Dans un échange à l'Assemblée nationale, Christian Estrosi, député-maire UMP de Nice, a accusé la ministre de la Justice d'«incitation à la violence» par sa tolérance à l'égard des délinquants. De son côté,Christiane Taubira a répliqué en dénonçant des «propos antirépublicains» qui mettent «en danger l'Etat de droit».
Une semaine après les faits, l'affaire du bijoutier de Nice a pris un nouveau tournant politique aujourd'hui à l'Assemblée nationale. Christian Estrosi s'est adressé de manière virulente à la ministre de la Justice, Christiane Taubira. Le député-maire en a profité pour apporter son «soutien moral» au bijoutier braqué, le qualifiant d'«honnête commerçant» et qui est l'auteur, selon m. Estrosi, d'un «geste de désespéré».
Il a ensuite attaqué la ministre, la considérant comme coupable d'une «obsession négative à l'égard de la prison». Il l'a accusée «d'envoyer des signes de mansuétude à la délinquance». Selon lui, la supprission les peines plancher contre les multirécidivistes, des tribunaux correctionnels pour les mineurs et la volonté de «mettre des peines de probation en lieu et place de cinq ans d'emprisonnement» serait «une incitation à la violence».
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