Il faut bien se souvenir que ces louanges ne sont que très momentanées et provisoires, et qu’il faut s’attendre à de nouvelles salves de blâmes, de mises sur des listes noires ou grises, de pressions encore plus autoritaires, unilatérales, insistantes et fortes à la moindre occasion qui se présentera de nous rançonner d’une manière ou d’une autre. C’est une évidence. Plus essentiel : que nos autorités ne se laissent pas hypocritement flatter et endormir par ce genre de paroles très conjoncturelles et intéressées. Certaines souris grises ébouriffées et égarées parmi nos autorités politiques et croyant pouvoir jouer avec le chat européen, devraient en prendre acte.
Tout le monde a relevé le concert de louanges dont la Suisse a fait l’objet au niveau international et surtout de la part des pays de l’UE à la suite de la votation « contre les salaires abusifs » ou « contre les parachutes dorés ». C’était selon, et à qui serait le plus élogieux.
Les félicitations venaient du plus haut niveau : Angela Merkel envoie le porte-parole de son gouvernement au front : le résultat du référendum « mérite évidemment que l’on regarde vraiment à la loupe cet engagement pris par les Suisses » ; le premier ministre français intervient en personne et a osé saluer : « l’excellente expérience démocratique où les Suisses montrent la voie » et de renchérir : « Personnellement, je pense qu’il faut s’en inspirer ».
Ceux qui habituellement n’ont que haine et envie envers la Suisse et la santé de notre économie ne tarissent pas de félicitations. Subitement !
Ces louanges sont souvent apparues en Une des journaux internationaux et ont fait l’objet d’innombrables commentaires sur les sites des grands journaux et de bien d’autres sites :
« La suisse va vivre une révolution », elle va devenir « le champion du monde de la démocratie actionnariale ». L’exemple suisse « devrait faire école en Europe ».
Incroyable mais vrai, on pourrait continuer à citer longuement. Du baume au cœur pour la Suisse ? D’habitude, constamment attaquée, humiliée, amandée, donnée à haïr. Mais aussi recherchée pour être rançonnée, notre richesse ne pouvant pas être due à notre travail et à notre système économique et politique. Elle ne peut qu’être le résultat de rapines et autres pratiques condamnables, pratiques pourtant largement mises en œuvre et souvent en pire par ceux mêmes qui nous attaquent, veulent nous écraser, tout simplement nous ravir notre place enviée jalousement. Alors pourquoi ce subit engouement ?
Désolé, mais il n’y pas grand-chose de sincère dans ce maelstrom d’enthousiasme et il faudrait surtout que nos autorités et responsables économiques ne se laissent pas amadouer, voire endormir par cette couche trop épaisse de baume.
En réalité, ces louanges sont soit hypocrites, soit intéressées.
Premier exemple de récupération honteuse au sujet de notre système politique de démocratie semi-directe avec initiatives populaires et référendums, celle du premier ministre français : on approuve cette démocratie directe sur ce sujet précis, mais l’on n’en tient pas compte lorsqu’elle est appliquée en France même, rarement il est vrai. Le cas du référendum sur la Constitution européenne en mai 2005, refusée par le peuple français mais dont on n’a pas tenu compte par la suite en est un exemple frappant. Idem lorsque plus d’un million de personnes viennent protester dans les rues de Paris contre « Le mariage pour tous » et que le gouvernement socialiste répond que l’on n’en tiendra pas compte. Mieux, on a demandé aux manifestants, pourtant exemplaires, de nettoyer le Champ de Mars, ce que l’on n’a pas demandé à d’autres manifestants davantage en osmose avec le gouvernement. On excuse ce qui va dans le sens de l’idéologie socialiste dominante mais on rejette tout ce qui s’en écarte !
Ce n’est pas tout à fait cela la démocratie à la Suisse, tant vantée tout à coup à l’étranger!
L’expression de la volonté politique du peuple suisse est ici citée en exemple mais quand ce même peuple suisse refuse, toujours en votation populaire, la construction de nouveaux minarets, il est décrié de la manière la plus méprisante et abjecte par les mêmes acteurs, politiques et médiatiques. Qui est schizophrène : notre peuple ou ces politiques étrangers aux félicitations à géométrie variable?
On peut en retirer au moins deux leçons. Bien des pays ne savent pas ce qu’une vraie démocratie semi-directe signifie et implique, et qu’un « référendum » suisse n’est pas plébiscitaire et ne sert pas qu’à approuver béatement un gouvernement.
Ensuite, il faut bien se souvenir que ces louanges ne sont que très momentanées et provisoires, et qu’il faut s’attendre à de nouvelles salves de blâmes, de mises sur des listes noires ou grises, de pressions encore plus autoritaires, unilatérales, insistantes et fortes à la moindre occasion qui se présentera de nous rançonner d’une manière ou d’une autre. C’est une évidence. Plus essentiel : que nos autorités ne se laissent pas hypocritement flatter et endormir par ce genre de paroles très conjoncturelles et intéressées. Certaines souris grises ébouriffées et égarées parmi nos autorités politiques et croyant pouvoir jouer avec le chat européen, devraient en prendre acte.
Plus terrible encore, ces pays louangeurs savent déjà qu’ils peuvent compter sur leurs collègues socialistes suisses dès que l’on cherchera à nous imposer de nouvelles règles dites «de justice et d’égalité fiscales », de nous ponctionner de toutes les façons possibles et d’imposer ce qui est imposable chez eux également chez nous. Les cinquièmes colonnes veillent toujours et partout, avec bonne conscience et arrogance, mais avec force destruction aussi, de milliers d’emplois par exemple, tout en prétendant défendre les intérêts des travailleurs.
Enfin, c’est aussi une occasion de rappeler ce qu’est réellement une démocratie semi-directe avec ses possibilités de référendums et d’initiatives populaires et qui ont force de lois chez nous. Et que, si l’on veut citer notre peuple en exemple pour sa maturité politique, il faudrait aussi que ces flatteurs occasionnels prennent acte du fait que leur propre peuple et corps électoral ne souhaitent rien d’autre que de pouvoir jouir eux aussi de la faculté de dire aussi bien NON que OUI ; de pas être que des béni-oui-oui. Mais ça c’est une autre paire de manches, manches que ces pouvoirs coupés de leur peuple ne sont pas prêts à retrousser au profit de leur peuple et d’une démocratie qui correspondrait à celle tant vantée tout à coup à propos de la Suisse.
http://www.u-p-r.fr/dossiers-de-fond/robert-schuman/une-declaration-preparee-par-jean-monnet-et-les-americains
Veuillez, je vous prie, faire preuve de bienveillance envers mon manque de talent pour m’exprimer. Ayant lu, avec patience, les arguments faveur de l’initiative Minder et ceux des opposants, je restait circonspect! Viscéralement, émotionnellement si vous voulez, et moralement certainement je lui étais favorable. C’est son contenu, exposé dans la brochure explicative, qui m’a permis de trancher! Je l’ai trouvé simpliste, et totalitaire! Et c’est pourquoi je crois que eux qui chantent les louanges de la Suisse à l’occasion de l’acceptation de cette initiative ne font rien d’autre que de dévoiler leur mentalité totalitaire! Avec candeur! Mais qui voit cela? C’est aspect là!
Votons les initiatives et référendums pour la souveraineté, contre l’immigration massive, contre la naturalisation facilitée et/ou automatique, pour le renvoi des étrangers criminels rapidement !
Il faut une/des initiative/s contre ce qui est nommé l’espace Shengen, la libre circulation et contre le soit-disant ‘marché libre’…Une initiative populaire limitant les frontaliers avec…Votons, Votons !
De plus, non seulement l’U.E. est une organisation d’origine étrangère à l’Europe mais en plus les pays du continent ont toujours entretenu des relations.
Chers et chères compatriotes, ce n’est pas une question de racisme mais une question de survie, d’identité, et de diversité humaine. OUI a l’échange, NON a la mono-culture mondiale !
Ce que j’en pense? C’est que vous avez tout à fait raison sur toute la ligne !
Espérons que sous la Coupole on ne se laisse pas trop embobiner par toute cette pommade.. Les Suisses sont si naïfs !