… quand on vit en Union européenne ?
Dans l'attente d'une prochaine fin de non-recevoir du Conseil constitutionnel et avant de passer aux cocktails molotov, quelle alternative reste-t-il au peuple français pour obtenir de régler par les urnes le conflit qui l'oppose à son gouvernement ? En d'autres mots, quelle possibilité a le ressortissant d'un Etat membre de l'Union européenne pour s'exprimer démocratiquement sans devoir attendre 5 ans ?
Les Français ont déjà tenté la pétition au Conseil économique, social et environnemental (CESE) en vain. Depuis 2008, en effet, la loi constitutionnelle rajoute la possibilité de saisie dudit Conseil par pétition d'au moins 500'000 signatures. La Manif pour tous en a compté 700'000, puis le CESE a déclaré la saisine... anticonstitutionnelle.
Vues de Suisse, ces processions de manifestants, dont les aigreurs atrabilaires vont s'acidifiant, paraissent presque ridicules tant l'épreuve de force se règle simplement par la démocratie. Chacun y va de sa petite campagne à plusieurs millions, 3 semaines de débat et l'on n'en parle plus. Si l'on refuse la démocratie, l'affrontement, la fracture et la division deviennent la règle et la cause ne peut se régler que sur la dépouille d'un vaincu et l'amertume de ses descendants; haines de classes et de clans pour les siècles des siècles. Pas de vraies victoires et guère plus de défaites acceptables.
Hollande eût pu s'en remettre au vote populaire sans le moindre risque, la décision, quelle qu'elle ait pu être, le dédouanait de toute façon; vox populi. Son obstination a mis le doigt et l'évidence sur ce malaise que peut parfois créer le manque de démocratie en république. La France est divisée, le comique Yann Barthès, du Petit Journal de Canal+, qui nous faisait tant rire jadis, fronce les sourcils et prend ses airs graves de présentateur du TJ de télévision d'Etat d'Europe de l'est trois heures avant la chute du mur. La chape de plomb du socialisme sur la politique, la culture et les médias, la profonde inégalité quant à la répartition des principaux verrous de la démocratie française n'ont jamais été aussi visibles et, partant, aussi insupportables.
Le changement c'est pour quand ?
Question toute helvétique, mais comment fait-on en France pour changer de régime, ou juste l'agrémenter d'un droit de référendum, sans verser dans le sang et la Terreur jacobine ? En Suisse, le modèle est simple, un carreau d'arbalète et nous voilà partis pour 700 ans de Landsgemeinde, mais la France, une fois énervée, met en général un bon demi-siècle à s'extraire des flots de viscères et des cortèges de tricoteuses.
Dès avril 2012, le traité de Lisbonne a ouvert le droit d'initiative aux ressortissants de l'Union européenne. Première lucarne démocratique à l'horizon d'un ciel fort bas. Les conditions sont exigeantes mais néanmoins accessibles. Ceci étant dit, ce que demande un peuple il le demande pour tous et tous doivent l'agréer. Au temps jadis, la loi salique, loi fondatrice du royaume de France, permettait d'élire ou de tomber les rois par acclamation populaire. Sur son propre territoire, autrement que par la force, le peuple de France ne semble pas disposer de moyens d'obtenir plus de démocratie. Au pire pourrait-il la recevoir d'en-haut, par l'effet d'une grâce magistrale, mais jamais la conquérir de son propre mérite. Le droit de voter en France, c'est une faveur que l'on vous concède, rarement un droit.
Mais l'initiative est exclusivement législative, impossible de toucher à la Constitution. Tout au plus pourrait-on obtenir une loi favorisant le financement d'un programme de promotion à la démocratie. Le genre de gadgets dont on arrose les républiques bananières. Le système est verrouillé pour que cette grande union des peuples et des économies se fasse sur le dos d'échines enclines de fait à la docilité. L'Union européenne a certainement rajouté plus de devoirs mais n'a pas accordé plus de droits, n'en déplaise à ceux qui rêvent encore d'y engouffre la Suisse. Alors, si tout est impossible, fermé, bloqué, obstrué et perdu d'avance, alors, s'il n'y a plus rien à faire, aux armes citoyens !
«ces processions de manifestants, dont les aigreurs atrabilaires vont s’acidifiant»… Quel mépris pour l’immense cohorte de participants aux Manifs pour tous! Voilà une phrase qui n’honore pas Les Observateurs!
[La Rédaction: Sachez lire !]
Le 24 Mars nous avons symboliquement fait tomber le coq d’or de la grille du palais de l’Elysée.
Le 24 Mars nous étions des centaines de milliers sur les Champs Elysées, ce qu’à notre demande les médias n’ont pas dit.
Les preuves en vidéo sont le web…
Nous étions 1.8 millions à Paris, soit, pratiquement la population de la ville de Paris.
Pourtant, nous n’avons pas attaqué, ni le Parlement, ni le Palais, pourtant, nous avons dissuadé de lyncher les députés du cortège et nous avons tel les veilleurs chrétiens, essuyé en silence les tentatives de meurtre, les gazages :
http://www.youtube.com/watch?v=9Z2NZapRYmI
Cela s’explique, d’une part parce que nous ne sommes pas des révolutionnaires, nous voulons en transition la plus souple possible vers une Assemblée Constituante et d’autre part parce que la protection de l’enfant dans la lutte contre le mariage homosexuel, n’est que la première étape.
Vont suivre les exigences suivantes :
– Fermeture définitive de toutes les centrales nucléaires le plus immédiatement possible.
– Démantèlement de l’arme atomique dans une coalition avec la Suisse.
– Retrait de l’Union Européenne et intégration d’une filiation à la Suisse.
– Libéralisation des monnaies privées.
– Principe de subsidiarité.
– Mise sous la tutelle du roi des ghettos.
– Référendums d’initiative populaire.
– Election des juges à la proportionnelle intégrale.
– Election des journalistes à la proportionnelle intégrale (devrait aussi être instauré en Suisse).
etc.
Puisque Louis XVI le gros dit le flamby et Manuel Gaz dit le chimique, ne l’ont pas compris, ils comparaitront devant un tribunal populaire ou seront les victimes de la fureur populaire.
En réalité nous ne négocions pas.
En réalité nous avons déjà gagné.
En réalité, notre contre-révolution n’est pas une révolution contraire, mais le contraire d’une révolution.
SOLIDARNOSC nous ne craignons plus le martyr.
Mieux mourir au combat que de me rendre à Bruxelles.
Petit problème, j’ai rendu mon fass90 pensant qu’il ne me servirait plus. Je demande a Ueli de me le rendre ou j’achète un kalach à Lyon ?