dire. On ne peut nier un côté satanique à cette initiative, un petit côté raciste, pas envers les étrangers mais plutôt à l’encontre de ceux qui réussissent, étrangers ou pas.