Du ras-le-bol fiscal au contrôle des loyers, le rythme des désillusions, revirements, échecs et renoncements s'est encore accéléré cette semaine.
De jour en jour, la gauche française, la plus rétrograde et anti-libérale d'Europe avec son homologue grecque (tiens, tiens y aurait-il un lien de cause à effet entre cet archaïsme et la profondeur de la crise dans les deux pays ..?), montre l'inanité de ses méthodes pour faire face aux graves difficultés que traverse le pays. Cette semaine, le rythme des désillusions, revirements, échecs et renoncements s'est encore accéléré.
Sur la question fiscale, qu'il est loin le temps où faire payer les riches et s'attaquer à la finance étaient l'alpha et oméga de la politique budgétaire ! L'électorat socialiste, dont une large fraction appréciait d'autant plus les impôts directs qu'elle en était exonérée, vient de se rendre compte qu'il fallait, de temps en temps, ouvrir son porte-monnaie pour bénéficier de ces merveilleux services publics que le monde nous envie, enfin ... selon ceux qui y sont employés. Ce premier assujettissement à l'impôt sur le revenu va souvent de pair avec la découverte des charmes des impôts locaux dont le versement lui était jusqu'à présent épargné. Quel bonheur que de contribuer ainsi aux dépenses communes ! Résultat : le ras-le-bol fiscal est désormais un sentiment trans-parti.
Et vous, qu'en pensez vous ?