Il faut urgemment que les électeurs réalisent l’importance fondamentale de l’éducation, le désastre créé dans ce domaine pourtant vital, et l’absolue nécessité de confier l’instruction publique à des acteurs responsables et ne voulant pas « d’un changement de civilisation pour tous », imposé par des idéologues fanatisés arrivés malgré tout au pouvoir et tenant bien à le faire sentir, de gré ou de force. Surtout de force. Imaginez ce qui va arriver si nos socialistes suisses à la barre reprennent ce qui est projeté en France en matière de projet de rééducation.
On sait maintenant qu’en France les socialistes et apparentés veulent des « avancées » révolutionnaires, et même « changer de civilisation » ! Deux ministres sont en pointe sur le sujet : la ministre de la justice et le ministre de l’éducation, V. Peillon. Cela nous rappellera des périodes de sinistre mémoire. Et si ces ministres arrivaient à leurs fins (c’est déjà bien parti du côté du « tout pour tous »)? Les conséquences négatives se feront sentir en profondeur et pendant longtemps.
Un large public de citoyens européens devait penser il y a peu encore que le socialisme ne pouvait que s’orienter vers une social-démocratie réformiste. Mais peu de gens avaient sans doute imaginé que les socialistes en étaient encore au stade de vouloir carrément changer de civilisation, une monstruosité que l’on croyait révolue à jamais. Visiblement, c’était mal connaître les multiples potentialités des idéologies socialistes et communistes. Pauvres enfants qui devront par exemple être soumis dès le plus jeune âge à la théorie du genre et autres fadaises. On croit vraiment rêver. Mais ici le réveil sera plus brutal que jamais.
On croyait nos socialistes suisses plus réalistes et plus démocrates que leurs amis français. Un article récent de Yvette Jaggi sur l’éducation, « L’UDC à l’assaut de l’instruction publique » Domaine Public, 26 mai 2013, laisse un sérieux doute, pour ne pas dire une crainte majeure.
Il n’est pas nécessaire d’être UDC pour se scandaliser de ces attaques et prétentions.
Tous les partis de droite et les acteurs responsables devraient faire de l’éducation une priorité absolue et première. Et ce n’est sans doute pas par hasard si l’UDC monte en ligne sur ce thème étant donné les graves dégâts causés par la réformite aiguë imposée de tous côtés par les pédagogistes, réformistes et autres gardes rouges de l’éducation. Prétendre que si l’on n’est pas d’accord avec cette volonté de changer de civilisation on est nécessairement un conservateur ou un réactionnaire invétéré est l’une des grandes escroqueries intellectuelles du discours sur l’éducation de la gauche.
Y.Jaggi se scandalise du fait que l’UDC a réussi à passer de 0 à 7 Conseillers d’Etat responsables de l’éducation dans les cantons suisses entre l’année 2000 et mai 2013. Tout de même extraordinaires ces prétentions des socialistes qui ne représentent que le quart de l’électorat et qui disposent de postes à responsabilité très largement au-delà de cette fraction ; et ne parlons pas des médias et justement du domaine de l’enseignement, des administrations, etc. Une lutte politique pour changer une telle situation devrait être prioritaire pour les partis de droite.
Y.Jaggi s’offusque également du fait qu’un UDC pourrait devenir président de la CDIP (Conférence suisse des directeurs cantonaux de l’instruction publique). Elle voudrait même que cette CDIP désigne une nouvelle fois une romande, sa camarade socialiste vaudoise bien sûr, donc « deux personnalités romandes d’affilée ». Décidément, les prétentions des socialistes n’ont pas de limites et en plus ils se considèrent comme les plus compétents, alors que l’on voit maintenant ce que leurs camarades français font une fois les pleins pouvoirs en mains.
Ici, comme d’habitude, on caricature une UDC qui voudrait « préserver la famille traditionnelle ». Quel scandale tout de même, du moins pour ceux qui n’ont ni famille ni enfants. Comme si l’on ne pouvait vouloir garder les éléments essentiels de l’éducation traditionnelle tout en intégrant des dimensions nouvelles exigées par nos sociétés actuelles, sans pour autant vouloir changer de civilisation !
Mais dénigrer simplement les acteurs qui ont une autre conception ne suffit plus à paraître soi-même comme plus compétent, surtout quand on est responsable de nombre de ravages dans l’éducation et que nos enfants paieront donc durement et longtemps. Oui, si l’on continue à confier la responsabilité de l’éducation à des socialistes en mal de changement de civilisation, ce sera à coup sûr une catastrophe civilisationnelle.
La guide socialiste susmentionnée critique même sa propre camarade du parti socialiste bâlois qui préconise des mesures permettant une meilleure éducation des enfants étrangers ; nombre d’études et d’applications déjà faites prouvent pourtant leur efficacité. Des expériences nord-américaines où l’on sépare provisoirement les enfants d’immigrés ne connaissant pas la langue du pays pour leur donner les meilleurs enseignants afin de rattraper le retard pris ont donné des résultats remarquables, comme d’autres expériences pragmatiques, concrètes, au-delà des idéologies, mais que les officines socialistes du changement de civilisation ignorent évidemment puisqu’elles n’ont pas germé dans leurs théories aux conséquences catastrophiques.
En retard de plusieurs guerres, la guide socialiste oppose encore, pour faire bonne mesure, sa société multiculturelle à une Suisse UDC qui voudrait « préserver l’image qu’elle se fait d’une Suisse pure et sûre ». Sûre ? Les socialistes ne veulent donc pas d’une Suisse sûre ? Quant à une Suisse pure, encore un fantasme impur d’une idéologie elle-même désireuse de purification ?
La nomination de Oskar Freysinger à la tête de l’éducation en Valais va certainement donner de l’urticaire à vie à cette guide socialiste, mais pas à ces enfants puisqu’elle n’en a pas et ne sait visiblement pas ce dont ces derniers ont impérativement et de nouveau besoin.
Mais en fait, comment appeler ce cocktail politique fait de prétentions arrogantes, de dénigrement de toute vision différente et d’attitude profondément antidémocratique ?
Il faut urgemment que les électeurs réalisent l’importance fondamentale de l’éducation, le désastre créé dans ce domaine pourtant vital, et l’absolue nécessité de confier l’instruction publique à des acteurs responsables et ne voulant pas « d’un changement de civilisation pour tous », imposé par des idéologues fanatisés arrivés malgré tout au pouvoir et tenant bien à le faire sentir, de gré ou de force. Surtout de force. Imaginez ce qui va arriver si nos socialistes suisses à la barre reprennent ce qui est projeté en France en matière de projet de rééducation.
Le rétablissement des notes par votations populaires, à une très forte majorité, après une période d’euphorie idéologique malsaine jusque dans les officines des responsables de l’éducation, ne doit être qu’un début de ce grand réveil. Il faut en effet parfois revenir en arrière, pour corriger des décennies d’erreurs commises au nom d’idéologies folles et dont ont été possédés jusqu’aux responsables de l’éducation en mal d’ « avancées », de changements, et même de changement de civilisation donc.
N’est-ce pas un exemple des monstruosités sur lesquelles peuvent déboucher les trop fameuses promesses d’avenirs radieux, politiques ou éducatifs ?
Nos enfants seront moins c… que nous donc???? La majorité des réformes n apporte pas grand chose, un seul exemple: les maths modernes ? une catastrophe. point barre. Moderniser certaines branches entièrement d accord mais les branches “de base” l utilité??. Quant à ne plus enseigner certaines périodes de l histoire (sel G.Vuillomenet art. du 5 juin)) des non sens. Nouvelles branches pour nos mômes, religion, cuisine, couture,. — Eventuellementun petit cours sur l influence de la rose pour leur démontrer les points néfastes,.PROCHAINEMENT: le jugement des instituteurs vis à vis de certains élèves ici une reforme s impose, surprenant!!
Le socialisme ambiant contribue à la soviétisation sociétale, avec l”Internationale’ comme hymne de ralliement, texte et mélodie qui auront enterré plus de cinquante millions d’innocents. Ce socialisme nouvellement bo-bo, apanage d’une pseudo-élite auto-déclarée, est en train de pervertir nos sociétés occidentales, avec comme exemple patent, la France.
L’école vaudoise est déjà foutue… Mme Lyon et ses sbires sont en train de la détruire à grands coups de hache… Ceux qui ne sont pas d’accord avec sa vision, n’ont qu’à crever (ou plutôt être mobbés). Euh, non, en langage officiel, ça donne égalité des chances pour tous, tronc commun, évaluations, dialogue et patati et patata.
Encore une ces soixantehuitardes attardées je pense.
Son nom me disait quelquechose, mais je pensais qu’elle avait été reléguée au musée des Antiquités (née en 1941, elle doit y mériter cette place).
Apparemment non! Ces choses-là devrait une fois se rendre compte non seulement de leur inutilité, mais également de leur nuisance.
Cette gauchiste me donne de l’urticaire chaque fois que je la vois en photo. La raison en est que quand elle était syndic de Lausanne elle a voulu détruire l’aérodrome de la Blécherette pour en faire des immeubles soi-disant HLM. Mais le peuple l’a remise au pas par une votation populaire.
Je crois aussi que c’est le chant du cygne qu’elle entonne vis-à-vis de l’instruction publique le peuple sait encore lire le rapport PISA par exemple, les patrons se rendent compte des lacunes abyssales des jeunes qui s’engagent pour un apprentissage, mêmes ceux sortants du cycle A. Les patrons des universités s’en plaignent aussi. Alors Dame Jaggi allez faire de la méditation en Amazonie cela vous évitera de dire des âneries.
Nous pouvons voir dans le canton de Vaud, les méfaits de la politique de Mme Anne-Catherine Lyon. Je me rappelle encore cet article immonde pour faire accepter la LEO, une daube sans nom: en gros, “si vous ne votez pas comme elle veut, vous êtes tous des UDC.” Le message du “journaliste” du 20 min était très claire…..
Par contre, ces donneurs de leçons qui demandent respect, humanisme et ouverture vers l’autre, ne sont pas capables de dialoguer posément avec Freysinger pour affirmer haut et fort leurs désaccords, non, ces nouveaux bobos bien-pensants rameutent leurs copains de la presse pour s’énerver tout rouge et que la population sachent que ce sont eux les gentils et lui le méchant. D’accords ou pas, là n’est pas la question, mais les proportions de malhonnêteté: on parle avec la personne concernée d’abords, ensuite on dit du mal dans la presse.
Bref, à gauche comme à droite il y a des idées à prendre et à jeter. Le monopole ne revient pas uniquement à la gauche. C’est sûr. Genève et Vaud, les plus mauvais résultats scolaires helvètiques en sont la preuve: il faut des idées de parts et d’autres. Non, à la pensée unique. Très bon article.
Nos socialos n’ont rien inventé et malheureusement rien appris du passé.
L’idéologie de construire un “Homme nouveau” n’est donc pas morte malgré les dérives que cela a impliquées..
Pour comprendre, je suggère la lecture du livre de Wladimir Berelowitch, écrit en 1990 : ” La soviétisation de l’école russe 1917-1931 ” (L’Age d’homme)
Quant à ce que vous écrivez :
“donner de l’urticaire à vie à cette guide socialiste, mais pas à ces enfants puisqu’elle n’en a pas et ne sait visiblement pas ce dont ces derniers ont impérativement et de nouveau besoin.”
attention, vous allez vous faire embastiller ! C’est ce qu’il a failli arriver dans le canton de Fribourg au leader des opposants à la 2ème année d’école enfantine obligatoire lors du référendum sur “HarmoS” en 2010
Ce leader avait osé prétendre que Mme Chassot , Conseillère d’Etat en charge de l’instruction publique qui militait pour cette 2ème enfantine, ne pouvait savoir ce qui est bon ou non pour un enfant, puisqu’elle n’en avait pas.
Levé de boucliers de la principale intéressée et de la bienpensance médiatique et politique fribourgeois : atteinte à la vie privée..
Et les Fribourgeois d’accepter le projet à plus de 60% si mes souvenirs sont bons, non pas en faveur du projet lui-même mais pour laver l’affront fait à Mme Chassot…
C’est désespérant…
Une école élémentaire de Vienne vient d’interdire d’enseigner l’histoire des invasions ottomanes par respect pour les enfants turcs.
http://www.zuerst.de/2013/05/30/kultursensible-geschichtsfalschung-in-wien-turkenbelagerung-aus-schulbuchern-gestrichen/