Tariq Ramadan dans Le Temps du jour.
"Homme engagé, l’intellectuel et islamologue Tariq Ramadan explique comment les musulmans trouvent peu à peu leur place en Europe malgré la montée du populisme et la banalisation du discours politique contre l’islam.
[...] La Suisse ne fait pas exception à ce qu’on observe ailleurs en Europe. Les mouvements populistes ont beaucoup travaillé sur le renfermement identitaire, la définition de soi. Les mêmes groupes qui sont contre l’Europe peuvent être contre l’islam pour développer un discours qui prend auprès de populations qui peuvent avoir peur de la perte d’identité, de leurs anciens repères, et qui se renferment."
Sans doute feraient-ils mieux de prendre exemple sur leurs concitoyens musulmans, modèles d'ouverture et de tolérance.
"Quand je parle de la Suisse, des fois, je surprends mes interlocuteurs parce que je dis «mais nous ici en Europe». C’est comme s’ils devaient me mettre toujours en Egypte, j’appartiens à mon origine. Je dis: «Ben non, je parle comme un Européen.» L’intégration marche, on est dans une phase post-intégratoire. Regardez en Allemagne, en Angleterre, en France: la majorité a une visibilité, une installation qui est en train de se normaliser. On regarde la marge, on regarde l’anecdote, mais on ne regarde pas le mouvement de millions de personnes qui n’ont aucun problème: Elles ont un passeport français, britannique, suisse. C’est là-dessus qu’il faut parier."
Quelques lignes plus haut, il accusait les partis "populistes" de réagir de façon binaire face à ce qu'ils perçoivent comme une invasion...
Comme toujours, c'est enlevé, propre et gentillet, truffé d'intellectualisme abscons qui divertissent de l'essentiel et laissent à penser que M. Ramadan est le seul musulman sur terre à penser comme il le fait. Après cela, reste cette fâcheuse tendance des "populistes" à contempler la réalité.
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Si le vénéneux s’égosie à claironner que l’islam est une religion européenne; c’est bien parce que ce n’est pas le cas, les adeptes de la sectes à momo martellent des contrevérités pour nous les imposer.
Il faut bien que ces lamentables crypto-marxistes se résignent à racler les fonds de tiroir médiatiques pour trouver encore quelques “clients” qui daignent aller se répandre dans leur torchon en fin de course -je dirais plutôt dire “faire”, comme dans “Ramadan à fait dans le Temps”. Mais leur agonie est aussi interminable qu’indigne et nauséabonde, et c’est peu dire.