Rediffusion 27.11.2013. L’Entente, “la droite”, détient la majorité au Gouvernement genevois mais aucun de ses représentants n’a voulu reprendre le département capital de l’instruction publique. Ce n’est pas ce que la très grande majorité des électeurs a voulu et c’est un manque de courage et de responsabilité évident. C’est donc une partisane du programme ci-dessous qui dirigera l’instruction de nos enfants!
8 novembre 2013 : Première publication et avertissement.Les candidats de gauche au Conseil d’Etat genou en terre pour recevoir l’adoubement de la fédération des associations LGBT.
Le 17 octobre dernier, les socialistes Thierry Apothéloz, Anne Emery-Torracinta, le PDC Serge Dal Busco et le Vert Antonio Hodgers se rendaient à la convocation de la Fédération genevoise des associations LGBT et de l’Institut des Etudes Genre de l’Université de Genève pour un débat intitulé "Politiques LGBT : où veut aller Genève ?". Entendre bien sûr: "Politique genevoise : où veulent aller les LGBT ?"
Pour ceux qui auraient manqué le début et s'interrogeraient encore sur le menu au programme, il est tout entier ici, dans la très explicite interview accordée par le candidat socialiste Thierry Apothéloz au magazine homosexuel, au nom pour le moins évocateur, 360°.ch.
Au premier tour des élections au Conseil d'Etat genevois, sur 7 sièges disponibles, Serge Dal Busco est arrivé 3ème, Anne Emery-Torracinta 7ème, Thierry Apothéloz 9ème et Antonio Hodgers 10ème. Ces résultats pour le moins mitigés suffisent, à eux seuls, à expliquer l'entrain des ci-devant candidats à faire le tour de toutes les cantines encore disponibles.
Sur la page Facebook de l'événement, la Fédération s'est félicitée de leur participation et les a chaleureusement remercié pour avoir "partagé avec nous leur vision des politiques LGBT!". Leur conformité à l'idéologie du genre ne fait plus le moindre doute pour l'une des participantes au débat:
"Politiques lgbt: Anne Emery Torracinta, Antonio Hodgers, Thierry Apothéloz, Sergio Dal Busco y sont favorables. Merci à eux d'être venus."
Politique LGBT
Thierry Apothéloz n'en n'a pas fait mystère, le programme LGBT, derrière le prétexte de la lutte contre l'homophobie, cache une stratégie de réforme fondamentale de la loi sur l'instruction publique et de la loi sur le sport de même qu'un clientélisme forcené via la création de postes de délégués contre l’homophobie et autres chargés des questions LGBT pour former le corps professoral à la thématique du "gender". Vient s'ajouter à cela la mise en place d'un subventionnement direct au "tissu associatif", flanqué d'un bouleversement échevelé de tous les référents sociaux, de l'éducation de la petite enfance à la grammaire française ("En Suède, il existe le pronom «il», le «elle» et un pronom qui ne connote pas la personne et je trouve que c’est une avancée").
Reste à déterminer ce qu'il en est réellement, chez les candidats concernés, de l'inféodation aux directives LGBT ou du simple intérêt électoraliste strictement saisonnier.
M. Apothéloz ayant déjà fait part de sa tendance, nous n'y reviendrons pas. Le présent article n'a pas pour vocation de tendre à l'exhaustivité mais seulement d'exciper de la qualité de conviction des candidats porteurs de la bénédiction LGBT.
Serge Dal Busco
"Convaincre par l'action", c'est son slogan de campagne, c'est donc non sans témérité que Serge Dal Busco s'est lancé dans la cause si controversée de la lutte contre l'homophobie...
Cosignataire de la motion "Homophobie : la lutte contre les discriminations doit s’institutionnaliser !", le PDC a exigé du Conseil d'Etat qu'il promeuve:
"De manière plus explicite, au sein des structures de l’Etat, des établissements scolaires et des clubs sportifs, une charte éthique existante ou à créer pour le respect envers toutes sortes de diversités de genre et d’orientation et à y aborder systématiquement la question du respect des diversités sexuelles et de genre ;
– à former tous les enseignant-e-s sur la façon de réagir et d’aborder les questions d’homophobie et de transphobie, de manière adaptée à l’âge des écoliers ;
– à intégrer dans les contrats de prestations des associations sportives, en sus des valeurs de respect et de fair-play, l’exigence qu’une attention particulière soit aussi donnée aux questions d’homophobie et de transphobie dans le sport ;
[...] – à demander à chaque ordre d’enseignement (primaire, secondaire et postobligatoire) de transmettre un rapport succinct annuel sur les actions de lutte contre l’homophobie et la transphobie."
Il faut dire qu'il avait été mis au pas par la fédération en 2009. Désormais, c'est un pur, un tatoué de la culture LGBT, il fera le boulot sans rechigner. Bon pour le service.
Anne Emery-Torracinta
Dans la même veine, la candidate socialiste, sentant venir la saison et pour répondre à une pétition de l'association homosexuelle Dialogai, a brossé une proposition de résolution en vue de la mise en place d’un programme de prévention de l’homophobie.
Le texte prend la dictée des fondamentaux de la doctrine:
"On ne devient pas homosexuel ou bisexuel à cause d’événements extérieurs ou d’un fantasmagorique prosélytisme, mais on est et on naît ainsi."
Mais que cela nous prive de mettre en place un gros appareil prosélyte:
"De manière globale, il est nécessaire de diffuser une information continue sur de longues périodes, tout en se souvenant qu’un seul mauvais accueil peut annuler des efforts de longue haleine."
Au menu, dans l'ordre:
- Modification du code pénal:
"La législation ne cite pas explicitement les crimes homophobes, alors que, dans les autres pays européens, une violence clairement identifiée comme homophobe est considérée comme une circonstance aggravante (au même titre qu’une violence raciste).
- Collaboration de l'Etat avec les associations.
- Formation des enseignants:
"Un module spécialisé est présent dans le cadre de cours à options. Il faudrait idéalement le prolonger par un enseignement adéquat au moment de la formation de base."
- Diffusion des informations aux élèves nonobstant l'opinion des parents:
"Les réactions des parents vis-à-vis de la diffusion de cette information peuvent susciter parfois des craintes, mais globalement il s’agit souvent de préjugés ou d’ignorance."
- Outils pédagogiques, films, etc., etc.
LGBT pur boeuf, apte au service.
Antonio Hodgers
Le jeune conseiller national a milité activement au Parlement pour supprimer la réserve légale de la loi sur le partenariat (LPart) empêchant l'adoption d'enfants par des homosexuels. M. Hodgers a déclaré voir dans cette réserve - placée là comme une garantie pour la population par les partisans de la LPart eux-mêmes -, une inégalité de traitement supposée entre enfants de parents hétérosexuels et enfants vivant dans des ménages homosexuels.
Pour Antonio Hodgers, "parentalité" et "filiation" sont deux "enjeux" distincts l'un de l'autre. La parentalité peut être assumée par "une, deux, trois ou quatre personnes".
"On est parent ou on ne l’est pas! Pourquoi inventer un statut juridique différencié pour les parents homosexuels?"
L'osbtacle naturel ne l'émeut pas le moins du monde, pour lui "le politique se doit de constater l’évolution des mœurs et de se doter d’outils pour protéger au mieux les milliers d’enfants de ces familles, même si elles ne correspondent pas aux canons bibliques."
Le Vert soutient encore l'idée d'un "mariage homosexuel" plein et entier, "l’orientation sexuelle n’est pas pertinente du point de vue de l’Etat" en termes d'union matrimoniale (source).
Sans être particulièrement à l'agenda, la question de l'âge de la majorité sexuelle et des relations avec les mineurs continue de susciter l'attention toute particulière de la communauté LGBT. Dans cette perspective, le conseiller Hodgers a voté, en 2008, contre l'initiative de la Marche blanche "pour l'imprescriptibilité des actes de pornographie enfantine", et, en 2013, à de multiples reprises (mars, septembre) contre l'initiative de la Marche blanche "pour que les pédophiles ne travaillent plus avec des enfants". Dans les deux cas, la cause portée par le socialiste genevois Carlo Sommaruga a pour objet de ne pas pénaliser trop durement le fauteur "mineur qui aurait eu des rapports sexuels avec d'autres mineurs, ou un jeune adulte avec un mineur."
L'ensemble des votes du conseiller national Hodgers en pareille matière, surtout concernant le cas de pédophiles travaillant en contact avec des enfants, laisse pour le moins songeur concernant sa dimension d'homme d'Etat en cas de reprise, par exemple, du Département de l'instruction publique - département directement visé par M. Apothéloz dans son interview on l'a vu -, ce d'autant plus que M. Hodgers est du genre fataliste: devant la mort tragique - et parfaitement évitable - de la jeune Adeline, le candidat des Verts s'était exclamé sur sa page Facebook que c'était là:
"Le prix à payer pour cet idéal."
L'idéal ? La vision de gauche de la réinsertion des criminels.
La faiblesse mêlée à la docilité, Antonio Hodgers ou...appliquera sans difficulté le programme LGBT.
Voir encore
Hodgers et ses compères qui s’agitent dans la promotion d’une forme de sexualité, sans avenir dans la nature il ne faut pas l’oublier (l’espèce humaine devrait donc perdre les milliards d’années passés par la Nature à inventer la sexualité différenciée?) , comme pour la promotion d’une marque de fromage: la commercialisation de la pornographie reprend les mêmes arguments; d’abord ça fait vendre, puis ça rapporte, enfin ça fait plaisir à des tas de gens; n’est-ce pas là bien assez d’atouts pour en faire un thème hautement politique ?
A bien lire cette propagande chacun s’engage, sous couleur d’une lutte anti-homophobie qui ne sert qu’à disqualifier, sans argument, tous ceux qui préfèrent vivre autrement que dans l’homosexualité, à défendre les petits cercles ultra-minoritaires, et cooptés, des muscadins du nouveau genre; le PDC, traditionnellement pétri de morale évangélique a jeté sa gourme par dessus les moulins pour s’agréger aux songe-creux les plus encombrants; la modestie n’est plus une des vertus du feu PICS,qui savait si fort rameuter les gens de bien; on s’encanaille au PDC, on racole dans les quartiers du vieux port, et l’on espère y trouver son compte électoral: quel bas clientélisme, pour des voix! faire maintenant d’une façon de vivre sa sexualité un atout électoral, faut-il manquer de poids intellectuel! Après les leçons de morale, le PDC nous donnera-t-il des leçons d’anatomie ? Je ne fatiguerai pas le PDC Serge Dal Busco en lui accorndant mon suffrage!
Ces informations sont consternantes: selon les auteurs, l’homosexualité devrait être “promue” pour être “l’égale” de l’hétérosexualité. Autant je suis convaincu qu’il faut respecter – et protéger – les adeptes d’un comportement sexuel clairement minoritaire, autant je refuse que les membres de cette minorité revendiquent la “normalité” de leur comportement affectif et sexuel. La normalité, c’est le comportement “conforme” à celui de la majorité.