Le ministre finlandais de l’Intérieur Päivi Räsänen, médecin et chef du Parti chrétien-démocrate, a provoqué un tollé en comparant l’avortement à une« boucherie » et en affirmant que les animaux sont mieux protégés légalement que les enfants à naître.
« Les animaux ne doivent pas souffrir lorsqu’ils sont abattus mais il n’est pas autorisé de discuter de la douleur causé par un avortement ».
Qualifiant l’avortement de « tabou » et sa légalisation de « boîte de Pandore », elle a jugé qu’il ne doit être autorisé à aucun stade de la grossesse :
« Un enfant, lorsqu’il peut être avorté, n’est pas un morceau de tissu engourdi, mais une personne qui peut ressentir la douleur. »
Sans entrer dans le débat “liberté à compte d’autrui”, on peut accepter effectivement que la division du foetus in utero, rendue nécessaire après un certain nombre de semaines pour sortir le bonhomme, soit une opération barbare et sanglante. Certains praticiens s’y refusent.