Chrétienne de l’ombre au Maroc

La chronique de Vincent Pellegrini.

L’islamisme gagne du terrain en Afrique du Nord et même au Maroc. Le quotidien marocain «Akhbar Al-Yaoum» a publié une fatwa du Conseil supérieur des oulémas, qui représente l’islam officiel au Maroc, fatwa requérant la peine de mort contre tout musulman qui apostasie sa religion. Le texte a provoqué une controverse au Maroc.

Une conversion de l’islam au christianisme, par exemple, est une apostasie. La fatwa dit:

«Celui qui renonce à sa religion est apostat et il doit retourner à sa religion. S’il refuse, il perd la vie et l’au-delà et il doit être condamné à la peine de mort».

La fatwa rappelle aux musulmans de

«rester dans leur religion et d’appliquer la sage loi de Dieu car toute personne née de parents musulmans, ou de père musulman uniquement,  est considérée comme musulmane à son tour et liée par un acte de foi et un pacte social à la nation d’islam.» 

La fatwa ajoute:

«L’islam ne permet en aucun cas à ces personnes de quitter leur religion ou de renoncer au pacte social qui les lie. Faire cela est un acte d’apostasie et de déloyauté, et expose son auteur à des peines spéciales». 

Le Maroc, dans sa constitution, garantit à tous le libre exercice du culte. Mais dans les faits ce n’est valable que pour les étrangers. Les musulmans qui se convertissent ont affaire aux autorités.

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