Cette proposition funeste, soumise au peuple dans trois semaines, émane des milieux de gauche, voire d’extrême gauche. Ces milieux, de tous temps, s’en sont pris à l’ordre établi de même qu’aux organismes qui le défendent, à savoir l’armée et les corps de police.
Il faut non seulement s’opposer à cette initiative, mais également aux refus d’ une armée de milice et à son remplacement par une armée de mercenaires helvétiques. L’armée actuelle se compose de citoyens mus par des valeurs humaines. La grande majorité de ses officiers et sous-officiers montent en grade volontairement, malgré le surplus important en jours de service. Ils émanent de tous les milieux, aussi bien travailleurs manuels que de professions libérales ou universitaires. Notre armée de milice à laquelle sont astreints les citoyens valides dès l’âge de vingt ans, représente un bon échantillonnage des Helvètes.
En revanche, une armée de métier se composerait d’engagés volontaires attirés par des rétributions alléchantes, l’attrait d’un engagement de longue durée, voire l’attrait de l’uniforme ou des penchants bagarreurs.
Les opposants à une armée ne tiennent pas compte de ses diverses fonctions, toutes vitales pour la pérennité de ce pays. Outre la défense du pays, l’armée actuelle exerce des fonctions de surveillance. Ses services techniques se tiennent prêts à intervenir lors de catastrophes naturelles : inondations, éboulements, incendies de forêts ! Qu’offre donc la mouvance GSsA en remplacement ?
Enfin, en tant que nonagénaire, ayant passé un certain temps sous les drapeaux durant la Mob, je tiens à relever une autre face positive, méconnue celle-là, de notre armée de milice. Elle seule sert de « melting pot » à l’ensemble des citoyens suisses. Elle permet à ses membres de faire connaissance de ceux d’autres classes sociales, et d’apprécier leurs vertus respectives. Les ouvriers, les paysans, les fonctionnaires, les employés font connaissance de mieux nantis, d’universitaires, de commerçants, de banquiers, de juristes. Cette armée représente la Suisse, une et diverse !
A contrario, une armée de métier sombrerait dans le mercenariat et ses cadres ne proviendraient plus d’une certaine élite.
Henry Spira
Plan-les-Ouates, 26 août 2013
Une armée de milice est forcément bien moins adaptée pour servir à réprimer son propre peuple. En tant que citoyens, les miliciens gardent l’esprit du peuple et ne tirerons pas sur leurs familles, amis, connaissances, ce d’autant plus s’ils n’ont rien fait de mal. Par contre, des mercenaires… Et c’est ça qui intéresse tant nos gouvernants, vous savez, les mêmes qui nous trahissent à longueur de temps et qui savent qu’un jour ou l’autre viendra l’addition. Et ce jour-là, ils aimeraient bien compter sur une armée comme ça…
Il y a un plan américain de désarmer les pays européens, derrière tout ça. Et le but est que le moment venu, désarmés, nous ne pourrons que subir leurs caprices et diktats car nous ne pourrons pas nous défendre. C’est pour ça que Poutine est en train de sur-armer la Russie! Il sait que c’est la seule façon de rester libre.
Pourquoi ce pays ne veut pas d’armée ?