Ludovine de La Rochère a affirmé ce matin sur RTL qu'une majorité de Français soutenaient la Manif pour tous. Et l'évolution des sondages lui donne raison.
"L'année dernière, le président Hollande avait accéléré le processus parlementaire, parce que les sondages évoluaient, et que nous arrivions à une majorité de Français qui étaient opposés à l'adoption et au mariage de couples de même sexe". "Les Français sont derrière nous".
En novembre 2012, 58% de Français étaient favorables au mariage homosexuel, d'après un sondage LH2 pour Le Nouvel Observateur. Ils étaient 38% à y être opposés.
Un retournement de situation s'est manifesté fin décembre 2013. Huit mois après l'adoption du texte par le Parlement, seulement 48% des sondés étaient plutôt favorables, contre 50% a y être plutôt opposés, rapportait une étude BVA pour Le Parisien. Concernant la PMA, le sondage le plus récent, dévoilé par LCP-Assemblée nationale le 4 février, indiquait que 57% des Français y étaient favorables. Mais l'institut Harris notait que 59% des sondés s'opposaient à la GPA.
Quant à l'adoption par les homosexuels, l'opinion publique y est de plus en plus défavorable. En janvier 2013, 52% y étaient opposés, selon une étude CSA pour RTL. Trois mois plus tard, le chiffre atteignait 56%.
Extrait de: Source et auteur
Ce revirement de l’opinion ne surprend personne : en cas de référendum “à la Suisse”, la loi sur le “mariage pour tous” serait certainement refusée par la majorité des Français, mais il ne faut pas rêver, jamais le franc-maçon Hollande ne soumettra cette question à ses concitoyens ! Pour les adversaires et militants résolus du mariage gay et de l’adoption par des couples homosexuels (bonjour les risques de pédophilie !), cette victoire d’étape constitue cependant une juste récompense et la démonstration de la légitimité de leur détermination, emplie de convictions et foi sincère, à “ne rien lâcher”. Si la droite revient au pouvoir, et le plus tôt sera le mieux, elle devra s’engager à abroger cette loi grotesque et christianophobe.
Plus généralement, nos politiciens, en Suisse comme ailleurs, devraient davantage s’engager, à l’exemple de l’ancienne Ministre Christine Boutin, pour la défense des valeurs fondamentales de la famille et de l’éducation, que l’on soit croyant ou non, un combat nécessaire (souvent à contre -courant de la pensée ambiante) contre les dérives actuelles de la société “libérale-libertaire”, véhiculées par la plupart des médias et certains partis politiques, de gauche essentiellement mais pas uniquement.