Le combat d'une femme pour faire reconnaître la validité de son mariage avec le père de son ex-mari va connaître son épilogue aujourd'hui.
C'est une première en France. La Cour de cassation va statuer mercredi sur la possibilité, dans certaines circonstances, d'accepter le mariage d'une femme avec le père de son ex-mari. Ce genre d'union est d'ordinaire interdit par l'article 161 du code civil français.
Mariée en 1969, Denise D. se sépare de son mari en 1977, avec qui elle a eu une fille. Le divorce est prononcé en 1980, l'ex-mari ayant notamment été condamné à deux reprises pour violences conjugales. Elle est alors aidée par son ancien beau-père, Raymond, qui prend sous son aile sa petite-fille pour «pallier la défaillance du fils». En 1983, Denise et Raymond se marient. Mais après 22 ans d'union, Raymond décède en 2005. Un an plus tard, motivé par des questions d'héritage, l'ex-mari devenu gendre se tourne vers le tribunal de grande instance de Grasse (Alpes-Maritimes) pour faire annuler l'union de son père et de son ancienne femme. L'annulation du mariage est prononcée en 2011 car selon l'article 161 du code civil, «en ligne directe, le mariage est prohibé entre tous les ascendants et descendants et les alliés dans la même ligne».
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Les p peuvent bien se marier, les zoophiles c’est pour bientôt, pourquoi pas les beaux pères ? C’est pas plus choquant… Et nous seront bien plus vite à Sodome.