Sur le Forum de la RTS, le PS lausannois Adrien Fontanellaz donne à ceux qui en doutaient la preuve qu’il y a encore, de façon très éparse, des gens qui réfléchissent au parti socialiste. A donner des frissons.
Externalisation des missions et prérogatives de l'armée, sous-traitance dans le privé, passage à un système de micro-armée d'élite extrêmement cher et peu efficace, recrutant dans les classes les plus défavorisées. Des coûts en hausse, des résultats en baisse. Les arguments sont clairs, simples, dépassionnés et faciles à entendre. Adrien Fontanellaz n'a pas eu à aller rechercher très loin les raisons qui le pousseront à voter contre la suppression de l'obligation de servir.
Face à lui, Stéphane Rossini, vice-président du Conseil national, qui enquillera les canons de la doctrine GSsienne avec la même ferveur que s'il avait été confronté à un fasciste, pardon, un adversaire de la droite. Du socialisme à la papa, doctrinaire, catégorique, gargarisé, n'ayant rien oublié et surtout rien appris, frappant du poing sur la table dans l'ivresse de la répétition des slogans du parti, confondant l'invective avec la raison qu'un politique de son rang eût dû garder. Sans oublier ce petit quelque chose en plus, feindre ne pas comprendre les mots compliqués, pour simuler un rapprochement avec le peuple, forcément ignorant, et finir par étourdir le bétail en enfilant les lieux communs à une vitesse frisant les limites de la diction. Quand elle est du fait de la droite, cette technique a un nom; comment disent-ils, ah oui, populisme.
RTS Forum 01.07.2013
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Les effets secondaires de l’initiative du GSsA, article de M. Fontanellaz dans Domaine Public.
D’autant que l’histoire à démontré à d’innombrables reprises ce qui se passait ensuite une fois que le parti socialiste avait désarmé le peuple…