Lu dans la Tribune de Genève:
"Sans tabou ni complexe, le duo Tout de suite, dont c’était à l’Usine la première apparition en trois ans d’existence, fait rimer «Touche ma bite et tu verras que je bande» avec «accepte cette offrande». Une strophe bien innocente en regard de ce «sandwich grec» qu’on nous dit «suant». Entre postures salaces et romantisme affecté, les crudités se confrontent à la douceur de vivre. Beaucoup de «doigts», de «chatte», «bite» et «clitoris», un délicat passage gérontophile, de l’amour, souvent glamour en fait.
De la scatophilie aussi. Mais point d’homosexualité, par exemple. Au centre de ces ébats purement littéraire, le duo se débat sans rien en montrer de plus, ou si peu. Un peu de Madame tout de même, ses fesses à lui finalement. Avec crème chantilly en guise de cerise sur le gâteau d’un spectacle pour le moins émoustillant. Le public, nombreux ce dimanche soir, en rit de plus belle, quelques rares jeunes gens en rougissent. Au terme d’une ultime reptation sur le tapis de scène, Tout de suite lance un timide «Bonsoir Genève». Presque incongru.
[...] Trash, Tout de suite? «Du trash glamour alors. Il y a un côté naïf, c’est un petit peu romantique. La musique de variété est là pour créer un décalage avec les textes. Surtout, nous tenons à rester sincères. On pourrait vite tomber dans le potache. Dès lors qu’on parle de cul, forcément, tous les gestes, tous les mots deviennent cul. On conseille notre spectacle dès 14 ans. Mais ceux qui apprécient le plus, ce sont les petits vieux.» Et pourquoi parler de sexe, finalement? «Parce que ça nous intéresse.» Tout simplement."
Et ça coûte la bagatelle de... 300'000 francs à la collectivité.
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