Dépossédé de son département de manière illégale et illégitime, le Tribunal cantonal le rétablit dans son droit démocratique. Arrogants, les cadres de l’administration de la Chaux-de-Fonds s’entêtent et prétendent empêcher l’élu au suffrage universel de revenir exercer son mandat…
Les nouveaux moralistes et donneurs de leçons se lâchent…
A Neuchâtel, après l’affaire « Hainard » mobbé et expulsé par ses pairs gouvernementaux pour excès de zèle et délit d’appliquer le programme qui l’a fait élire (manque de collégialité diront les autres, bien sûr !), voici l’affaire Legrix. L’élu UDC de l’exécutif de la Chaux-de-Fonds a rué dans les brancards du Système de gestion de ses collègues et les arrangements de l’administration (non élue), du clientélisme, et de la politique des petits et grands copains.
Exigeant, intègre, il dérange et déclenche l’usage d’une arme nouvelle de diffamation massive pour sortir les opposants : audit sélectif, colportage de ragots, accusation de harcèlement, le premier degré d’accusation. Les suivants dans l’échelle « Taubira » de la diabolisation de l’adversaire étant : les relents nauséabonds de misogynie, homophobie, racisme, antisémitisme, garantie d’infréquentabilité et d’être transformé en bouc émissaire chargé de tous les péchés. Dépossédé de son département de manière illégale et illégitime, le Tribunal cantonal le rétablit dans son droit démocratique.
Arrogants, les cadres de l’administration de la Chaux-de-Fonds s’entêtent et prétendent empêcher l’élu au suffrage universel de revenir exercer son mandat et excluant le pelé, le galeux élu dont vient tout le Mal ? Incroyable. Doit-on laisser les employés de l’administration se coopter entre eux pour mener à bien leur gestion tranquille. Un élu est choisi pour son programme et sa personnalité. Il n’est pourtant pas besoin d’être licencié en ressources humaines ou psychosociologue pour être élu dans un exécutif ou un législatif. Accepter de subir les pressions pour que Legrix se retire serait pour l’UDC une faute politique qui créerait un précédent. Car dorénavant, l’accusation de mobbing serait systématique pour tout opposant critique à la classe politique (droite de l’économie conjuguée avec gauche moraliste des droits des minorités et de l’industrie du social)...
Il est inadmissible que des élus puissent ainsi être lynchés pour leur verbe et leurs positions, fussent-elles politiquement incorrectes ou intempérantes. Un parti politique qui cède ainsi aux moralistes des minorités susceptibles ou de majorités politiquement correctes fait une grave erreur. Il reconnait les faits, donne le droit à l’adversaire de qualifier dorénavant sa politique de manière totalitaire (ou non collégiale) et de sonder propos et intentions. La parabole de la brebis égarée, que le berger recherche lorsqu’elle a « dérapé » et est sorti du chemin politiquement correct est plus proche de la conception des valeurs chrétiennes et démocratiques tolérantes, que le lynchage du bouc émissaire pratiqué par des lobbies liberticides. Les polémistes, les outranciers, les dissidents, les insoumis, les disciples de Rabelais, de Voltaire ou du Christ qui chasse les marchands du temple ne doivent pas être condamnés par les lois trop sérieuses d’un culte totalitaire.
L’antiracisme est une religion pseudo moralisante qui empêche la réconciliation, le pardon et l’assimilation. Les relations ne seront jamais égalitaires dans ce type de rapport et le présumé raciste unilatéral désigné restera pour toujours endetté et suspect moralement de « déraper » ou d’être susceptible de le faire. Comme les accusations de sorcellerie d’autrefois. Rien de démocratique ou de chrétien dans cette machine infernale de culpabilisation.
Dominique Baettig, 6 décembre 2013
le malheur des uns a toujours fait le bonheur des autres et Monsieur Legrix doit remercier le ciel pour le décès de Monsieur Mandela.Enfin les journalistes lui lâcheront les basques et il sera parmi les peu nombreux à lui témoigner quelques pensées dénuées de toute hypocrisie