Le Point.fr révèle des extraits de P-V d’audition qui contredisent la thèse du lynchage du militant d’extrême gauche.
Clément Méric cherchait-il la bagarre, s'agissait-il d'une expédition antifa, avait-il un cible bien définie ? La lumière se fait peu à peu sur les vraies raisons de l'altercation qui a mis fin aux jours du jeune militant d'extrême-gauche.
D'après le vigile qui a assisté à la montée en puissance de l'altercation, "Clément Méric voulait vraiment en découdre". "Il semblait vraiment haïr ces gens", affirme-t-il sur le procès-verbal de son audition.
Ce témoin-clé raconte qu'avant que les choses ne dégénèrent il est allé voir le groupe des "antifafs", alors clairement identifiés comme étant les auteurs des troubles, afin de leur demander de quitter les lieux. Les militants de Ras ont fait semblant d'obtempérer, mais se sont repliés au rez-de-chaussée à droite du magasin Fred Perry, dans lequel Alexandre, Samuel et Katia faisaient leurs courses. Se sentant menacés, ceux-ci ont téléphoné à Esteban, qui les a rejoints, suivi d'une cinquième personne arrivée au moment où débutait la bagarre.
Le Point.fr est en mesure de révéler que les enquêteurs disposent de captures d'écran de sites internet "anti-fachos", notamment Vigilance Végane Antifasciste, très proche de la mouvance de Clément Méric, sur lesquels apparaissent dès le 2 décembre 2012 les photos d'Esteban et sa compagne Katia, au-dessus desquels figure la mention "Besoin d'identification please". Méric et ses amis les avaient-ils reconnus ?
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Pauvre France!
Comme observateur neutre, un anglais habitant la Suisse depuis 40 ans, je suis sidéré par la déchéance politique et sociale de ce pays, auto-proclamé “leader” mondial de la justice et des droits humains.
N’y a-t-il personne dans ce pays d’envergure suffisant pour respecter les valeurs républicaines?
Ce cas, dont les récentes révélations accablent le gouvernement et la gauche politique en général d’incompétence et manque d’objectivité, pour ne pas dire autre chose, est une parodie de justice républicaine qui sape le peu de confiance de la population dans les dirigeants du pays.
Les mots ne suffissent pas. Il faut des actes et, surtout, une conduite dominée par des principes, de l’honneur et du sacrifice au service de sa nation.
Témoin des récents débordements au parlement tançais, il est évident que cette personne ne se trouve pas dans les parties PS ou UMP.
Il faut pourtant espérer que les élus de gauche et de droite trouveront suffisamment de lucidité pour cesser leurs enfantillages et qu’ils commencent à travailler pour la France et, indirectement, pour les nations démocratiques de ce monde.
Pour la presse c’est toujours évident,et avant la moindre enquète le manifestant de gauche est un pacifiste…et le manifestant de droite ne peut etre qu’ un fasciste agressif.