Non, l’immigration n’est pas que du bonheur. En tout cas pas pour tout le monde, et encore moins pour la grande partie de la population, et les « inconvénients » de l’immigration vont devenir de plus en plus importants si l’on continue au même rythme et, pire encore, si nous devions faire face à une situation de crise économique. A quand une présentation plus complète faisant état de l’ensemble de la situation, des avantages, des problèmes et inconvénients de l’immigration, car personne ne croit à l’avenir radieux d’une immigration circulant librement,sans limites et sans frontières. Ces deux illusions ont déjà entraîné de nombreux réveils et désillusions. Si on cherchait à éviter des réveils encore plus brutaux en parlant du réel et non d’une réalité intéressée, fabulée, idéalisée et trompeuse ?
La montée en puissance de la campagne politique relative à la votation « contre l’immigration de masse » du 9.2.2014, du Conseil fédéral, des associations économiques , de tous les partis politique, sauf de l’UDC bien sûr, frappe par son unanimité, son unilatéralité, par le fait qu’elle est totalement à sens unique, sans concession aucune au fait que l’immigration pose tout de même certains problèmes, que l’UDC souligne, elle, au contraire, avec force.
Premier remarque : il est faux, inacceptable et certainement contreproductif d’affirmer que le fait de soulever des problèmes, souvent graves qui sont intervenus peu à peu avec l’immigration et qui ne peuvent aller qu’en s’accentuant si l’on ne réagit pas, c’est être xénophobe, anti-étranger, raciste, etc. Ce refrain ne résiste pas.
Deuxième remarque : une telle intervention massive, du type rouleau compresseur, et à ce point à sens unique, totalement idéalisée et même naïve est-elle efficace ? Derrière ce train à grande vitesse, pour une fois dans notre pays, il y a certainement de nombreux conseillers en communication grassement payés, mais ces derniers sont-ils vraiment à la hauteur et connaissent-ils les acquis les plus importants des travaux de recherche sur la communication ? En d’autres termes, les électeurs gobent-ils inconditionnellement une telle vague d’interventions à sens unique, même lorsqu’elle provient de la part des plus hautes autorités du pays ? La recherche nous rappelle que les gens ne sont pas idiots, que l’image que les émetteurs ont des récepteurs est une image idéalisée, voulue, mais que les récepteurs de ces messages ne sont pas des imbéciles culturels et politiques qui se laissent influencer unilatéralement ; au contraire, ces derniers sont actifs et réactifs, interprètent les messages, les interrogent et sont capables de les contester et de les refuser si nécessaire, lorsque ces messages sont par exemple destinés à les manipuler ou à leur cacher certains aspects. Et cela est d’autant plus le cas lorsque cette « info », proche de la propagande, est répétée sans cesse partout et par tous de la même façon. En sommes-nous à ce stade ? Presque.
Donc, et c’est la troisième remarque, et un autre acquis de la recherche, une telle propagande peut faire contre-effet, produire des effets contraires à ceux souhaités, soit des effets pervers.
En sommes-nous également à ce stade à l’heure actuelle ? Voir.
Le risque est d’autant plus grand que tout en prétendant simplement dire la réalité et en niant vouloir menacer ou faire peur, cette volonté de jouer sur la peur et les craintes les plus diverses, est omniprésente, même si elle l’est de manière souvent implicite et déguisée, sans doute en espérant agir sans être reconnue. Même ici les récepteurs-électeurs sont plus malins et actifs que certains ne l’imaginent.
Donc, même si la double stratégie consistant à jouer sur des arguments essentiellement économiques et sur une information unilatérale et idéalisée, ne soulevant guère les problèmes qui préoccupent la population, est poursuivie, une overdose pourrait finir par produire un effet contraire global. Il reste encore un bon mois avant le jour J de la votation. Le rejet pourrait être d’autant plus fort lorsque les électeurs-récepteurs réaliseront qu’on les promène en bateau, pire, qu’on leur ment, pendant que nombreux sont ceux qui souffrent et sont révoltés justement par ces aspects dont on ne leur parle pas et que l’on semble vouloir leur cacher. Vaine tentative.
La plus grande erreur en communication, en communication politique en particulier, consiste certainement à prendre les électeurs pour des imbéciles, pour des individus taillables, corvéables et surtout manipulables à merci !
Non, l’immigration n’est pas que du bonheur, en tout cas pas pour tout le monde, et encore moins pour la grande partie de la population, et les « inconvénients » de l’immigration vont devenir de plus en plus importants si l’on continue au même rythme et, pire encore, si nous devions faire face à une situation de crise économique. A quand une présentation plus complète faisant état de l’ensemble de la situation, des avantages, des problèmes et inconvénients de l’immigration, car personne ne croit à l’avenir radieux d’une immigration circulant librement,sans limites et sans frontières. Ces deux illusions ont déjà entraîné de nombreux réveils et désillusions. Si on cherchait à éviter des réveils encore plus brutaux en parlant du réel et non d’une réalité intéressée, fabulée, idéalisée et trompeuse ?
PS. Certains médias tentent d’opposer ces inconvénients et difficultés pour la population aux autorités en interviewant ces dernières. Mais les réponses ne consistent qu’en dénégations et promesses oiseuses.
Ou alors quand, finalement, on finit néanmoins par admettre que l’immigration est trop importante (cala a été dit par le même responsable politique que celui qui dans une autre vie avait même déposé une initiative proposant de ne pas dépasser les 18% d’immigration ; on en est à plus de 25% actuellement), c’est pour prétendre que l’initiative n’est pas la solution ! On connaît la chanson : les adversaires posent de bonnes questions mais proposent de mauvaises solutions ! Ici aussi les électeurs sont plus intelligents que ne le pensent certains.
Uli Windisch, 12 janvier 2014
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J’ai été déçu pour ma part au QUEBEC; lorsque je suis arrivé à MONTREAL, j’ai pris un bus et lorsque le contrôleur m’a demandé le billet, j’ai eu du mal à comprendre, je lui en ai fait part, qu’est-ce que j’avais pas fait? je me suis fait traiter de Maudit FRANCAIS, j’étais désemparé, pour un accueil, ça a été bien; on m’avait dit que les Québecois aimaient les Français, on m’a dit il ne faut pas leur parler de leur accent parce qu’ils se vexent; ah bon, alors, on ne peut rien dire, j’ai bien remarquè leur susceptibilité; il ne faut surtout pas leur dire comment ça fonctionne en FRANCE, ici, on est au QUEBEC, on ne vous a pas attendu; bien, le premier hiver fut un calvaire, 1 mètre de neige dans les rues; _20, faire les courses dans les supermarchés souterrains, je souffrais, la FRANCE me manquait, la vieille EUROPE, j’étais dans un monde américanisé, pouvoir parler avec les gens sans se dire ATTENTION, il faut toujours te surveiller, enfin, je me suis dit, rien à faire, tu ne t’adapteras jamais dans ce pays, comme j’étais heureux lorsque je suis arrivé chez moi, bye bye le QUEBEC et bonne chance à ceux qui rêvent des gros dollars
Les vrais responsables, ceux à cause de qui cette initiative a vu le jour et qui cherchent maintenant désespérément à la torpiller, sont une partie de nos élus qui nous ont enfumé depuis des années.
Ils l’ont fait en nous cachant la majorité des informations relatives à la libre circulation, aux réfugiés, à la délinquance de ces derniers, et aux coûts faramineux engendrés pour notre société. Ils nous cachent également le fait qu’il s’agit d’une véritable bombe à retardement. Elle explosera de toute manière, que ce soit rapidement en cas de revers économique, ou à moyen terme par le simple vieillissement de ces populations qui, pour la plupart, ne rentreront jamais dans leur pays d’origine (ils sont trop bien choyés chez nous).
Aujourd’hui encore, ces élus essaient de nous faire peur en nous montrant les effets prétendument pervers du contrôle de l’immigration, alors que c’est si nous ne réagissons pas aujourd’hui, que la vraie catastrophe aura lieu.
Va-t-on un jour pouvoir demander des comptes ?