Le dépliant glaçant de la Prévention Suisse de la Criminalité, en guise de constat d'échec flagrant d'une société qui ne fait plus que subir la déferlante pornographique, la démission des parents en toile de fond:
"Que doit faire une mère qui découvre dans le smartphone de sa fille de 15 ans une photo sur laquelle celle-ci pose nue? Que doit-on penser d’un groupe d’adolescents de moins de 16 ans qui, pour s’amuser, organise une soirée vidéo sur Youporn? Le coach sportif d’une équipe de junior doit-il contacter la police après avoir surpris un de ses jeunes de 13 ans seulement en train d’envoyer une vidéo à son copain du même âge sur laquelle on voit une femme s’accoupler avec un âne? La PSC est souvent confrontée à toutes ces questions, et bien d’autres encore.
[...] Quant au nombre d’adultes qui savent concrètement comment aborder ces thèmes dans le cadre de l’éducation sexuelle de leurs enfants, il est très faible."
Sous-entendu, livrez la question de l'éducation sexuelle entre les mains de l'Etat. Pas une fois la question d'une limitation drastique des instruments d'accès à la pornographie, smartphone, internet, ne sera évoquée. La consultation de la pornographie continue d'être considérée comme une liberté à encadrer, la jurisprudence de l'art. 197 du code pénal n'est plus respectée, à commencer sur le territoire suisse, dans les kiosques, les cinémas, ce qui participe sans le moindre doute à cette ambiance de permissivité totale. La Suisse impuissante à protéger sa jeunesse de ce fléau ? Faut croire !
Le dépliant en PDF.
Le mieux étant le retour à une certaine forme de censure préalable mais ça c’est tabou…