L'argument le plus irrecevable de Mme Künzler, hier, dans le journal d'Ariane Dayer: en substance, "On m'attaque, parce que je suis une femme".
Non Madame, désolé, ceux qui vous attaquent mettent en cause votre politique, vos choix dans les domaines de la circulation, votre noire passion pour la congestion et l'immobilité, votre gestion des transports publics, votre rejet viscéral du transport privé, allant jusqu'à faire culpabiliser les automobilistes, alors que le libre choix du mode de transport a été voté par le souverain.
Ceux qui vous attaquent le font sur ces bases-là, et nulle autre. En aucun cas la question du sexe n'a été abordée. Nous attaquons d'ailleurs tout autant des hommes lorsque leurs politiques nous semblent néfastes à l'intérêt commun, et disons le plus grands bien de femmes. Par exemple, Mmes Keller-Sutter, Emery-Torracinta ou Salerno.
Désolé, Mme Künzler, mais le petit jeu de la victimisation féministe ne passera pas. Même s'il a dû, infiniment, ravir la rédactrice en chef du Matin dimanche.
Pascal Décaillet
Première publication sur http://pascaldecaillet.blog.tdg.ch/
Femme ou pas, les trams, les bus, les trolleybus n’apportent pas aux Genevois toutes les prestations qu’ils sont en droit d’attendre à coup de milliards d’impôts! Femme ou pas, il n’est pas de jour que les gazettes ne rapportent telle sottise des services publics ou telle plainte des usagers, telle aberration nouvelle! Femme ou pas, on n’a jamais vu portées si loin les nouvelles limites de la sottise. Femme ou pas, les transports genevois sont décriés comme les plus mal dirigés et les moins performants; leur ressemblance avec ceux d’outre-Jura deviendra bientôt proverbiale, si les électeurs n’administrent pas la nécessaire purge à une clique arc-boutée sur son idéologie fossilisée, retranchée derrière une communication sophistique, engluée dans un contentement de soi infantile. Femme ou pas, elle n’a rien assumé, rien amélioré, rien apporté aux Genevois. Femme ou pas, qu’elle prouve donc ce qu’elle affirme si légèrement et avec tant d’assurance comme unique raison des critiques! Et après, qu’elle s’en aille.
Ah… Madame K est une femme? Vous êtes sur? Bon, je veux bien le croire, aujourd’hui. Mais demain? Qui sait? Oui! Qui sait si elle n’a pas été manipulée avec poupées et jupettes roses?