Le Tessin vient d’interdire l’exhibitionnisme religieux sur la place publique et voilà aussitôt ce canton soupçonné d’islamophobie ! Ce mot est un piège tendu par des gens qui voudraient le voir devenir synonyme de « racisme » !
Un peu d’histoire nous révèle qu’on a utilisé ce mot à deux reprises déjà. D’abord dans les années 1970, en plein mouvement d’émancipation de la femme, ce terme a été forgé de toutes pièces pour désigner ceux et celles qui entendaient libérer les femmes musulmanes de la main-mise des mâles. L’islamophobe était l’insulte réservée à quiconque osait s’élever contre l’apartheid des femmes : voile à l’école, dans des institutions publiques, ségrégation dans des piscines, etc.
Ensuite, dans les années 1990, le terme d’islamophobie a été propagé largement par les islamistes londoniens dans le cadre des campagnes contre Salman Rushdie. L’écrivain et ses amis (ceux qui osaient défendre la liberté de penser et de publier) se trouvaient accusés du crime d’islamophobie et étaient menacés de mort.
Ce concept d’islamophobie est donc originairement une arme de combat fabriquée par les islamistes politiques dans le dessein d’imposer en Occident leur vision du monde. Il plonge ses racines dans le plus noir obscurantisme. Aujourd’hui, en le réutilisant, de naïfs amis de la liberté se placent sur le terrain de leurs adversaires.
L’amalgame avec le racisme vise à contrer toute critique des excès de la religion musulmane. Mais est-il raciste de réprouver les abus qui se pratiquent au nom de l’Islam? De refuser la charia, les lapidations, l’esclavage, les mutilations invalidantes, le statut inférieur des femmes, la burqa et le niqab chez nous ? Est-il raciste de souligner que dans les pays musulmans les droits de l’homme pas plus d’ailleurs que la démocratie ne sont respectés ? Est-cil raciste de s’inquiéter d’une religion qui fait si peu de cas des valeurs issues des Lumières ? Est-il raciste de critiquer certaines gens venus chez nous qui ne veulent pas s’intégrer ?
En fait, à quoi sert ce néologisme ? Il s’agit d’un piège tendu par l’islamisme. Ce piège grossier fonctionne ainsi : pour empêcher la critique de l’islamisme politique, il faut culpabiliser les gens en leur faisant croire insidieusement qu’ils sont racistes, voire même antiarabes s’ils se mêlent de cette critique. À chaque utilisation du mot « islamophobie », les gens ainsi intimidés reculent dans leur légitime défense de la liberté et de l’ouverture d’esprit ; et à leur insu, ils font un pas sur le chemin dissimulé de l’intolérance et de la haine. L’agresseur se met ainsi en posture de victime.
Jean Romain, 28 septembre 2013
Monsieur Vuilliomenet,
Il me semble possible d’être objectif, donc de prendre en compte les exactions dont sont victimes certains chrétiens dans certains pays musulmans ET les actes d’islamophobie dont sont victimes certains musulmans dans certains pays occidentaux, tout comme l’instrumentalisation qui en est faite parfois dans les deux cas…
On ne peut en tout cas que vous remercier d’illustrer très clairement par vos propos que l’islamophobie n’est de loin pas qu’une “arme de combat utilisée par les islamistes”, mais une réalité concrète bien présente dans nos contrées et manifestement chez les lecteurs des Observateurs.ch…
Et que pense Marc Glaisen de la persécution des minorités religieuses en pays musulmans qui ne reconnaissent que la charia, c’est-à-dire les lois du coran, comme constitution.
J’ai bien peur qu’il ne soit que l’un de ces innombrables idiots utiles qui se nourrissent à la tétine des menteurs professionnels que sont les ramadan, les ouardiri et consorts!
Je lui signale juste que dans le coran, il y a de nombreuses sourates qui appellent à l’asservissement des gens du livre, entendez par là, les juifs et les chrétiens, le sort des autres communautés est encore moins enviable, c’est la mort assurée si elles refusent de se convertir à l’islam, sans oublier que pour tout bon musulman, le coran est la parole d’allah et que mahomet est le parfait modèle à imiter. Je ne peut donc que conseiller aux idiots utiles de commencer par lire une biographie du prophète, comme par exemple:
http://coranix.org/biblio/hicham.htm
ça ne pourra que les déniaiser.
Lorsque Christine Tasin affirme que l’islam est une saloperie, elle n’a donc pas tort du tout.
Je prends note, l’islamophobie est donc parfois “une arme de combat fabriquée par les islamistes politiques dans le dessein d’imposer en Occident leur vision du monde”.
Mais alors, comment nommer les actes s’en prenant clairement aux musulmans ou à leurs lieux de cultes en raison même de leur appartenance religieuse? Lorsque certains vont jeter des têtes de porcs sur le parvis des mosquée, agressent des femmes dans la rue pour leur ôter de force leur voile, etc., etc., cela ne relève-t- il pas d’une “forme particulière de racisme dirigé contre l’islam et les musulmans qui se manifeste en France par des actes de malveillance et une discrimination ethnique contre les immigrés maghrébins”, pour reprendre la définition du Petit Robert (ed. 2006)?
Que penser des positions d’une personne comme Christine Tasin de Riposte Laïque p.ex. lorsqu’elle affirme que “l’islam est une saloperie et c’est un danger pour la France”?
Que penser des milliers d’exemples allant dans ce sens?
On nous a déjà fait le coup avec “antisémitisme”. on utilise les même préceptes avec l'”Islamophobie”.
Oui, je suis islamophobe. Non seulement je ne m’en cache pas, mais je considère que c’est la moindre des choses. Je suis contre, non pas une religion mais une secte. La différence entre une religion et une secte est l’impossibilité de sortir librement de la secte, ce qui n’est pas le cas pour la religion. Je suis donc contre une secte qui condamne à mort un apostat. Voyez la loi marocaine. Je suis contre une secte qui dans ses textes impose la charia comme loi nationale. Je suis contre une secte qui définit ses propres droits et devoirs de l’homme musulman dont un des devoirs majeurs est de convertir le reste des incroyants par tous les moyens même les plus violents. Cela ne veut pas dire que je suis anti-musulmans. Beaucoup de mes amis sont musulmans et je me sens proche d’eux. Mais pour parodier Montaigne, je dirais que l’on naît musulman comme on naît périgourdin. Je serai islamophobe tant que les musulmans n’auront pas changé les textes fondamentaux de l’Islam pour en faire une religion de paix.
A mon sens, il est évident que nous devons interdire les voiles totaux (niqab et autres du même type) pour notre population résidente, avec une exception faite pour les touristes de passage. Cette disctinction peut être faite aisément. Il n’y a rien d’islamophobe notamment à aider les femmes musulmanes à avoir le droit d’être musulmane sans être cagoulée. Nous avons le droit d’affirmer la supériorité, sur notre territoire, de notre culture occidentale. Point à la ligne. Au revoir les relativistes, et au fond nihilistes, de tout poil.
@ Edmond Richter
Très bonne argumentation. Juste un problème quand vous parlez des musulmans, que vous appelez à rejeter les aspects violents de leur religion ainsi que la charia. Vous oubliez de leur demander, en résumé, de rejeter Allah et l’Islam. C’est un peu comme respecter les végétariens mais leur demander de manger de la viande. Aux musulmans, il faut demander de rejeter l’Islam, ce qui en fera des non-musulmans.
Je ne suis pas homophobe, je les laisse les « homos » s’épanouir entre eux, mais qu’ils ne viennent pas défiler sous mes fenêtres en hurlant :”Ceux qui ne sont pas avec nous sont contre nous”: car c’est du léninisme tout pur ; et l’on sait où cela a conduit plus de 100’000’000 de pauvres gens qui n’avaient pas compris les subtilités dialectiques du marxisme-léninisme; je ne suis pas islamophobe et je conçois qu’on peux être musulman, mais je n’admets pas qu’un musulman vienne jusque chez moi pour me dire comment, selon lui, je devrais penser, manger, m’habiller et boire ou vêtir ma famille: je le fais moi-même sans façons. Je ne suis pas xénophobe et je voyage volontiers à l’étranger ; je me plais au milieu d’habitants chez qui je découvre des moeurs que j’aurais bien garde de vouloir juger, mais je ne supporterai jamais pas qu’on vienne de l’étranger me dire ce que je dois penser, qu’on me force à préférer d’autres pays au mien, d’autres coutumes aux miennes, d’autres langues que celle de mon pays.
“La liberté de chacun finit là où commence celle de son voisin.”
Hélas, je constate trop combien cette simple maxime est étrangère à l’islam dont je me plais à rappeler que pour la seule année 2013 c’est une religion qui a déjà fait beaucoup plus de morts que l’Inquisition!
Cher Monsieur Mabillard,
Vos mots me touchent droit au cœur et, du cœur, un peu de buée me monte aux yeux, mais je brigue pour l’heure une seule place : ma réélection au Grand Conseil de Genève, où l’école est dans un état pitoyable. Ces dernières années, j’ai pu apporter ma pierre pour refaire l’école (notes au primaire, sections au Cycle d’orientation,…) et je viens de gagner le Parlement à une simplification cohérente de la maturité gymnasiale. Le travail est énorme et , pour l’heure, je m’y consacre à plein temps. Merci de votre message et de votre appel.
JR
Cher Monsieur Jean Romain,
J’ose espérer que vous postulerez pour le poste de chef des écoles valaisannes. Venez rediriger l’école dans la voie correcte, celle qui enseigne, qui enseigne aux Valaisans à se défendre avec le verbe, car la parole est plus forte que le glaive, venez apprendre à nos jeunes, les mots, le vocabulaire la construction de phrases correctes, les mots pour traduire la pensée de façon simple et claire.
Venez s’il vous plait mettre en œuvre l’art poétique de Nicolas Boileau: ce qui se conçoit bien s’énonce clairement – Et les mots pour le dire arrivent aisément. Venez donnez ce trésor à nos jeunes valaisans ils le méritent.
Nous sommes capables de travailler très dur si le jeu en vaut la chandelle. Mais si au bout du chemin l’on ne perçoit que de la fumée, ou si l’on est abreuvé que les sornettes des idéologues de la pédagogie ambiante, alors non les jeunes ne sont pas dupes, ils se disent pourquoi dois-je faire des efforts?
Merci Monsieur Jean Romain.
@ Jean Romain, et son commentaire.
On ne peut mieux l’exprimer !
quelquechosephobe, autrechosephile: l’emploi exagéré de ces suffixes se généralise.
C’est le résultat d’une polarisation simplifiante. Y mettre plus de nuances requière plus de mots et met en évidence des incertitudes, ça n’est donc ni facile ni désirable.
” la peur est la capacité de reconnaître le danger et de le fuir ou de le combattre” (Wikipedia)-
La peur est un instinct de survie, donc absolument nécessaire.
Alors, il y a ceux qui , lorsqu’ils ont peur préfèrent se mettre la tête dans le sable ( c’est la réaction de l’autruche à la cervelle grosse comme un petit pois) c’est leur façon de fuir le problème qui leur fait peur) et ceux qui reconnaissent le danger et décident d’y faire face… Ceux-là , contre toute logique sont mis à ban… Allez comprendre…
Si en 1940 certains français n’avaient pas eu peur de nazis , ils n’auraient jamais résisté..et se seraient laissés envahir et dominés..
Mais bon, les temps changent , les mentalités aussi.. notre société n ‘a plus les c******* pour combattre , elle a décidé que tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil…
@Ben Palmer.
Mais qui a parlé d’irrationnel ? Il s’agit d’un montage très rationnel au contraire ! D’un piège tendu aux naïfs amis de la liberté et de la tolérance.
Voilà le piège dans le détail :
1. Objectif de la manœuvre : associer « islamophobie » avec « racisme » pour émousser les critiques.
2. Tabler sur le sentiment occidental de culpabilité (les Occidentaux sont des spécialistes de l’auto-flagellation)
3. Tenir toute critique de l’islamisme pour suspecte, donc provenant d’islamophobes.
4. Profiter du désarroi pour rendre visible, de manière ostentatoire, voire provocatrice, la présence d’un extrémisme islamiste.
5. Lier mécaniquement la dénonciation des excès de l’islam à de l’islamophobie.
6. Donc de racisme
7. Objectif atteint.
JE SUIS ISLAMOPHOBE!
Pourquoi? Parce qu´ils emmerdent le monde: Nairobi (70 civils tués comme ca, pour rien..), combats aux ohilipines, Attentat de Boston, les Talibans en Afganistan, 80 chrétiens massacrés dans la destruction d´une église au Pakistan, les frères musulmans, le Hamas, le Hesbollah, attentats chaque jour en Irak, Al Quaida, Aqmi, Al Nosrah…, je le dis tout net: Ils me font chier!
Pourquoi suis-je Islamophobe? Parce que tous ces crimes, ces attentats, ces executions, ces crucifixions, ces pendaisons (en Iran), ces incendies, ces viols, ces meurtres sont la consequence directe de l´islam, du Coran et de Mohamed. Mohamed fut un pädophile et un meurtrier sanguinaire qu´ils osent donner en modèle, le Coran est plein d´appels au meurtre d´innocents (les non-croyants en Allah) et l´Islam fout la merde partout où il a une once de pouvoir.
L´Islam religion de paix et d´amour??????
Ca ne va plus la tête? Autant dire que le nazisme était plein d´amour et de paix et que Hitler était un modèle de perfection!
Je suis islamophobe parce que je suis contre cette gigantesque escroquerie qu´est l´Islam, contre le bourreau qui se déguise en victime, contre la Charia, cette loi islamique stupide qui maintient les hommes et surtout les femmes dans une servitude vieille de 1400 ans.
Mais enfin
ouvrez les yeux! N´écoutez pas ce qu´ils disent et regardez ce qu´ils font! On juge l´arbre à ses fruits et donc je juge l´Islam à ses crimes : 95% des conflits de par le monde sont des conflits musulmans: Shiites contre Sunnites, Sunnites contre Alavites, musulmans contre Chretiens et tous contre Israel.
Et ce connard de Cameron qui s´empresse de dédouaner l´Islam à propos de l´attaque de Nairobi. C´est à croire que les peuples choisissent les plus cons pour les gouverner!
Vous me dites que je suis raciste?
Encore une stupidité de grand format!
Je vais vous confier quelque chose:
1. J´accepte tout musulman qui est prêt à discuter avec moi, à m´écouter comme je l´écouterais, qui est prêt à se remettre en question comme je le suis et qui est prêt à remettre en question les aspects les plus violents de l´Islam, du Coran et de la vie de Mohamed.
2. Je cesserais d´être islamophobe lorsque les musulmans se lèveront en masse pour protester et hurler contre les crimes commis en leur nom et au nom de l´Islam, lorsqu´ils chasseront de leur sein les assassins les criminels et les terroristes.
3. Je cesserais d´être islamophobe lorsque les musulmans cesseront de vouloir imposer la Charia.
4. Je cesserais d´être islamophobe lorsque les élites musulmanes, les Présidents, les ministres, les hauts fonctionnaires, les savants, les lettrés, les philosophes, les journalistes, les présentateurs de télévision, les imams, les religieus de tous poils et tout ce qui compte dans les pays musulmans condamneront radicalement tous les meurtres commis au nom de l´Islam.
Car celui qui se tait est complice du crime!
Messieurs et mesdames de religion musulmane : À VOUS LA PAROLE
Edmond Richter
L’islamophobie par FMK
Revenons aussi sur ce terme d’islamophobie, néologisme incapacitant forgé par les islamophiles à destination des crétins politico-médiatiques ignorant des bases de la propagande sémantique et qui l’ont avalé tout cru comme une loche bouffe un hameçon.
Ce petit bijou de novlangue a un plan de fabrication un mode d’emploi et un but. Le prototype en est le mot Xéno-phobie, peur de l’étranger, par extension crainte irraisonnée et par extension encore détestation puis par une expansion césarienne cette fois-ci: acte ou opinion exprimée haineux envers un étranger ou un groupe d’étranger en cette qualité. La loi Suisse condamne la xénophobie. D’évidence elle ne condamne pas une crainte, ni une opinion secrète jamais exprimée, on voit donc que la dernière définition est la bonne et que deux critères, au moins, sont exigés pour constituer la xénophobie, sa manifestation concrète par une expression ou un acte et l’aspect haineux ou susceptible de provoquer volontairement la haine envers ledit Xenos, l’élément de volontarité coulant de source est non spécifique à ce délit.
Quand au Xenos, il couvre l’étranger en tant qu’individu ou groupe d’individus, il ne couvre évidemment pas les concepts, les idées, les êtres imaginaires, les productions intellectuelles, d’un individu ou d’un groupe d’individus. Il est interdit d’appeler à la haine envers les Appenzellois ou «un Appenzellois en tant que tel» mais il n’est pas interdit d’affirmer que l’on déteste les Bärli Biber, que l’on souhaite l’interdiction de la Silvesterkläuse ou que l’on veut éradiquer les Landsgemeinde.
De même, l’interdiction de l’expression de la haine n’implique pas l’obligation d’aimer.
Sous cet éclairage on voit mieux comment et pourquoi ce mot d’islamophobie a été construit et pourquoi il a été, à l’instar de tout le vocabulaire incapacitant (sans-papiers, jeunes, double peine, racisme…) instillé de façon normative auprès du grand public sans défenses intellectuelles dans le cadre d’une subtile manipulation mentale. On sait depuis Orwell que celui qui tient le langage tient le pouvoir en délimitant le bien du mal et que ce charme permet d’inverser le sens des mots et les valeurs, voire de supprimer des éléments du réel car ce qui ne se nomme pas, ne peut se conceptualiser.
On a voulu fabriquer un mot-valise afin d’en charger les compartiments avec des armes paralysantes. On a opéré un glissement de sens. L’Islam n’est pas un individu ou un groupe d’individus, c’est une religion, un concept immatériel. Une religion n’a pas de système nerveux, elle ne peut pas souffrir il n’est donc pas criminel de l’attaquer ou de la détester et de le faire savoir. Quand au suffixe “phobie” il a l’immense avantage de faire passer le rejet pour une névrose (au passage on ne voit d’ailleurs pas comment une névrose pourrait constituer un délit) déqualifiant ainsi l’adversaire par un processus bien connu des totalitarismes qui va de la médicalisation des opinions à l’animalisation de l’adversaire pour aboutir à la transformation en choses des opposants puis à leur liquidation ou gazéification pure et simple. En même temps ce mot de “phobie” permet d’instaurer une limite floue entre rejet et manifestation haineuse factuelle permettant d’adapter la répression à toutes les circonstances.
On voit donc que ce mot est une arme métapolitique, fabriqué par un glissement de sens à partir de deux suffixes bien choisis et dont la réunion opère l’équivalent d’une arme binaire de destruction massive dont l’objectif est la liberté d’exercer la moindre critique sur un concept, l’Islam. Il n’a rien à voir avec les mots similaires utilisés par le législateur et qui ont été choisis pour protéger les hommes des fruits de la haine et pas les idées de la critique acerbe ou du rejet.
Un piège grossier.
L’islam ne fait pas ” peur ” . Il ne suffit pas de tout ramener à la peur , comme si nous étions des enfants dans le noir qu’il faut rassurer et guider. L’Islam fait ch**r , c’est différent . Oui , au mieux , dans sa version “douce” , l’Islam fait ch**r . Dans d’ autres versions , il ne fait toujours pas ” peur ” , pas plus qu’un chien enragé ne fait peur à un père de famille équipé d’un fusil à pompe . Il oblige à ce que l’on s’en occupe fermement et froidement .
Je note d’ailleurs avec amusement que depuis que je tape ce texte le mot islamophobie apparait en rouge, visiblement il est aussi récent que les intérêts en Suisse de ceux qui s’en servent et personne n’avait ressenti l’utilité de le construire avant qu’un Islam jusqu’ici discret n’émette des prétentions à imposer des restrictions aux libertés. Il a l’ancienneté et la légitimité ici de ses propagandistes salafistes et wahabites, c’est à dire pas grand-chose et le correcteur d’orthographe de Windows l’ignore, il a bien raison et nous devrions nous en inspirer.
Une analyse parfaite et concise de la situation.
“Phobie” désigne une peur, une angoisse, souvent irrationnelles. Aucune loi ne peut interdire la peur, tout le monde à le droit d’avoir peur.
Dans le cas de l’islamisme, tel qu’il est perçu, la peur m’est pas seulement irrationnelle. Les évènements des derniers jours au Kenya font peur, des atrocités inhumaines, abjectes sont commises au nom d’un mouvement déguisé comme religion.
On a le droit d’avoir peur et on a raison, rien d’irrationnel. Et on n’a pas seulement le droit de se défendre contre ce qui fait peur, de s’en prendre à ceux qui font peur en statuant des exemples de leur violence. Se défendre est un acte de survie psychologique et physique.
Ma réponse à MBG sur la page FB de RTSInfo. Il y en a marre de devoir se farcir les leçons de cette bienpensance de plus en plus malfaisante du fait du politiquement correct.
Madame Brunschwig Graf, vous devriez lire les avis de Madame Badinter au sujet de la burqa ou du nicab ou de Chahdortt Djavann au sujet du voile.
Dire devant des milliers de téléspectateurs que vous êtes choquée par la décision des Tessinois est, à mes yeux, une insulte faite à notre démocratie et aux Tessinois.
Propos de Madame Badinter, une féministe:
http://www.lesobservateurs.ch/…/
Propos d’une Iranienne, personne qui connait l’islam de l’intérieur, donc bien mieux que tous ceux qui pérorent sur la tolérance que nous devrions avoir vis-à-vis de ce système socio-politico-religieux:
http://djavann.wordpress.com/…/
https://www.facebook.com/RTSinfo/posts/219020688261127