L’information est sortie en début de soirée le vendredi 12 juillet de manière spontanée, après la catastrophe Brétigny-sur-Orge qui a causé la mort de six personnes et fait 62 blessés dont six dans un état grave : des cadavres et des blessés, des victimes de la catastrophe ferroviaire auraient été volés et les secours auraient été attaqués violemment.
Le lendemain, les autorités d’État comme le service du Ministre des transports et les médias minimisaient les faits, allant même dire que cela n'était qu'une rumeur. Nous avons contacté le syndicat Alliance de la police et parlé à son secrétaire général adjoint, Frédéric Lagache, qui lui, au stade de l'enquête, confirme bien des vols sur des blessés et des cadavres, du caillassage et de la violence urbaine.
« Nous, on confirme. Les forces de l'ordre ont été requises par les pompiers car ils ont reçu des projectiles sur place. Le premier fait existe bel et bien. Quand on a fait appel aux renforts de police et aux CRS, c'est que la situation était devenue difficile et sérieuse. Les agents du SAMU ont été agressés. Et ces derniers nous donnent la description de l'individu qui a agressé et volé le portable d'un sauveteur. Je ne sais pas par quel biais du hasard ils n'ont rien vu et rien entendu, nos responsables politiques. Nous confirmons ces faits ».
Il semblerait que des individus étaient en train de voler des effets sur des blessés et des morts.
« Les faits ont été rapportés par des collègues et nous tenons à vérifier les dires des collègues par une enquête parallèle qui est actuellement en cours. On a trouvé des SMS dans le portable d'un des jeunes arrêtés : « t'as trouvé quoi dans les bagages ? »…Tout ça est fort suspicieux. Je n'ai pas dit pas qu'ils étaient en train de voler des individus [en raison de l'enquête en cours Frédéric Lagache se doit de garder une distance] mais des indices montrent déjà que c'était le cas ».
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Une enquête sur ces faits “supposés” ? Allons donc, pourquoi s’attarder à de telles broutilles ?Tout le monde sait que le danger ne vient pas des” sauvageons encapuchonnés” mais des crânes rasés… d’ailleurs, ne s’est-on pas précipité, dans le même, en Corrèze pour en dénicher un .. pardon 2 !
Mais puisque le gouvernement vous dit que ce n’est pas vrai, ils n’ont rien vu eux, donc ce n’est pas vrai.
Le tragique laisse la place à l’immonde. L’immonde des faits et plus encore, celui de la posture de nos élus qui se précipitent pour démentir. Que reste-il de notre dignité, à nous, Français, quand nos propres élus nous prennent ainsi pour des cons.