C’est une chance, des places se libèrent bientôt à la tête de nos banques…
Selon une étude de la Cass Business School, une école universitaire londonienne, si l'on constitue des indices boursiers de manière aléatoire, comme un singe, les performances sont supérieures que sur des indices pondérés par capitalisation boursière.
"Nous avons réalisé une simulation informatique consistant à sélectionner et à pondérer aléatoirement un échantillon de 1.000 actions, ce qui revient à évaluer les capacités d'un singe en matière d'investissement sur le marché",
explique le professeur Andrew Clare, co-auteur de l'étude, cité dans le communiqué. L'étude se base sur des données collectées tous les mois aux Etats-Unis, de 1968 à 2011. La procédure de sélection aléatoire a été répétée 10 millions de fois sur chacune des 43 années étudiées, ajoute le chercheur.
Et le résultat, c'est que:
"La quasi-totalité des 10 millions de singes-gestionnaires de fonds ont réalisé de meilleures performances que les indices pondérés par capitalisation",
poursuit Andrew Clare. Hasard de la formulation ? En anglais, l'expression "monkey business" signifie "bêtises" ou "magouilles"...
L'autre avantage, en l'état du droit international, c'est que, n'étant pas des hommes, on ne peut pas les coffrer. Les conseils d'administration savent ce qu'il leur reste à faire.
Un documentaire, vu récemment, montre les étonnantes facultés de singes. Des macaques si je me souviens bien. En face du sujet de l’expérience est un écran tactile. Sur l’écran apparaissent brièvement quinze numéros, de un à quinze et en ordr dispersé. Aussitôt remplacés par des carrés. En quelques secondes le singe saisi chaque carré dans l’ordre! D’autres expériences témoignent des étonnantes facultés de ces singes. Et des perroquets. Et des pieuvres. Lesquelles ont neuf cerveaux! Qu’en conclure? J’ajoute que la pieuvre femelle s’abrite dans un refuge pour mettre ses petits à l’abri des prédateurs. Et elle les nourri puis, le moment venu, elle meure, quand les petits sont autonomes. Ce qui implique que nul n’enseigne cette progéniture. Qui vivra en solitaire. Mais les chercheurs ont découvert que cet état a changé. Qu’en conclure encore? Je ne sais pas, pas encore. Mais j’ai constaté que les observateurs des animaux ont une propension à tirer des conclusions des comportements observés qui traduisent la projection! Ils ne décrivent rien d’autre que l’homme, l’humain! Qui suis-je pour affirmer cela? Un homme qui, en deux heures, a pacifié un chien féroce! Comment? Rien de plus simple! En le traitant comme j’aurais aimé être traité enfant!