Quel scandale que ces succès UDC ! Ces journalistes qui disaient il y a quelques années encore que jamais l’UDC ne prendrait en Suisse romande. Et le peuple dit le contraire, parfois massivement, comme en Valais, et visiblement ce n’est pas terminé. Surtout si les autres partis ne cherchent pas à résoudre les problèmes sur lesquels l’UDC ratisse large. Du côté des journalistes, pas un mot de son programme ni des problèmes qu’il aimerait empoigner et c’est pourtant pour cela que les électeurs votent massivement pour lui. Il est vrai que certains préfèrent diaboliser plutôt qu’analyser de manière objective et approfondie ces problèmes.
On commence même à parler de « pacte républicain » à opposer à l’UDC. A quand le cordon sanitaire ?
Certaines réactions de journalistes, à la suite de la brillante troisième place d’Yvan Perrin à l’élection pour le premier tour au Conseil d’Etat neuchâtelois, sont indignes et inacceptables.Et c'était déjà le cas auparavant!
Oui Yvan Perrin a connu quelques ennuis de santé ces derniers temps et donc aussi ce qu’il est convenu d’appeler un burn-out. Mais qui donc a été empêché de reprendre ses activités après un burn-out ?
Curieusement, d’autres hommes politiques suisses, dont certains encore en fonction, et au plus haut niveau tant cantonal que fédéral, ont été pris à plusieurs reprises pour excès de vitesse ou alcool au volant ou les deux à la fois. Eux ont donc mis en danger la vie d’autrui, mais là la presse a minimisé ; elle en a même félicité certains, socialistes notamment, d’avoir reconnu leur « erreur » et l’histoire était terminée.
Dans le cas d’Yvan Perrin, au contraire, on le surveille, on le scrute, seconde après seconde. Est-il pâle ? fatigué ? a-t-il la « trouille » ? n’y a-t-il pas des signes précurseurs d’une « rechute »? Ce type de questions revient depuis des mois, avec une régularité presque horlogère.
Même un journal qui se veut de référence, Le Temps du 29 avril 2013, au lendemain de ce premier tour spécule et va jusqu’à ouvrir les paris, et pourquoi pas des jeux en ligne ?
On ne pense pas si bien dire : « Yvan Perrin tiendra-t-il le choc physiquement et psychologiquement toute une législature ? Les paris sont déjà ouverts ».
Est-ce encore du journalisme ? Avec ce genre de propos on veut certainement créer le doute et amener les électeurs à hésiter de voter pour lui au second tour, soit pour un UDC.
Quel scandale que ces succès UDC ! Ces journalistes qui disaient il y a quelques années encore que jamais l’UDC ne prendrait en Suisse romande. Et le peuple dit le contraire, parfois massivement, comme en Valais, et visiblement ce n’est pas terminé. Surtout si les autres partis ne cherchent pas à résoudre les problèmes sur lesquels l’UDC ratisse large. Du côté des journalistes, pas un mot de son programme ni des problèmes qu’il aimerait empoigner et c’est pourtant pour cela que les électeurs votent massivement pour lui. Il est vrai que certains préfèrent diaboliser plutôt qu’analyser de manière objective et approfondie ces problèmes.
On commence même à parler de « pacte républicain » à opposer à l’UDC. A quand le cordon sanitaire ? La réaction envers les journalistes risque cependant de ne pas tarder. Tout récemment en France Marine le Pen s’est adressée à la journaliste qui l’interviewait en lui donnant en permanence du « Madame la commissaire politique », tant la perversité et le côté accusatoire des questions étaient scandaleux. La révolte des politiques contre une certaine forme de journalisme s’étendra-t-elle bientôt à la Suisse ?
En fait ce n’est qu’un autre exemple du fossé entre les journalistes et l’UDC, et une grande partie de la population.
On peut retenir quelques autres citations de ce style pervers et honteux, qui produit à coup sûr des effets contraires à ceux espérés, cela d’autant plus que les plébiscites de la population se succèdent. Elles sont de Ludovic Rocchi , Le Matin, 29 avril 2013, au lendemain de cette élection :
« Yvan Perrin aurait logiquement dû rayonner…mais ce n’est pas l’image du vainqueur qu’a donné hier le candidat UDC. Il est arrivé pâle et tremblant au Château de Neuchâtel ... « J’ai la trouille », a-t-il commencé par déclarer. Faut-il comprendre qu’Yvan Perrin craint décidément de ne pas tenir la charge de ministre ».
Que pourrait-on bien encore trouver pour sous-entendre qu’il ne tiendra pas le coup et tenter de lui mettre encore un peu plus la pression ?
« A défaut de diplôme, Yvan Perrin a tout de même présenté un certificat médical pendant sa campagne pour tenter de dissiper les doutes qui se sont installés jusque dans son propre parti sur son état psychique… L’inquiétude est montée d’un cran après les révélations du « Matin » ( le journal de l’auteur de ces propos !)… Et le journaliste reprend pour la nième fois le passage d’Y. Perrin à l’hôpital en fin d’année passée.
Une dernière citation : « Maintenant qu’il est quasi sûr de devenir conseiller d’Etat (ce doit être rageur, NDR), va-t-il se montrer clair sur l’ampleur de ses problèmes de santé ? »
Une dernière estocade pour tenter encore une fois d’amener les électeurs à ne pas voter pour lui au deuxième tour ? Voyons ce serait faire un procès d’intention à ce journaliste si objectif et si soucieux de la « Qualité de la presse », comme le disait l'un des slogans des grévistes journalistes il y a quelques jours. Il va de soi que ce journaliste ne fait pas partie des 75 % de journalistes de gauche dont la partialité et le caractère militant sont de moins en moins supportés par les lecteurs.
Ce type de journalisme est-il vraiment vital pour la démocratie ? Un autre slogan entendu lors de ces récentes grèves des journalistes.
Ce n’est pas que l’udc que nos journalistes se doivent de démolir à coup d’articles ravageurs, c’est toute la droite en général. C’est comme l’histoire du dragueur udc qui s’est fait remercier pour avoir dérapé après avoir draguer une Américaine désirant obtenir la nationalité. L’histoire est clause, un peu cocasse, mais réglée. Et nous avons droit à un article par journaux ! Comme si c’était vital, qu’il n’y avait pas plus urgent et plus important pour les concitoyens qu’un plan drague foireux et dont l’issu s’est résolu par l’obtention de cette dame du précieux sésame. Non, il faut trouver les petits ragôts, racler les fonds de tiroirs pour dénicher le gros “scoop” histoire décridibiliser tout élu de droite. Je me rappelle encore de l’histoire Garbani. Expositions des faits avec un ou deux articles relativement secs mais pas vraiment agressifs. Suite à la réaction des internautes outrés par le comportement de cette dame, nous avons à des articles plus que bienveillants avec moult excuses et explications limite “amicales” de la part de nos “journalistes neutres politiquement”. Perrin, Freysinger, Varone, Henard, Maudet, “surnommé par la presse: M. sécurité de Genève. Sympa…) tous sont effectivement passé à la loupe et épiés, nos “journalistes” à l’affût d’un faux pas pour déverser leur fiel. Par contre, qu’un élu de leur bord politique faute, ils en parlent mais avec une telle douceur, quasi maternelle…. Dernière chose, le président Maurer, pour notre presse depuis quelques mois il n’a fait qu’un seul chose: clôturé son compte facebook. Quel travail de recherche, et quel sens des priorités pour nos professionnels des médias. A quand de vrais journaux écrits ?
Nos fins limier de la diversitude plurielle journalistique romande pourraient-ils nous éclairer quand à l’évolution de l’état de santé de la charmante Valérie Garbani ? Et puis ce prof genevois (accessoirement élu socialiste me semble-t-il) qui aimait un peu trop les très jeunes garçons, qu’en est-il ? Ah bah, ces gens-là et la perspective de leurs mises à pied massives commencent à me faire aimer Tamedia!? Ah Schadenfreude quand tu nous tiens…
“Quel scandale que ces succès UDC ! ”
Effectivement, pour la bienpensance journalistique, ces succès sont inacceptables ! Il faut donc stopper l’avancée de ce parti. D’autant plus qu’il y a l’initiative pour l’élection du CF par le peuple qui pourrait remettre un peu les pendules à l’heure et donner à l’UDC le 2ème siège auquel elle a droit.
Il faut donc, comme le fait “La Liberté” d’aujourd’hui, décourager le peuple de voter en faveur de cette initiative.
Comment ? en prétendant- toujours selon La Liberté – qu’avec l’élection par le peuple, l’UDC serait perdante; que non seulement elle n’obtiendrait pas le 2è siège qu’elle revendique-(et qui lui revient ) -, mais qu’elle perdrait celui qu’elle occupe actuellement, parce que “”La représentation de l’UDC dans les gouvernements cantonaux a tendance à régresser”” et que les élections du Valaisan et du Neuchatelois sont des ” “exceptions liées à des situations cantonales particulières”” (La Liberté de ce jour).
En résumé, parce que selon nos faiseurs d’opinion, l’UDC n’est pas autant soutenu par le peuple qu’on ne l’imagine…