A l’ère du marketing politique, les nationalistes revanchards de tous les pays ont souvent l’islamophobie comme seul programme, celle-ci se déclinant non seulement dans une rhétorique fielleuse, modulable à souhait en fonction des publics à galvaniser, mais aussi dans des produits dérivés tout aussi adaptables et nocifs.
C’est un autocollant découvert, début juillet, sur une tasse de café dans un supermarché de la ville de Underwood, au sud de Brisbane, qui a exposé aux yeux du grand public, médusé par tant de haine, la propagande anti-islam du parti "One Nation, la Renaissance de l’Australie", un parti de "patriotes" dirigé par un certain Mike Holt, qui, comme tant d’autres de par le monde, se drape dans un chauvinisme respectable.
"Attention ! Les produits alimentaires Halal financent le terrorisme !",
tel est le slogan tétanisant qui a été collé rageusement par une jeune femme de 26 ans, au point de briser le socle de la tasse, et qui l’a conduite tout droit dans le prétoire du Queensland pour un acte qualifié d’"agressif, grotesque et à seule fin d’attiser la haine" par le ministre des Affaires multiculturelles Glen Elmes en personne.
"Force reste à la loi, et toute personne prise en flagrant délit de vandalisme dans un supermarché pour promouvoir la discrimination raciale tombe sous le coup de la loi",
a-t-il déclaré, ajoutant :
"Le Queensland compte près de 37.000 personnes de confession musulmane et elles devraient être libres de pratiquer leurs croyances religieuses et culturelles sans craindre des agressions aussi bêtes et méchantes que celle qui vient de se produire, et qui fait suite à d’autres signées des artisans de la haine".
Sans grande surprise, Mike Holt, le leader du parti nationaliste, préfère plastronner en se vantant d’avoir écoulé 24 000 autocollants anti-halal en moins de deux mois en Australie:
"Je voulais juste faire prendre conscience aux gens qui achètent cette nourriture de bonne foi que ces produits sont assujettis à une taxe halal qui va directement dans la poche des organisations musulmanes. La jeune femme de 26 ans a agi avec son cœur, et elle ne devrait pas être blâmée pour cela."
Mais le meilleur reste pour la fin, quand Mike Holt, qui se croit au-dessus de tout soupçon pour avoir épousé une Thaïlandaise, clame haut et fort ne pas être raciste. Son épouse serait-elle sa caution multi-culturelle ? On pourrait donc être islamophobe et imperméable au racisme, la supercherie cocardière est sans frontières et sans limites…
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Sinon il y a ça:
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=SIJfM5IsSuE
Errata: il s’agit d’Oumma.com, ce qui n’excuse ni n’arrange rien. Le fanatisme, la manipulation et la propagande islamiques sont “sans frontières ni limites”.
“la supercherie cocardière est sans frontières et sans limites…”
S’il est une supercherie, c’est le concept d’ “islamophobie”, une invention intellectuellement malhonnête, un enfumage par les islamistes et les antiracistes obsessionnels à l’intention des idiots utiles du droit-de-l’hommisme inconditionnel et des suivistes conformistes des médias et de la gauche. Pour cette engeance, refuser d’admettre que les lois coraniques et leurs produits dérivés puissent primer sur les usages et même les lois démocratiques en vigueur dans les pays occidentaux, ce serait de l’islamophobie. La prose haineuse et manipulatrice de l’article en question, n’est en fait qu’un rabâchage de plus d’Oumma.fr, organe de propagande en faveur de l’islamisation de notre planète pourtant déjà assez mal en point sans cela!
Je rappelle que l’islamisme (et l’islam lui-même, d’ailleurs) est une idéologie conquérante, un système de valeurs qui nous est totalement étranger (dans tous les sens du terme), auquel ON NE DOIT RIEN, qui intègre le religieux, le social, le juridique, le politique, la vie individuelle quotidienne, qui vise la théocratie, dont l’aspect spirituel se résume à la soumission et à la négation de soi, bref un système idéologique totalitaire et aliénant qu’on a parfaitement le droit de critiquer et de contester, à quoi on a le droit de s’opposer, qu’on a le droit de combattre politiquement chez nous. Être anti-islamiste est aussi légitime qu’être antifasciste ou anticommuniste. Ce n’est en rien assimilable à du racisme.