La croissance économique, démographique de notre pays a atteint ses limites. L’avenir radieux proposé par la droite de l’économie globalisée et de la gauche des valeurs, unies par la même utopie libre-circulatoire et la soumission à la gouvernance du Marché et la dictature des minorités sociétales (migrants, minorités sexuelles, communautarismes victimaires, tyrannie judiciaire des droits individuels) ressemble de plus en plus à un Enfer pavé de bonnes intentions.
Remplacement de la population par des nouveaux consommateurs de droits et de produits, bétonnage du pays, augmentation des coûts des infrastructures, démembrement de l’économie locale par une économie globalisée qui organise sciemment une dépendance de l’industrie d’exportation. Avenir coincé et étouffant de 10 millions d’habitants, sous-enchère démocratique, déplacement des centres de décision vers l’Europe, surdensification urbaine, coût social et économique exorbitant de l’apprentissage du vivre-ensemble des nouveaux arrivants, insécurité, déséquilibrage programmé du filet social, rien qui ne garantisse vraiment la prospérité, le bonheur, la qualité de vie, l’impression des citoyens d’être codécideurs de leur avenir. Sous-enchère salariale, engagement de main-d’œuvre plus sobre en besoins pour le moment et déjà formée ailleurs, la dictature du meilleur marché fait des ravages politiques et sociaux, transformant les travailleurs locaux en nomades, taxés et traits comme des vaches à lait contraintes à la mobilité par nécessité. Ce qui se passe aujourd’hui au Tessin se passera demain aussi au centre. Ouvrons les yeux. La catastrophe garantie serait de laisser cette alliance politique délétère sans frein et sans protectionnisme. En votant oui à l’initiative contre la démesure de la migration, non au programme pharaonique du réseau ferroviaire qui ne tient pas compte des nécessités de recourir au véhicule individuel pour la majorité des habitants de la périphérie, en refusant la culture et l’industrie de la mort, remboursée obligatoirement par la collectivité, un véritable changement politique et culturel se produira. La méfiance populaire grandit à l’encontre la classe politique qui ne défend plus la population, (la gauche confond la protection des forces de travail indigènes avec le racisme, quelle bêtise) et laisse l’avenir du pays entre les mains de l’Economie globalisée, supranationale, qui veut nous mettre en concurrence biaisée avec des forces de travail meilleur marché, s’attaquer aux protections sociales et à la solidarité nationale. Mécontents, inquiets, exclus du travail local, victimes de l’inculture programmée de l’éducation moderne, victimes des nouvelles violences et incivilités, défenseurs des valeurs traditionnelles de la famille et de l’autonomie pourraient faire le choix du bon sens commun, de la mesure, de la raison, de la décroissance sereine de la migration et du respect de la vie. Dominique Baettig. 7 février 2014
Et vous, qu'en pensez vous ?