Comment peut-on croire que le problème essentiel des Roms qui mendient chez nous, et qui sont effectivement des victimes, consiste à leur rendre des sommes confisquées sans se demander à qui ira réellement une grande partie de cet argent ? Derrière ces individus en guenilles dans nos rues, il y a un monde criminel d’une violence inouïe et qui les utilise en sachant parfaitement que nous sommes émus, sensibles, et surtout facilement culpabilisables et vite disposés à venir à leur secours.
On apprenait tout récemment qu’une mendiante Rom de Genève, à qui on avait confisqué l’argent mendié (frs 2588.-), allait être remboursée, grâce à son avocate, Me Dina Bazarbachi, ardente défenseure des Roms et combattante infatigable « pour les droits des Roms ».
L’avocate va même jusqu’à affirmer : « un jour ou l’autre, l’Etat devra présenter ses excuses à cette population » ( Le Matin 15.06.2013).
Après une ristourne de l’argent, bientôt une nouvelle cérémonie publique et télévisée de repentance nationale orchestrée par le Conseil fédéral ?
Question : quelles sont les conséquences d’une approche aussi partielle et unidimensionnelle de ce phénomène de la mendicité rom ? Y a-t-il encore quelqu’un à part cette avocate qui croit que l’argent récolté par ces Roms reste entièrement entre leurs mains ? Poser cette question, ne revient nullement à être insensible à leur situation difficile, voire tragique, comme en Roumanie par exemple.
Il faut rappeler que l’Etat roumain a reçu des milliards de l’UE pour s’occuper entre autres du sort de cette population. On aimerait bien connaître le détail des mesures prises par le gouvernement roumain et le montant des sommes affectées pour cette population à ce jour.
Tout aussi grave : l’avocate en question et bien d’autres personnes qui donnent généreusement de l’argent à ces mendiants semblent ne pas savoir à qui va la grande partie de cet argent. De nombreuses enquêtes approfondies montrent que les mendiants qui sont dans nos rues ne sont pas des individus indépendants et libres qui recherchent de l’argent pour eux-mêmes et leur famille, mais qu’une grande partie va directement dans la poche de très puissantes maffias qui elles vivent dans un luxe inouï !
Une impressionnante, vaste et complexe organisation criminelle étend ses tentacules partout en Europe et les membres qui coordonnent le tout dans nos pays ne se font délibérément pas remarquer par un train de vie ostentatoire, chez nous en tout cas.
Il devient urgent de faire état de ce système maffieux dont sont victimes ces mendiants.
Croire que révéler les soubassements maffieux de ces activités revient à être égoïste, non solidaire et insensible à la pauvreté, comme veulent nous le faire croire leurs ardents défenseurs constitue une véritable escroquerie intellectuelle et un mensonge et cela ne fait qu’entretenir ces maffias et les enrichir encore davantage.
Si nos autorités ne disposent pas des renseignements nécessaires, il est de leur devoir de s’informer urgemment auprès de nos pays voisins qui ont des données détaillées sur ces mondes parallèles et terrifiants, ainsi que sur leur pénétration déjà très poussée dans nos économies nationales, avec dans certains cas déjà des corruptions de fonctionnaires. Certains responsables politiques de nos pays voisins ont été jusqu’à injurier gravement tels de leurs collègues roumains qui tardent à agir.
Les services de renseignements étrangers connaissent jusqu’aux différentes étapes du processus d’incrustation de ces organisations criminelles dans nos pays.
Bref, comment peut-on croire que le problème essentiel des Roms qui mendient chez nous, et qui sont effectivement des victimes, consiste à leur rendre des sommes confisquées sans se demander à qui ira réellement une grande partie de cet argent ? Derrière ces individus en guenilles dans nos rues, il y a un monde criminel d’une violence inouïe et qui les utilise en sachant parfaitement que nous sommes émus, sensibles, et surtout facilement culpabilisables et vite disposés à venir à leur secours.
Nos meilleures qualités et valeurs humaines sont utilisées et perverties par un monde criminel tentaculaire, au cynisme le plus total et qui, plus est, a déjà commencé à gangrener nos économies, nos sociétés et nos mœurs.
A quand le grand réveil ? Il se fait vraiment tard, avec la complicité des naïfs qui se croient dans leur bon droit mais un droit qui en l’occurrence profite, en définitive, à des criminels parmi les plus odieux, des criminels qui se servent de la misère humaine de leur pays, pays qui ont pourtant reçu des sommes considérables pour sortir leurs Roms de la misère plutôt que de les envoyer chez nous, et pas seulement comme mendiants.
Je ne doute pas un seul instant que cet argent restitué est dûment déclaré au fisc, et que les déduction sociales (AVS, AC, LPP, etc) sont bien évidemment versées.