Le pistolet de la finance sur la tempe, le couperet populaire sur la nuque, les parlementaires helvétiques ont justifié de leur existence, sinon de leur utilité, dans ce qui ressemble fort à un dernier baroud d'honneur, tant il paraît évident qu'à l'instar de l'Union européenne ces vingt dernières années, les Etats-Unis feront exactement ce qui leur chante sans se soucier de cette stupide prétention des petits Suisses à la souveraineté.
Le PBD se sait condamné, ce qui n'est, en somme, que pure logique, la fonte des Verts semble inéluctable, il conviendra bientôt de s'interroger sur le rôle effectif du pseudopode écolo-bobo des Verts libéraux, le PS vient de sauver sa tête avec beaucoup de bon sens, mais le PDC aura énormément de peine à nous faire oublier ce dernier coup-là. Aussi surprenant que cela puisse paraître, cette petite chose qui démange entre les omoplates semble bien être un coutelas.
Aucune logique, pas même électoraliste - une fois n'est pas coutume - à moins de considérer les liens d''intérêts privés, solde mercenaire des politiciens de milice à laquelle tous, nonobstant de notables exceptions, tendent une main désintéressée.
Tout cela est tellement humain. Ne nous étonnons pas alors de ne pas passer en premier. L'idée de milice, sans doute une des plus juste sur terre, ne suffit pas hélas à se substituer à la toute-puissance glorieuse de l'argent. On ne peut décidément plus faire confiance à personne, il va falloir faire attention à qui nous élisons !
Et vous, qu'en pensez vous ?